Hubert Reeves et le destin de l’espèce humaine Astrophysicien, vulgarisateur hors pair à la sensibilité écologiste, Hubert Reeves s’est exprimé à l’UNIGE le mardi 18 juin sur le thème «Cosmologie et créativité: l’humanité joue son destin et celui de la planète bleue». Le penseur a inscrit la problématique du développement durable dans la longue histoire de notre planète. Cet événement est venu clôturer une journée de réflexion organisée à l’occasion des 10 ans du Certificat de formation continue en développement durable. Pionnière dès 2003, cette formation qui a déjà attiré plus de 200 participants répond à la nécessité de former des professionnels autour des enjeux du développement durable, "ce d’autant plus dans un contexte où l’environnement social et professionnel est en pleine mutation et où les pouvoirs publics sont impuissants à répondre efficacement aux défis posé", relève le responsable de la formation Roderick Lawrence, professeur au Département de géographie et environnement (Faculté des SES). #ReevesUNIGE
Les défenseurs de la Terre En 2014, 116 activistes écologistes étaient assassinés en défendant l’environnement. Des crimes non seulement restés impunis mais souvent commis avec la complicité des Etats. Le seul tort de ces nouveaux défenseurs de la Terre ? Tenter d’empêcher des multinationales de détruire des écosystèmes remarquables et ancestraux, dans leur quête de nouveaux minerais ou de nouvelles ressources à exploiter. Droits humains = droits de la nature Une grande partie des victimes sont des peuples autochtones, comme les Indiens Guarani au Brésil, qui tentent en vain de s’opposer à la spoliation et la destruction de leur lieu de vie, d’histoire, d’enracinement… Aujourd’hui, défendre les droits de l’homme revient bien souvent à défendre les droits de la Terre. Mais ce n'est pas toujours le cas. Des devoirs pour les multinationales Des droits pour la Terre Pour aller + loin : Le site de Valérie CabanesA propos de Dominique Bourg Les livres : Le déversement de produits chimiques par ArcelorMittal :
Albert Jacquard et Hubert Reeves sur la question de Dieu Année: 2007 Durée: 25' 57'' François Bugingo reçoit sur Radio Canada deux monuments de la science: le généticien Albert Jacquard et l’astrophysicien Hubert Reeves. Ensemble, ils discutent de l’existence de Dieu. Ces deux scientifiques ont tous les deux fréquenté des écoles catholiques. Hubert Reeves est moins tranché qu’Albert Jacquard. Source: Radio Canada Could not load plugins: File not found Ecouter également Interview d'Albert Jacquard sur le thème de la surpopulation, L'Eglise a-t-elle occulté le véritable enseignement du Christ ? {enclose Albert_Jacquard_Hubert_Reeves_question_Dieu.mp3} Rétrolien(0)
L'inscription du climat et de la biodiversité dans la Constitution attendra La biodiversité et la lutte contre les changements climatiques seront-ils inscrits un jour dans l'article premier de la Constitution ? Bien que les députés aient voté cette mesure le 13 juillet dernier, la certitude n'est aujourd'hui plus de mise. La discussion du projet de loi sur la réforme constitutionnelle avait en effet commencé à s'enliser à l'Assemblée avant que l'affaire Benalla ne lui porte un coup fatal. "Quand la réforme sera adoptée, la France sera l'un des premiers pays au monde à inscrire dans son droit fondamental deux enjeux prioritaires du 21e siècle", s'était félicité Nicolas Hulot au moment du vote de l'Assemblée. L'action pour la biodiversité et le climat inscrite parmi les valeurs fondamentales de la République (article paru le 13/07/2018) Les députés ont inscrit la préservation de l'environnement, la diversité biologique et la lutte contre les changements climatiques dans l'article 1er de la Constitution.
Hubert Reeves : « Plus rien ne nous menace. Sauf nous ! » Hubert Reeves est astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste franco-canadien. Son dernier ouvrage, Le Banc du temps qui passe. Méditations cosmiques, est paru au éditions du Seuil. Reporterre — Comment les choses ont-elles évolué depuis 1989, quand vous aviez discuté avec le premier Reporterre ? Dans le bon sens ou dans le mauvais ? Hubert Reeves — Les deux. Quels sont les signes positifs ? Par exemple, le développement des énergies renouvelables. Quelles autres bonnes nouvelles distinguez-vous ? Je vais beaucoup dans les lycées, dans les collèges. Mais qui fait l’arbitre ? L’arbitre est ce qu’on verra. C’est une bataille sauvage, quand même ! Parfaitement sauvage. « Ce qui se décide aujourd’hui va influencer l’avenir pour des siècles. » Y a-t-il un Churchill aujourd’hui ? Non. C’est sûr, Trump est un problème. Alors Trump, c’est quoi ? Comment analysez-vous l’évolution de la Chine ? La Chine est beaucoup plus verte que les États-Unis. Oui, bien sûr. Cela revient toujours à cela !
Glyphosate : l’Assemblée rejette à nouveau l’inscription dans la loi de l’interdiction de l’herbicide Comme au printemps, le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert, s’est opposé aux amendements en ce sens. Nouveau débat enflammé. Et résultat inchangé : l’interdiction du glyphosate d’ici trois ans ne sera pas inscrite dans la loi. Lors de l’examen du texte agriculture et alimentation, les députés ont une nouvelle fois rejeté, samedi 15 septembre au petit matin, l’ensemble des amendements visant à graver dans la loi l’engagement présidentiel d’interdire l’herbicide controversé, « au plus tard dans trois ans ». Le scrutin le plus serré a porté sur un amendement de François-Michel Lambert, député La République en marche (LRM) des Bouches-du-Rhône, rejeté par 42 voix contre 35, les autres amendements, défendus notamment par l’ex-ministre de l’écologie Delphine Batho ou La France insoumise, étant rejetés plus largement. Tous ces amendements avaient le soutien de l’ensemble de la gauche, qui plaidait pour un « signal fort » sur ce sujet. Une inscription qui « ne sert à rien »
Le cri d'alarme d'Hubert Reeves: "Nous sommes en train de vivre un anéantissement biologique" C'est un sage qui jusque là avait plutôt la tête dans les étoiles. Aujourd'hui, il nous revient avec un cri d'alarme très terre à terre: Hubert Reeves, le célèbre astrophysicien, continue à 85 ans son combat pour sauver la planète: "Nous sommes en train de vivre un anéantissement biologique" alerte-t-il, en passage au museum de sciences naturelles de Bruxelles, "une extinction de masse des animaux". Newsletter info Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité. OKNe plus afficher × Il continue donc à parcourir le monde avec des livres et des conférences pour faire passer un message: il faut sauver notre biodiversité, il est urgent de sauver toutes ces espèces en train de disparaître. "La diminution des vers de terre, ça ne fait pas la une des journaux. Notre civilisation est en train de surexploiter toutes les ressources de la nature au détriment des animaux ou des insectes qui peuplent la terre et ses océans, prévient-il. "C'est une situation d'alerte.
Il est temps - L'écologie, un truc de riches ?| ARTE Cette série présente les résultats de l’enquête participative "Il est temps" sur la perception de l'écologie des Français et des Allemands. Ce premier épisode fait voler en éclats le cliché de l'écolo bobo. Tous milieux et générations confondus, la majorité des personnes interrogées estiment que l'urgence écologique est à son maximum. Tout le monde se sent concerné, même ceux qui peinent à boucler leurs fins de mois. 75 % des ouvriers à revenus modestes déclarent ainsi manger bio régulièrement ou systématiquement. En revanche, les plus défavorisés continuent de s'opposer aux taxes sur l'essence, qui amputent leur pouvoir d'achat. Nouveaux choix de vie En France et en Allemagne, les 400 000 participants à l’enquête "Il est temps", lancée en mai 2020, ont répondu en ligne à 133 questions, permettant à un collectif de sociologues d’analyser plus de 42 millions de réponses.