La planète Jupiter Les autres satellites, plus petits, sont, par ordre de distance croissante à la planète : Métis, Adrastée, Amalthée, Thébé, Léda, Himalia, Lysithée, Elara, Ananké, Carme, Pasiphaé et Sinopé. En 1999, un nouveau satellite a été découvert : Callirrhoé (S/1999/J1). Puis onze ont été découverts en 2000 : Thémisto, Kalyké, Iocasté, Érinomé, Harpalyké, Isonoé, Praxidiké, Mégaclité, Taygèté, Chaldéné (S/2000 J1 à J10) et S/2000 J11. Fin 2001, douze nouveaux satellites ont été découverts : Autonoé, Thyoné, Hermippé, Eurydomé, Spondé, Pasithée, Euanthé, Calé, Orthosie, Euporie et Aitné (S/2001 J1 à J11). En 2002, un satellite a été découvert : Arché (S/2002 J1). En 2003, vingt-trois nouveaux satellites ont été découverts : S/2003 J1 à J23, portant leur nombre total à soixante-trois. Les satellites de Jupiter ont également fait l'objet de nombreuses découvertes (comme celle de volcans en activité sur Io). Photos : NASA/JPL Les anneaux : Les anneaux de Jupiter sont dynamiques. Revue de Presse : Liens :
Planète Jupiter-Planète Astronomie : planètes et satellites du système solaire L'atmosphère de Jupiter est composée d'environ 86% d'hydrogène et de 14% d'hélium. Elle contient également des traces de méthane, de vapeur d'eau, d'ammoniac. On trouve également des quantités négligeables de carbone, d'éthane, de sulfure d'hydrogène, de néon, d'oxygène, de phosphure d'hydrogène et de soufre. Cette composition est très proche de celle supposée de la nébuleuse planétaire qui aurait donné naissance au système solaire. On pense également que l'atmosphère de Jupiter comporte trois couches de nuages distinctes. L'atmosphère externe de Jupiter subit une rotation différentielle, remarquée pour la première fois par Jean-Dominique Cassini en 1690. Focus : Jupiter Jupiter est la plus grosse planète du système solaire : elle pourrait contenir 1 300 fois la Terre, et sa masse représente 2 fois ½ celle des 8 autres planètes réunies. Composée d’hydrogène et d’hélium, Jupiter est une planète essentiellement gazeuse. Son centre pourrait toutefois comporter un petit noyau solide. Contrairement aux petites planètes du système solaire, elle a conservé son atmosphère primitive. Tourbillons, orages, éclairs, aurores polaires… Sa célèbre tâche rouge témoigne de nombreux phénomènes météorologiques. Jupiter, entourée de ses 4 plus grosses lunes : Io (gauche), Europe (centre), Ganymede (en bas au centre), et Callisto (en bas à droite). Les vents forts en surface (jusqu'à 400 km/h), résultat de sa forte vitesse de rotation, donnent à la planète sa structure en bandes colorées, la couleur étant attribuée à la présence de cristaux composés notamment de phosphore, de soufre ou d'azote. Position de Jupiter dans le système solaire
Jupiter Jupiterpar Vincent Molletpublié le 29 mars 2002, mis à jour le 22 juillet 2006 Avec un diamètre de 142.984 km, soit plus de 11 fois celui de la Terre, Jupiter est la plus grande des planètes du système solaire. Parcourant son orbite en 11 ans et 314 jours à une distance moyenne d'environ 779 millions de km du Soleil, elle est la cinquième planète à partir de celui-ci et la première des planètes géantes gazeuses. Sa composition d'hydrogène et d'hélium est similaire à celle d'une petite étoile et, de fait, si Jupiter avait été entre 50 et 100 fois plus massive, des réactions de fusion nucléaire auraient pu s'y dérouler, et auraient fait d'elle une étoile plutôt qu'une planète. Au niveau du cœur de Jupiter, probablement sous forme liquide, la pression pourrait atteindre 30 millions de fois la pression atmosphérique terrestre ! Jupiter possède un champ magnétique extrêmement important qui forme une zone appelée magnétosphère dont le volume vaut un million de fois la magnétosphère terrestre.
Jupiter (planète) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Jupiter. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Comme sur les autres planètes gazeuses, des vents violents, de près de 600 km/h, parcourent les couches supérieures de la planète. La Grande Tache rouge, un anticyclone qui fait trois fois le diamètre de la Terre, est une zone de surpression qui est observée au moins depuis le XVIIe siècle. La haute atmosphère de Jupiter est composée à 93 % d'hydrogène et 7 % d'hélium en nombre d'atomes, ou à 86 % de dihydrogène et 13 % d'hélium en nombre de molécules. Par mesures infrarouges et ultraviolettes, des traces de benzène et d'autres hydrocarbures ont également été détectées[6]. Si Jupiter était plus massive, on pense que son diamètre serait plus petit. Des exoplanètes beaucoup plus massives que Jupiter ont été découvertes[16].