EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !
(Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Lourdement toxique et souvent mortel Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !" Nom de code In Vivo Pathologies lourdes, tumeurs mammaires
Les OGM pour enrayer la famine? | Marie Allard | Nutrition
«Dans l'ensemble, les OGM procurent des bienfaits, a-t-il affirmé à La Presse, en marge du Congrès mondial des agronomes. Ils sont bons pour les consommateurs, qui paient leurs aliments moins cher; bons pour les agriculteurs, qui augmentent leurs revenus, et bons pour l'industrie, qui fait des profits. Par-dessus tout, ils sont bons parce qu'ils réduisent la famine.» Adoptées très vite malgré la controverse qu'elles suscitent, les cultures génétiquement modifiées occupaient 180 millions d'hectares en 2011. Plus de 80% du coton cultivé dans le monde est génétiquement modifié, comme 75% du soya, 32% du maïs et 26% du canola. Dix milliards de profits Après avoir fait le tour des études sur les OGM, l'économiste est convaincu de leurs avantages. Au total, les cultures génétiquement modifiées ont rapporté 4,2 milliards dollars US en profits supplémentaires dans les pays industrialisés et 5,8 milliards dans les pays en voie de développement, de 1996 à 2009, soutient M.
What to make of the scary GMO study?
I am a strong supporter of labeling GMO foods. Consumers have the right to know. That’s enough of a reason to support California’s Prop. 37. There is no need to muddy the waters with difficult-to-interpret science. My e-mail inbox was flooded with messages yesterday about the new long-term rat study reporting that both GMO corn and Roundup (glyphosate herbicide) increase mammary tumors in mice. The study, led by Gilles-Eric Séralini, concludes: The results of the study presented here clearly demonstrate that lower levels of complete agricultural glyphosate herbicide formulations, at concentrations well below officially set safety limits, induce severe hormone-dependent mammary, hepatic and kidney disturbances… the significant biochemical disturbances and physiological failures documented in this work confirm the pathological effects of these GMO and R treatments in both sexes. For one thing, the study is weirdly complicated. I needed a Table to keep this straight.
Plus de 11 000 Québécois réclament l'étiquetage des OGM | Claudette Samson | Agro-alimentaire
Le député Caire a accepté l'automne dernier de parrainer la pétition du Regroupement québécois contre les OGM (RGcOGM). Mais bien que le gouvernement actuel se soit déjà dit pour un tel étiquetage, il refuse d'aller seul de l'avant en Amérique du Nord. Or, aucune législation n'a encore bougé à cet égard, même si les États sont désormais à l'abri de toutes représailles commerciales grâce à une décision de l'ONU. La situation nord-américaine tranche avec celle prévalant dans d'autres pays. En Europe, l'étiquetage est obligatoire depuis plusieurs années dans plusieurs pays, dont la France. Or, un décret adopté le 31 janvier permettra aux Français de passer à une deuxième étape, avec l'étiquetage «sans OGM». La nuance? De quoi susciter l'envie des militants québécois. L'Europe a fait la démonstration que l'étiquetage ne tue pas les marchés, plaide-t-il également. Chose certaine, dit-elle, la décision de la France «nous donne du jus pour démontrer qu'on n'est pas des extraterrestres».
Do GMO Crops Really Have Higher Yields?
According to the biotech industry, genetically modified (GM) crops are a boon to humanity because they allow farmers to "generate higher crop yields with fewer inputs," as the trade group Biotechnology Industry Organization (BIO) puts it on its web page. Buoyed by such rhetoric, genetically modified seed giant Monsanto and its peers have managed to flood the corn, soybean, and cotton seed markets with two major traits: herbicide resistance and pesticide expression—giving plants the ability to, respectively, withstand regular lashings of particular herbicides and kill bugs with the toxic trait of Bacillus thuringiensis, or Bt. Turns out, though, that both assertions in BIO's statement are highly questionable. Washington State University researcher Charles Benbrook has demonstrated that the net effect of GMOs in the United States has been an increase in use of toxic chemical inputs. That may be true, but it's a long way from "generating higher crop yields with fewer inputs."
OGM : herbicides, mon amour
Près de 80% des OGM cultivés dans le monde sont des cultures résistantes à l’herbicide Roundup. Développées par Monsanto, ces semences génétiquement modifiées doivent permettre de faciliter le désherbage en supportant des pulvérisations de l’herbicide également produit par la firme. Mais une étude de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) publiée en novembre 2011 montre que ce modèle biotech a atteint sa limite, à cause du développement dans les champs de mauvaises herbes également résistantes au Roundup. Aux Etats-Unis, l’apparition de « supers adventices » oblige ainsi les agriculteurs à multiplier les pulvérisations de Roundup, ainsi que d’autres herbicides complémentaires. Les données recensées par l’Inra affiche une augmentation de la consommation d’herbicides depuis l’introduction des OGM. Des OGM développés par les firmes productrices d’insecticides En ce sens, les semences RR® sont victimes de leur succès.
Les cochons pourraient être affectés par l'alimentation OGM | Claudette Samson | Agro-alimentaire
Les résultats de la recherche réalisée sous la supervision de la Dre Judy Carman de l'Institute of Health an Environemental Research à Adelaide en Australie sont publiés dans le Journal of Organic Systems. L'expérience a quant à elle été menée en Iowa, aux États-Unis. Cent soixante-huit cochons ont été suivis de leur naissance jusqu'à un peu plus de cinq mois, soit l'âge normal d'élevage pour leur commercialisation. Outre les effets sur l'utérus susceptibles d'entraîner des problèmes de procréation, les chercheurs ont mesuré un taux d'inflammations sévères de l'estomac des animaux soumis à une diète OGM 2,2 fois plus élevé chez les femmes et 4 fois plus chez les porcs. L'intérêt d'avoir choisi des porcs est qu'il s'agit d'un animal que l'on mange, a indiqué la chercheuse. Les effets négatifs ont été trouvés lors de l'utilisation d'un mélange de céréales (du soya et du maïs) contenant trois OGM différents ainsi que les protéines qu'ils génèrent. Pour le résumé, voir goo.gl/eAzoW