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Les inégalités face aux retraites

Les inégalités face aux retraites
5 septembre 2013 - Un cadre reçoit un montant total de pensions de retraite – cumulé tout au long de sa vie - 2,4 fois plus élevé qu’un ouvrier. Depuis 20 ans les réformes des retraites ont accru les inégalités en la matière. Les explications de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités. Un cadre à la retraite reçoit un montant total de pensions de retraite – cumulé tout au long de sa vie, voir graphique - 2,4 fois plus élevé qu’un ouvrier. Alors que le premier peut compter sur un total de 866 000 euros selon nos calculs, le second ne touchera que 360 000 euros. Normal ? Retraites et inégalités : les facteurs en jeu Le premier facteur qui alimente les écarts de pension est lié à leur mode de calcul. Mais les mécanismes du système de cotisations permettent aussi aux cadres de toucher plus, car ils cotisent davantage pour la partie dite « complémentaire » de la retraite. Espérances de retraite par catégorie sociale Travailler tôt et partir tôt Et les femmes ?

Retraites : ça se précise Les mesures envisagées affectent surtout les plus faibles : ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont des carrières à trous. Officiellement, le gouvernement ne dévoilera ses batteries que fin juin, avec le dépôt d'un projet de loi, mais les jeux semblent faits : le gouvernement paraît décidé à repousser l'âge minimal du départ en retraite, actuellement 60 ans, pour le porter probablement à 62 ans. Parallèlement, la durée de cotisation nécessaire pour avoir droit à une retraite à taux plein, qui devait déjà être portée à 41,5 ans en 2020, serait encore allongée à 42 ans en 2025. Le report de l'âge minimal était en effet, selon le Conseil d'orientation des retraites, l'option qui limitait le plus rapidement les déficits du système de retraite. A supposer qu'on règle effectivement le cas des « carrières longues », le plus gros problème que pose cette réforme se situe au niveau de l'autre limite, aujourd'hui fixée à 65 ans. Guillaume Duval Commentaires Commenter cet article

Qui est Malakine ? Ecrire ma bio ou faire un portait de moi même est un exercice qui m'est insupportable. Néanmoins, je sais bien que ces informations intéressent le lecteur de passage, même si ça me désole un peu. Je me demande vraiment ce qui pousse certains à vouloir connaître la personnalité de celui qui publie des textes. Comme si les écrits ne se suffisaient pas à eux-mêmes ... Je vais donc tout de même de tenter de satisfaire cette curiosité quelque peu malsaine : Pseudonyme : Malakine ou Xavier Malakine (variation liée à mon inscription sur Facebook). Nom et prénom : Xavier Laborde Nationalité : Française sans aucune origine étrangère contrairement à ce que la consonnance russe du pseudo pourrait laisser entendre. Religion : Sans. Date de naissance : Octobre 1968, signe de la balance, né dans ce que la banlieue parisienne peut produire de plus moche et de déshumanisé. Etat-civil : Célibataire désespéré mais néanmoins père d'une fille de 16 ans. Engagement partisan : Néant

Huit millions de départs à la retraite d'ici 2020 VIDÉO - Entamé dans les années 2000, les départs massifs de fin de carrière vont perdurer d'ici 2020, selon une étude de l'Insee. Et si le «papy-boom» résolvait le problème du chômage en France? Selon la dernière étude de l'Insee, rendue publique le 8 juillet, les départs massifs de fin de carrière ont commencé depuis le début des années 2000 et devraient se poursuivre jusqu'en 2020. Sur les quelques 25,6 millions d'actifs occupés en France, 31 % vont mettre fin à leur carrière professionnelle d'ici 2020, soit la bagatelle de 8 millions de personnes de 2009 à 2020 et donc plus de 700.000 chaque année. Ces départs constituent un double enjeu. D'une part pour la viabilité de notre système de retraite et d'autre part pour le renouvellement de la main d'œuvre dans notre pays. Ces départs massifs de fin de carrière sont-ils une bonne nouvelle pour l'emploi? VIDÉO - Réforme des retraites: la pénibibilité entrera progressivement en vigueur.

La réforme des retraites ? Urgente, unique, inévitable - Acrimed « Urgence » de la réforme « Il y a urgence ! » s’exclame Alain Genestar sur France Info, le 20 février 2010. C’est « une réforme inévitable » insiste Patrick Bonazza dans Le Point le 25 février. « Incontournable », nuance Jean-Pierre Bel, « indispensable », tempère François Ernenwein, « inéluctable », réplique Jacques Camus [1]. On l’aura compris, les médias dominants nous resservent la soupe unanimiste de l’urgence de la réforme. Ainsi, Jean-Michel Aphatie insère la (bonne) réponse dans la question qu’il pose à Dominique Strauss-Kahn : « L’âge légal de la retraite, il faut quand même le revisiter un peu partout pour faire face aux déficits ? « La seule solution » Les éditorialistes veulent voir les Français travailler plus longtemps, et sur ce point ils ne transigeront pas. Pour Laurent Joffrin, sur France Info, ça ne fait pas de doute, « la seule solution , c’est d’allonger la durée de cotisation » (15 février 2010). « Conservatisme » et « privilèges » « La réforme » est de retour ?

Réforme de riches pour retraites de pauvres: comment Sarko nous manipule Mercredi 8 septembre, au lendemain d'une journée sociale réussie et 2,5 millions de manifestants dans les rues de France, Nicolas Sarkozy a pris sa plume pour faire une déclaration lors du Conseil des ministres. L'affaire était jouée d'avance. Depuis des mois, l'Elysée a manipulé les enjeux, le débat et le calendrier, avec un réel talent. Son objectif désormais est de capitaliser sur cette fausse victoire pour la campagne présidentielle de 2012 La réforme injuste du Président des riches Mercredi matin, Sarkozy a voulu clôturer le débat avec quelques « ajustements » attendus et une fermeté sans surprise. Son secrétaire d'Etat à la Fonction Publique, George Tron, s'est empressé de préciser que l'effort représentait environ un milliard d'euros. Théâtralisant au mieux son propos, il a débuté son annonce par quelques phrases lénifiantes : «j'assume mes responsabilités. En 1993, un (encore) jeune Sarkozy expliquait qu'il avait voté pour la retraite à 60 ans.

Afficher l'image d'origin La France libre doit saboter le projet de loi des retraites - Pe Le projet de loi de régression sociale sur les retraites est en cours. Cette tentative de réforme est la énième depuis une vingtaine d'années, son "urgence" semble donc bien relative. Le contexte de cette nouvelle régression en cours est bien plus intéressant que la réforme en elle-même. En effet, le gouvernement nous cache jalousement sa copie, en accusant cependant l'opposition de ne pas dévoiler les siens. L'équation est pourtant simple: comment faire passer une loi de régression supplémentaire en l'enrubannant du pompeux intitulé de :" sauvetage des retraites". La nov' langue à l'usage est toujours d'une exquise délectation depuis quelques années. Il convient donc de faire deux pas en arrière et un en biais pour saisir le contexte: Le gouvernement et le président n'ont plus aucune légitimité depuis les élections régionales. La logique dépassée du rapport de force social Qui croire, les syndicats ? "Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance.

Retraites : le communiqué de presse urgeait ! « Les organisations syndicales sont dans leur rôle lorsqu'elles appellent à des manifestations ou à des grèves. Je suis attentif aux préoccupations qui sont ainsi exprimées. Tout comme je suis attentif à la gêne que cela représente pour les usagers des services publics. C'est la raison pour laquelle nous avons mis en place un service minimum dans les transports, dont le bon fonctionnement ne s'est pas démenti depuis 2007. » Ah ! Il n’a pas pris le métro pour aller au boulot, hier… « Le premier axe de cette réforme, c'est un nouvel âge de départ à la retraite. Hop ! « Je rappelle que pour financer les retraites, il y a trois voies possibles : la première est de baisser les pensions des retraités. Après avoir créé une vingtaine de taxe en trois ans… « Enfin, la troisième est de travailler un peu plus longtemps. « Ne pas demander à chacun le même effort, c'est aussi tenir compte de la pénibilité, ce qu'aucun autre pays européen n'a fait jusqu'à présent. Ah !

Comment expliquer le déséquilibre des retraites Dans un système de retraite par répartition, les cotisations par actif doivent croître au même rythme que le ratio de dépendance démographique (Retraités/Actifs) et la croissance du montant moyen des pensions. Une telle évolution aboutira à un taux de cotisation représentant la moitié du salaire brut en 2040.Par Acrithène. Dans l’un de mes derniers billets, je vous présentais les projections alarmistes sur l’avenir du système de retraites par répartition. Mais me contentant de reprendre les scénarios envisagés par le Comité d’orientation des retraites, je n’ai pas vraiment contribué à votre compréhension des mécanismes qui expliquent le dérapage prévisible des comptes de la Sécurité Sociale. Ce billet a pour objet de me rattraper, d’être moins descriptif et plus analytique. Je laisse votre esprit faire les rapprochements nécessaires… et vous propose quelques calculs dérivant de la définition consensuelle. La dynamique des cotisations , de la cotisation moyenne par salarié. —-Sur le web.

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