Bernard Maris, un humaniste, un penseur critique de l’économie dominante Bernard Maris, économiste reconnu, universitaire, écrivain, essayiste, journaliste, a été assassiné le 7 janvier avec plusieurs de ses amis de Charlie Hebdo. Il a été une personnalité marquante de la pensée économique contemporaine ; ses choix iconoclastes l’ont conduit à pourfendre inlassablement l’économie standard et à dénoncer ses impostures. Acteur et penseur de son temps, dans une société soumise à des évolutions très puissantes depuis les années 1980 et à une crise sans précédent depuis le milieu de la dernière décennie, il s’est attaché, sans relâche à participer à la tâche indispensable de l’examen des idées, des institutions, des pratiques, des discours. Un universitaire engagé En 1990, il rejoint le Laboratoire d’étude et de recherche en économie de la production (Lerep), qui deviendra le Lereps (Laboratoire d’étude et de recherche sur l’économie, les politiques et les systèmes sociaux) en 1998, où il restera pendant huit ans. « Meilleur économiste » Un antilibéral Keynésien
40 ans des sciences de l’éducation. L’âge de la maturité ? Questions vives Responsable : Alain Vergnioux Notice de l’ouvrage Ouverture Gaston Mialaret : Les origines et l’évolution des sciences de l’éducation en pays francophonesTélécharger cet article en PDF De la psychopédagogie à la recherche éducationnelle Présentation – Thierry Piot : Évolution des questionsTélécharger cet article en PDF Marguerite Altet : De la psychopédagogie à l’analyse plurielle des pratiquesTélécharger cet article en PDF Historiquement, les sciences de l’éducation se sont constituées sur un fond ancien reposant, du côté de l’Université, sur le projet d’une science de l’éducation et la conception durkheimienne de la pédagogie comme théorie pratique et, institutionnellement, dans les Écoles normales, sur l’élaboration d’une discipline composite, la psychopédagogie, dont l’enseignement était confié à des professeurs de philosophie. Gérard Sensevy : Didactique et sciences de l’éducation : une reconfiguration ? Nouveaux terrains, nouveaux territoires La sociologie L’histoire La psychologie
Bernard Maris, la disparition d’un économiste passionné Celui qu’on surnommait “Oncle Bernard”, économiste anti-libéral, à la fois chroniqueur et actionnaire de “Charlie Hebdo”, a été tué dans l’attentat de ce mercredi 7 janvier. Déjà on se frottait les mains à l'idée de l'entendre, dans un débat, défendre son avis sur Soumission, le livre de Michel Houellebecq dont tout le monde parle depuis deux jours. Dans la dernière livraison de Charlie Hebdo, ce mercredi, Bernard Maris, le tenait d'ailleurs pour un « pur chef d'œuvre ». Peut-être que le journaliste des Echos Dominique Seux, vendredi sur France Inter, à l'heure du traditionnel duel verbal entre les deux éditorialistes, aurait trouvé matière à le taquiner ; lui qui avait décelé dans la prose de l'écrivain désabusé, qu'il tenait pour l'un des plus grands du siècle, une critique visionnaire du monde libéral – au point de lui consacrer un ouvrage, Houellebecq économiste, paru l'an dernier.
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