Fonte de glace record en Arctique
La fonte des glaces dans l’Arctique s’accélère Alors que les ours polaires pâtissent déjà depuis des années des bouleversements climatiques, la glace en Arctique aurait fondu encore plus vite cette année, affirment National Snow, le gouvernement des États-Unis et l’Ice Data Centre (NSIDC). Le diagnostic n’est pas réjouissant pour l’état de la glace dans l’Arctique.
L'Arctique fond plus vite que prévu
L’Arctique est plus sensible que prévu aux changements climatiques selon un récent rapport. Cliquer sur la photo pour agrandir Un récent rapport présenté début mai à Copenhague par l’AMAP (Arctic Monitoring and Assessment Programme) lors de la conférence intitulée The Artic as a Messenger for Global Processes – Climate Change and Pollution enfonce le clou sur les changements rapides subis par tout l’écosystème de cette région polaire et plus particulièrement par la neige et le pergélisol.
L'Arctique fond à un rythme alarmant, selon les experts
Dans un rapport publié mercredi dans le cadre des discussions internationales sur le climat à Doha, au Qatar, l'OMM indique que la fonte des glaces de l'Arctique n'est que l'un des phénomènes climatiques extrêmes qui ont frappé la planète en 2012. Au cours de l'année, des épisodes de grave sécheresse ont touché près des deux tiers du territoire américain, ainsi que l'ouest de la Russie et le sud de l'Europe. Des inondations dévastatrices ont frappé l'Afrique de l'Ouest, tandis que des vagues de chaleur intense se sont abattues sur une grande partie de l'hémisphère nord. Mais c'est la fonte des glaces de l'Arctique qui domine le rapport annuel sur le climat. L'OMM affirme que la couche de glace a atteint «un bas niveau record» dans la zone autour du pôle Nord. De mars à septembre, la Terre a perdu 11,83 millions de kilomètres carrés de couche de glace, soit une superficie plus grande que le territoire des États-Unis, selon l'organisation.
Nouveau record de fonte de glace pour le pôle Nord - Sciences
L'Arctique fond et fond même à vue de satellite. Des scientifiques de la NASA et du National Snow Ice Data Center (NSIDC) ont expliqué lundi que la calotte glacière a atteint sa plus petite superficie dimanche dernier. Cela fait déjà 30 ans que des satellites permettent de mesurer la banquise de la mer arctique. Chaque été, la banquise fond jusqu'à un « minimum » puis se reconstruit avec le retour des temps plus froids.
Fonte sans précédent de la calotte glaciaire du Groenland
Selon les données de trois satellites analysées par la NASA et des scientifiques universitaires, environ 97 % de la surface de la calotte glacière avait connu une période de dégel à la mi-juillet, a indiqué l'Agence dans un communiqué. «C'est tellement sans précédent que je me suis d'abord interrogé sur le résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données?», a commenté Son Nghiem, de la NASA.
La fonte des glaciers se poursuit à grande vitesse
Les derniers chiffres concernant plus de 80 glaciers confirment la tendance à la fonte constatée depuis près de 30 ans. Au cours de cette période, les glaciers qui ont été observés sur le long terme (30 glaciers dans neuf régions montagneuses du monde) ont perdu près de 11m Eq-e, soit près de 12m de glace. Entre 1980 et 1999, la glace a perdu en moyenne 30cm par an en épaisseur, mais cette valeur est passée à près de 70cm par an après 2000. Selon Michael Zemp, glaciologue et collaborateur du WGMS, la perte de glace en 2007 n'a pas été aussi importante qu'en 2006 mais il y a de grosses différences entre les massifs. Les glaciers des Alpes européennes ont perdu en moyenne près de 2,5m Eq-e alors que l'épaisseur de certains glaciers côtiers en Scandinavie a gagné un mètre. Toutefois, 2007 est la sixième année du nouveau siècle au cours de laquelle la perte moyenne des glaciers observés à long terme a dépassé un mètre.
Greenpeace lance "Save the Artic"
Greenpeace surveille l’Arctique Depuis des années déjà, l’Arctique est menacé par le réchauffement climatique. Cette région se situant au pôle Nord se réchauffe, fond et disparait peu à peu avec la biodiversité qu’elle abrite. Au cours des trente dernières années, la banquise de l’Arctique a perdu un tiers de sa surface.
La fonte des glaces polaires s'accélère
La fonte des glaces polaires s'est accélérée ces vingt dernières années sous l'effet du réchauffement climatique, surtout au Groenland, contribuant pour 20% à la montée des océans sur cette période, selon l'estimation la plus précise jamais faite à ce jour et publiée jeudi. Une équipe internationale de chercheurs a effectué cette étude importante, qui paraît dans la revue américaine Science du 30 novembre au moment où se déroule la dernière conférence de l'ONU sur le climat à Doha, au Qatar. Le niveau de la mer s'est élevé en moyenne depuis 1992 de plus de 55 mm (3 mm par an), dont la plus grande partie est attribuable à l'expansion thermique de l'eau. Ces scientifiques ont estimé à 11,1 mm au total l'élévation des océans ayant résulté de la seule fonte des deux plus grandes calottes glaciaires de la planète. Estimations plus précises
Nouveau record de fonte des glaces en Arctique
Une photo des glaces en Arctique prise au nord-ouest de l'Alaska. Photo : U.S. Coast Guard / NSIDC La banquise de l'océan Arctique a atteint un nouveau record de fonte, selon des chercheurs de l'Université du Colorado, qui y voient un nouveau signe des effets à long terme du réchauffement climatique. La banquise a rétréci de 70 000 kilomètres carrés depuis le dernier record de fonte, qui remonte à septembre 2007. Dans un communiqué, les scientifiques du Centre national américain de données sur la neige et la glace affilié à l'université américaine affirment que la banquise ne s'étend plus que sur 4,10 millions de kilomètres carrés.
Dégel de l'Arctique
Faribanks, Alaska – À l’autre extrémité du spectre polaire, on retrouve les glaciers. Ces monstres, dont certains sont grands comme l’île du Prince-Édouard, parlent aussi du réchauffement. Ils sont en retraite pratiquement partout dans le monde.