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Cornelius Castoriadis, une leçon de démocratie

Insignifiance et capitalisme Ce qui caractérise le monde contemporain ce sont, bien sûr, les crises, les contradictions, les oppositions, les fractures, mais ce qui me frappe surtout, c’est l’insignifiance. Prenons la querelle entre la droite et la gauche. Elle a perdu son sens. Les uns et les autres disent la même chose. Depuis 1983, les socialistes français ont fait une politique, puis M. Les responsables politiques sont impuissants. Il y a un lien intrinsèque entre cette espèce de nullité de la politique, ce devenir nul de la politique et cette insignifiance dans les autres domaines, dans les arts, dans la philosophie ou dans la littérature. La politique est un métier bizarre. Rien ne garantit que quelqu’un qui sache gouverner sache pour autant accéder au pouvoir. Je dis « pseudo-démocratie » parce que j’ai toujours pensé que la démocratie dite représentative n’est pas une vraie démocratie. Il y a la merveilleuse phrase d’Aristote : « Qui est citoyen ? On observe un recul de l’activité des gens.

C. CASTORIADIS - L'institution imaginaire de la société Le marxisme est une référence incontestable pour qui s'intéresse aux problèmes de la société. Mais de quoi parle-t-on ? Les visions du marxisme s'opposent, et chacune prétend à la vérité unique. Le marxisme ne saurait se réduire au « retour à Marx », envisagé comme une exégèse des textes, pouvant être compris indépendamment de la pratique historique et sociale à laquelle ils correspondent. Dire qu'aucune des pratiques historiques qui se sont réclamées du marxisme ne s'en inspirait « vraiment », c'est renier Marx lui-même, dont le but déclaré était non pas d'interpréter, mais de transformer le monde. En fait, si la pratique inspirée du marxisme a pu se révéler conservatrice, c'est que depuis les années trente, le marxisme est devenu une idéologie, comme « complément solennel de justification » (Marx) des régimes totalitaires, comme doctrine de multiples sectes, et comme théorie rigidifiée et n'évoluant plus. Déterminisme économique et lutte de classe Le rationalisme objectiviste

Conférences | Culture Libre juillet 13, 2013 par jeanfremy La conférence débute par une introduction de Jacques Thomet, qui décrit son cursus dans la presse, au journal Le Provençal, puis à l’agence AFP, ou il couvrira par exemple le coup d’état de 2002 au Venezuela contre Hugo Chavez ainsi que la détention de Ingrid Betancourt. Une fois à la retraite, et après avoir assisté à la Table Ronde de l’institut de Criminologie de l’université de Paris-Assas Panthéon (24 Février 2011), J. Thomet se consacre à l’affaire d’Outreau. S’en suit la projection de "Outreau, l’autre vérité", un film de Serge Garde qui a été tourné pendant deux ans, temps qu’il a également fallu à M. Thomet pour enquêter et écrire son livre. Le film est très émouvant et l’intervention de Chérif Delay et de personnes du public, dont des victimes d’autres affaires similaires, nous immerge dans une réalité très dure. Retrouvez ci-dessous la vidéo !

Entretien avec Cornelius Castoriadis Appel à l’aide des mères de Fukushima Posted 17 juin 2011 by realinfos in Appel à l’aide des mères de Fukushima. Quand la vérité sort de la bouche des mamans... Mercredi 15 juin 2011 Chers amis Nous habitons dans la ville de Fukushima, à seulement 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Aujourd’hui, la santé de nos enfants est en danger. Nous constatons des symptômes tels que thyroïdes enflées, saignements de nez, diarrhées, toux, asthme, etc. (1) Source :

Notes de lecture : "L'institution imaginaire de la société", par Cornélius Castoriadis - Blog - Pierre-Yves Gibello Le titre de ce billet est peut-être inapproprié : son contenu est plutôt un condensé, écrit de mémoire et donc interprété, de ce que j'ai retenu d'essentiel. En espérant expliciter assez clairement, sans trop d'omissions ni de déformations, la pensée du philosophe... et vous donner envie de le lire (l'effort en vaut la peine). En introduction, Castoriadis commence par critiquer le marxisme : en l'inscrivant dans une perspective historique, il établit que ses prémisses comme ses conclusions n'ont rien d'absolu (qu'une révolution conduise à la dictature du prolétariat implique qu'il existe un "prolétariat" et des "révolutions"; ces dernières, supposées causées par un décalage entre le social et l'économique, impliquent qu'il existe une sphère "économique" largement autonome, etc...). Dit autrement, l'histoire crée de l'altérité : elle crée ex-nihilo des choses nouvelles... et on ne peut en établir de théorie générale, forcément bâtie sur des bases qui n'existent pas encore !

Répondre au commentaire Voici les taux d'abstention aux trois précédentes élections législatives (source wikipédia) : Pour 2002 : 1er tour : 35,38% ; 2ème tour : 39,68% Pour 2007 : 1et tour : 39,58% ; 2ème tour : 40,01%Pour 2012 : 1et tour : 49,17% ; 2ème tour : 44,54% De 2002 à 2012, le taux d'abstention a progressé de 13,59 %, au premier tour et de 4 ,91 % au deuxième. Peut être parce cela remet trop profondément en cause le fonctionnement de notre système politique, basé sur les partis. A intervalle régulier, on vient donc chatouiller l'Electeur. Bien sûr. L'Electeur n'a aucun pouvoir en dehors de celui d'élire. Alors certains Electeurs arrêtent de l'être. Mais peut être aussi pour dire qu'ils en ont assez d'être pris pour des électeurs, et qu'ils attendent maintenant d'être des Citoyens.

Association Castoriadis Résumé La pensée politique de Cornelius Castoriadis [Archives] - RESiSTANCE Le projet d'autonomie Cette brochure est le résumé d’un résumé. Sa prétention est d’évoquer la pensée politique de Cornelius Castoriadis, une pensée qui s’est étendue, tournée et retournée dans des milliers de pages de tomes divers et nombreux. Il ne faut donc pas espérer trouver ici un condensé fidèle et concis des méandres de cette réflexion, il faut lire cette brochure en se disant et en se répétant qu’elle n’est pas un résumé (oublions la première phrase ci-dessus) mais davantage une présentation, une introduction aux théories castoriadiennes. Les notes en fin de brochure fourniront une bibliographie complète pour qui veut s’enfoncer dans les écrits made in Casto. Castoriadis est né en Grèce en 1922 ; il émigre en France à la fin de la guerre à cause de son dangereux engagement politique, s’y fait naturaliser, et y meurt en 1997. Pour toute remarque : Iosk éditions, 10 traverse des 400 Couverts, 38000 Grenoble, iosk@inventati.org La modernité occidentale Le capitalisme L’autonomie donc

La démocratie représentative est-elle réellement démocratique ? Origine de la démocratie représentative Hélène Landemore : Bernard Manin et Nadia Urbinati, vous avez tous deux écrit des livres aux titres proches, respectivement Les principes du gouvernement représentatif (Calmann-Lévy, 1995) et Representative Democracy : Principles And Genealogy (University of Chicago Press, 2006). Mais la représentation n’est pas forcément démocratique et la démocratie n’est pas forcément représentative. Comment ces deux concepts se sont-ils rencontrés d’un point de vue historique ? N. H. B. H. B. N. Ces deux éléments combinés nous amènent à dire que le gouvernement représentatif est le gouvernement des Modernes. H. N. B. N. H. N. B. N. Principes de la démocratie représentative H. B. J’identifie quatre arrangements institutionnels qui sont restés inchangés depuis l’instauration des systèmes représentatifs. 1/ Ceux qui gouvernent sont choisis par des élections qui ont lieu à intervalles réguliers. 3/ Le troisième principe est ce que j’appelle « liberté de l’opinion ».

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