Comprendre l'apprentissage pour enseigner Nous partirons de l’un de nos principes : Enseigner, c’est mettre en place des situations (des dispositifs, des situations-problèmes, des activités … et pourquoi pas un bon exposé de synthèse) dans lesquelles l’étudiant(e) pourra apprendre. Ce « pourra » marque son intentionalité et une certaine indétermination. Nous nous baserons aussi sur une vidéo » Teaching teaching & Understanding understanding » qui tout à la fois inspire et illustre notre propos. « Teaching Teaching & Understanding Understanding » is an award-winning film about university and tertiary teaching generally. Le livre peut être examiné sur Scribd : Teaching for Quality Learning at University on Scribd Bien. I. Le défi pour l’enseignant est d’engager Robert dans un apprentissage en profondeur. Quelques points de cette première partie dont je vous propose un développement à présent (le point de vue des étudiants) : - Apprentissage en surface et en profondeur 1. - Les motivations à apprendre Retour aux 20 items II. III. IV.
«Les facteurs psychologiques de la réussite et de l'échec chez les étudiants : comment aider les étudiants à réussir» «Les facteurs psychologiques de la réussite et de l'échec chez les étudiants : comment aider les étudiants à réussir» Franck Amadieu (maître de conférences en psychologie cognitive, Université de Toulouse II-Le Mirail, rattaché à l'équipe de recherche « Apprentissages, Métacognitions et Motivations » (Axe B) du Laboratoire CLLE-LTC (UMR 5263) du CNRS). Pour éclairer les interrelations pédagogie université numérique, la Mission Numérique pour … (Plus d'info)l'Enseignement Supérieur (MINES) du MESR met en place un cycle annuel de conférences centrées sur la thématique « Pédagogie universitaire numérique ».Ces conférences s'adressent à un large public concerné et intéressé par les questions de pédagogie et d'usages du numérique dans l'enseignement supérieur : enseignants chercheurs, ingénieurs pédagogiques, responsables et intervenants de services universitaires de pédagogie ou de services TICE, responsables de formation ...
N°20 - Octobre 2014 Octobre 2014 L’autonomie de l’élève : émancipation ou normalisation ? sous la coordination de Pierre PÉRIER Lire le numéro Lire le sommaire Lire les résumés en français Lire les résumés en anglais "Nos sociétés démocratiques ont progressivement érigé l’autonomie individuelle en valeur suprême et en levier d’émancipation, même si d’aucuns soulignent les nouvelles formes d’encadrement et de contrôle qu’une telle norme permet insidieusement de mettre en oeuvre. JULIE DELALANDE - Des enfants acteurs de leur vie ? JEAN-CLAUDE QUENTEL - L’autonomie de l’enfant en question NICOLAS GO - Sans cesse redessiner les gestes d’émancipation PIERRE PÉRIER - Autonomie versus autorité : idéal pédagogique ou nouvelle forme de domination ? GERALDINE BOZEC - Émanciper et conformer : les tensions de la socialisation civique à l’école primaire CHRISTOPHE JOIGNEAUX - L’autonomie à l’école maternelle : un nouvel idéal pédagogique ? RENAUD HÉTIER - De la culture scolaire à la culture du lien Varia PHILIPPE A. PHILIPPE A.
Méthodes pédagogiques : plaidoyer pour l’apprentissage profond Au milieu des années 1970, quelques chercheurs ont élaboré la théorie de l’apprentissage profond. Ils soulignaient l’importance pour les étudiants d’exercer leur pensée critique, de créer du lien entre les concepts et de relier les nouvelles notions aux connaissances dont ils disposaient. Un ensemble de démarches qui correspond bien à ce qui se passe lorsqu’on utilise les cartes mentales, conceptuelles ou argumentaires. Cela fait maintenant quelques années (doux euphémisme !) que je travaille comme formateur et enseignant. J’ai pu m’adresser à des publics aussi divers que des adolescents en difficulté – en anglais ou plus généralement en méthodes de travail – qu’à des demandeurs d’emploi en recherche de nouvelles opportunité ou des ingénieurs d’une entreprise pétrochimique multinationale, pour ne citer que quelques cas. Quelques années aussi que je recherche inlassablement outils et méthodes pédagogiques pour leur offrir le meilleur et surtout pour les aider à réaliser leur potentiel.
Les fonctions cognitives de l'enfant et leurs dysfonctionnements L’INSERM a organisé et mis en ligne en 2013 un séminaire de formation qui explique, pour les parents et les enseignants, le cerveau de l’enfant, ses principales fonctions cognitives, et la manière dont elles peuvent dysfonctionner chez certains enfants “dys”. Destiné aux associations de parents concernées par les troubles de la cognition chez l’enfant, ce séminaire de formation est organisé à l’initiative de la Mission Inserm Associations. Il a été conçu et animé par Michèle Mazeau, médecin en rééducation, spécialisée en neuropsychologie infantile et Pierre Laporte, psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie, docteur en psychologie. seminaires-de-formation-ketty-schwartz Le Cerveau, organe d’apprentissage, avec Michèle Mazeau & Pierre Laporte Accéder à la vidéo Le langage oral, avec Michèle Mazeau Accéder à la vidéo Les fonctions du langageLangage et parole lLa “boite à outils” dont disposent les bébésLe mamalais, le babillage….Les troubles du développement du langage
Le centre de ressources en langue (CRL) : de l'idéel au réel (Albero, 2010 Le centre de ressources en langue (CRL) : Un dispositif aux marges de la reconnaissance académiqueUn constat apparaît souvent en creux dans les entretiens : celui du rapport estimé déficitaire, entre investissement personnel, reconnaissance institutionnelle et déroulement de carrière. Quand des enseignants-chercheurs choisissent de s’intéresser à la formation des étudiants, ils ont le sentiment de se marginaliser dans une institution pour laquelle la transmission et la production des connaissances compte beaucoup plus que sur son partage social. Modes de recrutement, reconnaissance du milieu, évaluation de l’activité professionnelle et validation des compétences : tout concourt à orienter l’activité des personnels vers la recherche plutôt que vers l’enseignement. Le statut pratique attribué à la pédagogie diminue encore le prestige de ceux qui s’y intéressent. Cette approche ternaire aide à saisir de façon plus précise plusieurs aspects des CRL.
Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l'objet le plus complexe de l'univers connu, et c'est de sa compréhension que dépendra l'avenir de nos technologies futures et singulièrement l'intelligence artificielle et la robotique. A l'Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l'architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d'une conférence à Bordeaux, lors d'un atelier organisé conjointement par l'expédition Bodyware de la Fing et l'Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l'esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s'attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante
Cognition, cerveau, éducation. Une sélection de contributions et d'idées entre recherche et application Sciences cognitives et éducation. Journées organisées par le Ministère de l'EducationNationale avec la Chaire de Psyshcologie Expérimentale du Collège de France La recherche accorde une place de plus en plus importante à l'appréhension des mécanismes cognitifs appliqués à l'éducation et il paraît essentiel de confronter les résultats majeurs de ces études scientifiques aux pratiques d'enseignement en classe. En effet, connaître le fonctionnement psychique et cognitif de l'élève est fondamental pour l'enseignant en ce que cela lui permet d'adapter son enseignement et de créer des conditions optimales d'apprentissage. Consulter la page dédiée au séminaire sur le site web du CRDP de Paris Sciences cognitives et éducation. Programme Présentation (Jean-Michel Blanquer) vidéo Les grands principes de l'apprentissage (Stanislas Dehaene) vidéo support Quels sont les mécanismes par lesquels l’éducation modifie le cerveau de l’enfant? Notre système cognitif se caractérise par une double contrainte.
Cheap and fast---but is it good? Human linguistic annotation is crucial for many natural language processing tasks but can be expensive and time-consuming. We explore the use of Amazon's Mechanical Turk system, a significantly cheaper and faster method for collecting annotations from a broad base of paid non-expert contributors over the Web. We investigate five tasks: affect recognition, word similarity, recognizing textual entailment, event temporal ordering, and word sense disambiguation. For all five, we show high agreement between Mechanical Turk non-expert annotations and existing gold standard labels provided by expert labelers. For the task of affect recognition, we also show that using non-expert labels for training machine learning algorithms can be as effective as using gold standard annotations from experts. We propose a technique for bias correction that significantly improves annotation quality on two tasks.
Pour un usage réfléchi des neurosciences en pédagogie | Learning Sphere Ce billet est en écho aux billets de Dominique Gros sur ce site et suite à un commentaire d’un de mes contacts sur Google Plus que je reproduis ici : « une légère peur de voir que les neurosciences renforcent la pédagogie de notre « ancien temps », des instituteurs et du béhaviorisme… N’y a-t-il pas eu des théories constructivistes et socio-constructivistes : comment se retrouvent-elles dans les neurosciences ? je m’interroge… » Une compréhension de la neuroscience qui s’arrêterait à identifier des comportements, à les taxonomier, à catégoriser les individus et à automatiser-industrialiser leurs formations en fonction de ces éléments risquerait de réactiver les modèles pédagogiques anciens (académique, béhaviorisme) dont on connait les nombreuses limites. Dès lors qu’on se servirait des neurosciences pour évacuer la relation humaine, indispensable à la formation, on s’exposerait aux plus graves dérives. Mais l’individualisation ne suffit pas.
Toucher pourconnaître et apprendre - 1. Sciences cognitives et l’éducation Pour l’un des premiers historiens de cette discipline, les sciences cognitives sont « […] une tentative contemporaine, faisant appel à des méthodes empiriques pour répondre à des questions épistémologiques fort anciennes, et plus particulièrement à celles concernant la nature du savoir, ses composantes, ses sources, son développement et son essor » (Gardner, 1993, p. 18). Il est donc légitime que les sciences cognitives s’intéressent à l’école, milieu dans lequel le savoir et sa construction ont une place centrale. Les sciences cognitives sont un ensemble de disciplines : la psychologie (générale, sociale et du développement), la philosophie, la linguistique, l’anthropologie, l’informatique (et plus particulièrement l’intelligence artificielle), et enfin les neurosciences. Ces disciplines ne nous intéressent pas ici en tant que telles, mais en ce qu’elles produisent des explications, prédictions, simulations d’objets et d’événements inscrits dans un milieu particulier, l’école.
Pratiques de classe et autorité La sixième conférence de consensus organisée par l’IUFM de Créteil a voulu faire le point sur ce que les chercheurs peuvent dire sur cette question, avec le souci d’être utile aux enseignants en montrant la complexité des pratiques et des enjeux, la vanité des solutions simples [2]. Les formateurs intervenant auprès des enseignants du second degré, en formation initiale et continue, avaient été fortement interpelés en ce début d’année scolaire 2009 par la mise en place par le rectorat de Créteil de formations à la tenue de classe à l’intention des enseignants nouveaux titulaires, d’où le thème retenu pour cette conférence de consensus 2010 [3].Certes, les situations d’urgence rencontrées par ces enseignants, notamment les débutants, confrontés aux discours de la société civile et des médias sur l’école et sur les insuffisances de la formation dispensée jusque-là peuvent les pousser à solliciter des réponses immédiates. Que répondre à la demande de « recettes » ? Un métier sous tension
P.P.R.E. : l'aide aux apprentissages - Stratégies d'apprentissage L'Inspection Générale liste un certain nombre de stratégies d'apprentissage, à travers quelques questions relatives à la façon dont l’élève construit ses apprentissages et les met en oeuvre ; parmi lesquelles : “ - Parvient-il à choisir une procédure efficace, qu’elle soit personnelle ou experte, et à mobiliser ce qu’il sait pour répondre à une question nécessitant une prise d’initiative ? - Quelles formes de raisonnements ou de démarches défectueuses peuvent l’amener à développer des conclusions inexactes, ou obtenir un résultat erroné même à partir d’éléments exacts ? - Quel est le comportement de l’élève par rapport aux erreurs qu’il commet, est-il capable de les repérer, d’en analyser l’origine ou les origines ?” Les opérations intellectuelles Pour développer une compétence, il est nécesssaire d'avoir une idée des opérations mentales qu'implique cette compétence. La déduction, procédant de la logique formelle, est l'opération la plus rigoureuse et la plus économique.