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L' extension portuaire de Shanghai vers l' île de Yangshan

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Maersk, CMA CGM, MSC, Hapag-Lloyd… Les profits historiques des géants du port... De mémoire d’armateurs, le monde du porte-conteneurs n’a jamais connu de période aussi faste. Le danois A.P. Moller-Maersk, numéro deux mondial, a publié, mercredi 9 février, un bénéfice net de 18 milliards de dollars (15,8 milliards d’euros), presque six fois plus élevé qu’en 2020 (3,2 milliards), sur 61 milliards de dollars de chiffres d’affaires, en progression de 50 % sur un an. Dans les prochaines semaines, ses concurrents devraient également annoncer des profits 2021 colossaux. Le français CMA CGM, troisième armateur mondial, a déjà engrangé 11,2 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2021 et annoncera, en mars, des profits sans doute supérieurs à 15 milliards. Au total, les dix plus grosses compagnies du secteur devraient engranger environ 120 milliards de dollars sur les 150 milliards de dollars de bénéfices que les transporteurs de marchandises et de matières premières auront réalisés en 2021, selon l’agence Bloomberg. Il vous reste 60% de cet article à lire.

La Défense city_london Economie brésilienne : fini la samba L’économie brésilienne a pris un sacré coup sur la tête l’année dernière. Sa croissance a chuté de 3,8%, le pire résultat depuis ces 25 dernières années. Brasilia se dirige tout droit vers une violente récession. Il a eu des jours meilleurs. En 2010, la croissance du P.I.B. brésilien (la richesse nationale) faisait des envieux : +7,5%, poussée par la forte hausse des matières premières agricoles et énergétiques (canne à sucre, le Brésil représente 60% des exportations du sucre dans le monde ; le soja ; le bioéthanol – premier producteur mondial – ; le pétrole avec les forages de haute mer… Tout cela a fait pschitt ces dernières années pour deux raisons. 1- Le ralentissement de l’économie chinoise, désormais moins demandeuse de ces matières premières et qui a eu pour double effet d’affaiblir le réal, la monnaie brésilienne. Confiance rompue La défiance l’emportant désormais sur la confiance, rien de mieux pour faire baisser la consommation et les investissements.

La croissance chinoise à son plus bas depuis 25 ans Au-dessous des prévisions du gouvernement, le pays a enregistré en 2015 une progression de 6,9 %, preuve du sensible ralentissement de l’économie du géant LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Harold Thibault (Shanghaï, correspondance) Partout ailleurs dans les économies développées, le chiffre ferait bondir de joie les dirigeants politiques. Pas en Chine. Outre qu’avec 6,9 % de croissance sur l’année la Chine manque de 0,1 point l’objectif fixé par le gouvernement, ces données alimentent les spéculations quant à la vitalité de l’économie et la capacité de Pékin d’adopter la bonne politique économique pour s’adapter. Voir aussi Faut-il croire le chiffre officiel de la croissance chinoise ? Les fonctionnaires à l’échelon local subissent, en effet, une forte pression pour atteindre les objectifs programmés par la capitale. S’ils n’ont donc qu’un caractère indicatif, ces chiffres donnent néanmoins une image générale de l’état de l’économie. Accès de faiblesse

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