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« Strophes pour se souvenir » de Louis Aragon : Pistes pédagogiques - Poètes en résistance - Centre National de Documentation Pédagogique

« Strophes pour se souvenir » de Louis Aragon : Pistes pédagogiques - Poètes en résistance - Centre National de Documentation Pédagogique
Louis Aragon, « Strophes pour se souvenir » Pistes pédagogiques En 1955, à l’occasion de l’inauguration d’une rue « Groupe Manouchian » à Paris, Louis Aragon écrit le poème « Strophes pour se souvenir », dans lequel il rend hommage à ces résistants « étrangers » arrêtés par les Allemands et fusillés le 21 février 1944. Onze ans après la fin du conflit, l’heure n’est plus à la lutte mais au devoir de mémoire. Le titre du poème annonce de manière claire le projet de lecture : il s’agit d’utiliser la forme poétique (« Strophes ») afin de lutter contre l’oubli et la banalisation du mal (« pour se souvenir »). Un hommage funèbre Le poème s’inscrit d’emblée dans une démarche de mémoire et d’hommage. L’éloge des résistants Caractère désintéressé de leur action. On apportera quelques précisions historiques. Guerre 1939 – 1945. L’affiche de la honte La deuxième strophe fait ouvertement référence à l’affiche rouge, placardée de manière massive par les Allemands au moment de l’exécution. Julien Musso Related:  zigueRésistancesrésistance

Street Art “Before i Die” Wall par Candy Chang : Le Mur de l’Espoir Une année à peine après son lancement à la Nouvelle-Orleans, “Before I Die“, projet artistique urbain et collaboratif de Candy Chang a déjà conquis 45 villes et capitales du monde : parmi elles, New York, Johannesburg, Madrid, Glasgow, Vancouver, Berlin, Vicence, Melbourne, Amsterdam ou encore Beyrouth… qui lui ont toutes offert avec générosité un de leurs murs ou de leurs espaces ! Un sujet fédérateur Cette artiste designer particulièrement sensible aux questions sociales et d’urbanisme a donc imaginé cette installation artistique collaborative qu’elle met à la disposition des badauds sous forme d’un tableau noir géant situé généralement dans une place publique où hommes, femmes et enfants sont invités à répondre spontanément à une question simple et sans ambiguïté “Que comptez-vous faire avant de mourir ?”… Ne cherchez pas Paris, elle manque de murs Et vous, vous voudriez faire quoi avant de mourir… “I will learn to live before I die” chantait le groupe Boyzone !

Un nouveau souffle pour le Concours national de la Résistance et de la Déportation Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, ont reçu ce jour le rapport sur le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) au musée Jean Moulin à Paris. À l’occasion du 70e anniversaire de la fin du second conflit mondial, le Président de la République a souhaité relancer le Concours national de la Résistance et de la Déportation, premier concours scolaire et héritage précieux d’une volonté de transmission née des résistants et déportés eux-mêmes, mais dont la participation a connu une certaine érosion. Le pilotage territorial du concours sera également renforcé, avec une organisation académique plutôt que départementale, en laissant le choix aux recteurs et aux DASEN de l’échelon le plus pertinent.

L’affiche rouge Vidéo L’affiche rouge Contexte historique Une opération de propagande d’envergure Constitué et organisé entre la fin de l’année 1942 et février 1943, le réseau Manouchian fait partie du groupe de résistance des « Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée » (F.T.P. Arrêtés en novembre 1943, ses membres sont jugés lors d’un procès qui se déroule devant le tribunal militaire allemand du Grand-Paris, du 17 au 21 février 1944. Réalisée par les services de propagande allemands en France, « Des libérateurs ? Analyse des images L’armée du crime L’image est organisée en trois parties. Six photos (attentats, armes ou destructions) représentent enfin la menace qu’ils constituent à travers certains des attentats qui leur sont reprochés. Interprétation L’ennemi de l’intérieur « L’affiche rouge » entend d’abord présenter les membres du réseau Manouchian comme de dangereux terroristes. L’image insiste aussi sur le fait que cette « armée du crime » est constituée d’étrangers. Bibliographie Liens

"Le chant des Partisans", hymne éternel de la Résistance Reportage : I.Baechler / F.Bazille / L.Ledu / P.Gramain "Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?" C'est ainsi que débute le Chant des Partisans. Très vite, il sert de générique aux émissions de La France Libre. Un chant de nombreuses fois repris Depuis, ils sont nombreux à avoir interprété le "Chant des Partisans". Le texte original du Chant des Partisans est conservé au Musée de la Légion d'Honneur, 2 rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris.

Docteur Gisèle Gelbert, mécanicienne du cerveau mal écrit ! - Sciences A. Luneau, G. Gelbert, C. de Coppet Catherine Donné © Radio France Gisèle Gelbert est de ces personnages qui ont besoin d'aller au fond des choses, de creuser, de comprendre, de décortiquer pour mieux aider, de fouiller pour mieux analyser et trouver une solution adaptée. D'abord orthophoniste, elle a vite éprouvé le besoin de maîtriser les mystères du cerveau. Devenue neurologue et aphasiologue (spécialiste de l'aphasie et de ses troubles), elle a mis en évidence chez des enfants non lecteurs, non transcripteurs et non parleurs, une pathologie spécifique du langage et a inventé une thérapeutique qui a changé la vie de nombre d'entre eux, et qui a fait école !

Découvrir l'exposition "Apres la Shoah" - du 27 janvier au 30 octobre 2016 Le 8 mai 1945, quelque part dans Berlin, a lieu le premier mariage « mixte » depuis les lois de Nuremberg de 1935. À Paris, les boutiques de la rue des Rosiers ou les ateliers de Belleville rouvrent progressivement leurs portes. Malgré les souffrances endurées, ceux qui sont restés tentent de retrouver une vie « normale » : la famille, le travail, les études, la prière, la culture, la politique, ou même les loisirs. Cet appétit de vivre s’exprime tout particulièrement dans les camps de personnes déplacées où près de 250 000 rescapés juifs se retrouvent à nouveau dans un univers clos, dans une situation incertaine, mais souvent avec le désir de reconstruire une vie, de reconstituer des communautés, de préparer un avenir meilleur vers d’autres horizons. La plupart des Juifs présents dans les zones d’occupation occidentales peuvent, dès la fin de l’été 1945, se regrouper dans des camps qui leur sont spécialement alloués.

Voyages en résistances VIDEOS. Le Chant des Partisans a 70 ans: 5 choses à savoir La première version du Chant des Partisans était écrite en russe À l'origine, c'est Anna Marly -une guitariste d'origine russe, réfugiée à Londres pour fuir l'invasion de la France par le régime nazi d'Hitler- qui compose la musique du Chant des Partisans, en 1942. Dans sa première version, l'hymne des résistants s'appelle Le Chant de la Libération et les paroles sont en russe, parfois précédé d'une traduction lorsqu'Anna Marly le chante à la BBC. Une mélodie sifflée pour passer outre le brouillage allemand et se reconnaître dans le maquis Le refrain du Chant des Partisans a, au début, été sifflé par hasard, par "réflexe". "Je sifflais (Le Chant des Partisans, ndlr) d'abord parce que lorsque vous jouez de la guitare, le réflexe normal est de siffloter (...) j'ai donc sifflé le refrain (à la radio) et on a découvert que c'était justement l'air qui traversait le brouillage ennemi", explique Anna Marly lors d'une interview en 1964 (voir ci-dessous). Un chant de résistance international

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