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La légende du roi Arthur

La légende du roi Arthur
L'amour courtois trouve d'abord son épanouissement dans la littérature, puis ses personnages, ses codes et ses images envahissent progressivement le cadre de vie de l'aristocratie. La cour C'est au XIIe siècle, époque d'essor économique et commercial, que la noblesse découvre, à côté des émotions fortes de la guerre, les plaisirs du confort, du luxe, des étoffes rares et des bijoux précieux. Elle se plaît à un raffinement de manières et de sentiments, dont les dames sont les inspiratrices. Ainsi s'élabore un nouvel art de vivre qui s'épanouit dans les cours royales et princières, et qui tient son nom de la vie de cour : la courtoisie. Aliénor d'Aquitaine, mariée d'abord au roi de France puis au roi d'Angleterre, protège les troubadours et favorise l'essor des romans. La poésie lyrique des troubadours Poètes et musiciens, petits chevaliers ou princes puissants ont allié le raffinement artistique au raffinement amoureux. Les romans en vers

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Le rôle de la femme dans l'amour courtois - Les Femmes dans l'Histoire Qui n’a pas entendu parler, lu des ouvrages, ou visionné des réalisations cinématographiques de l’histoire d’amour entre Lancelot, chevalier à la Cour du roi Arthur, et Guenièvre, épouse dudit roi ? Qui n’a jamais entendu les mots « troubadour » et « courtoisie », le nom d’Aliénor d’Aquitaine? Ces termes et dénominations nous sont familiers. Ils nous parlent, résonnent en nous, dans notre inconscient collectif, mais ô combien ils sont confus ! Comment mettre de l’ordre dans ce champ inorganisé d’allusions à notre culture occidentale, si célèbres et pourtant si mal connues ? La première chose que l’on peut en dire, c’est que toutes se réfèrent, plus ou moins directement, à un genre littéraire né à la toute fin du XIè siècle dans le sud de ce qui n’était pas encore la France : l’amour courtois ou, en occitan, la fin’amor.

La légende du roi Arthur Pour décrire les différents moments de l’amour Chrétien de Troyes s’inscrit dans la tradition littéraire développée à la même époque par les romans antiques et par la poésie lyrique. Son originalité est double. D’une part, s’emparant de héros venus d’un univers celtique, il les a dotés de sentiments, leur a inventé des aventures nouvelles et leur a donné une épaisseur psychologique qui les fait sortir de la sphère historique et leur donne un statut véritable de personnage romanesque. D’autre part, tout en connaissant admirablement les modes littéraires en vogue à la fin du XIIe siècle et en particulier l’idéologie courtoise, Chrétien de Troyes prend des positions personnelles et originales. Il place ainsi ses héros, dames ou chevaliers, dans des situations qui génèrent des conflits et des tensions amoureuses, mais qui lui permettent de dépeindre un véritable art d’aimer. Amour et mariage

Histoire de la littérature française des origines à nos jours À partir du XIe siècle dans le sud de la France, et du XIIe siècle dans le nord, la société féodale ajoute une nouvelle valeur à l’idéal chevaleresque : le service d’amour, qui met les préoccupations amoureuses au centre de la vie. La cour imaginaire du roi Arthur dans les romans de la Table Ronde devient le modèle idéal des cours réelles : non seulement le chevalier est brave, mais il a en plus le désir de plaire ; parce que les femmes sont présentes, le chevalier doit avoir des attitudes élégantes, des propos délicats. Dans le service d’amour, pour plaire à sa dame, le chevalier essaie de porter à leur perfection les qualités chevaleresques et courtoises : il doit maîtriser ses désirs, mériter à travers une dure discipline l’amour de sa dame. Cet idéal est bien celui des gens de cour.

La légende du roi Arthur Clerc rompu aux exercices de rhétorique et à la lecture des œuvres d’Ovide en particulier de L’Art d’Aimer, Chrétien de Troyes (ca. 1135-ca. 1185) dépeint avec habileté les différents moments de l’amour. D’un récit à l’autre des personnages sont placés dans des situations diverses : une jeune fille qui avait toujours dédaigné l’amour découvre ce sentiment telle Soredamor dans Cligès, une jeune femme, Fénice, refuse de se donner à son mari parce qu’elle en aime un autre, Laudine, l’épouse d’Yvain, est désespérée que son mari ait oublié de la rejoindre au terme d’un an, Énide se lamente que son mari, Érec, oublie ses devoirs guerriers pour rester avec celle par amour… Cette diversité romanesque correspond à des approches successives de la vérité humaine. De la beauté naît l'amour

Assemblée nationale ~ Bibliothèque: ouvrages remarquables Le Roman de la Rose Consulter le manuscrit Le Roman de la Rose est l’une des œuvres maîtresses du Moyen–Age ; son influence a été immense et s’est prolongée bien au-delà du XIIIe siècle. Ce roman, considérable par son ampleur, par sa richesse et par l’importance du nombre de ses lecteurs, comprend deux parties très différentes composées, à une quarantaine d’années d’intervalle, par deux auteurs distincts : Guillaume de Lorris et Jean de Meung. Guillaume de Lorris compose le début du roman vers 1230 et le laisse inachevé à cause de son décès précoce.

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