Ukraine : les diplomates canadiens et russes s'écharpent sur Twitter « La géographie peut être difficile ». Alors pour « aider » les soldats russes présents sur le territoire ukrainien – et dont Moscou affirmait qu'ils avaient franchi la frontière par erreur – la délégation canadienne à l'OTAN a publié sur Twitter une carte de la région, montrant deux zones : «la Russie » et « pas la Russie ». La géographie peut être difficile. Le ton n'est pas classique pour une délégation diplomatique. Mais au-delà de la moquerie, la carte publiée par les diplomates canadiens pose un autre problème aux officiels russes : elle montre en effet la Crimée, annexée par Moscou au terme d'une guerre éclair cette année, comme ne faisant pas partie de la Russie. Les représentants russes à l'OTAN ont donc répliqué, sur le même ton, en publiant leur propre carte, expliquant vouloir « aider leurs homologues canadiens à rattraper leur retard en géographie contemporaine » : Ils ont cependant commis un faux pas dans leur réponse.
La cartographie, entre science, art et manipulation, par Philippe Rekacewicz « C’est inacceptable ! Monsieur le président, je refuse que nous poursuivions si nous devons garder comme base de travail le document que vous venez de nous soumettre ! » Nous sommes à Prague, en 2002, à la fin d’un forum économique international sur la gestion de l’eau en Eurasie. Le représentant azerbaïdjanais vient de découvrir une carte du Caucase dont les frontières laissent penser que le Haut-Karabakh – objet d’une guerre meurtrière entre Azerbaïdjanais et Arméniens – est rattaché à l’Arménie. Or Bakou le considère comme un territoire occupé faisant partie intégrante de l’Azerbaïdjan et juge illégitime toute autre représentation que celle-ci. On aurait pu en rester là. Taille de l’article complet : 4 000 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le site. Accès sans abonnement
FICHE METHODE : Créer un fichier KMZ avec Google earth FICHE METHODE : Créer un fichier KMZ avec Google earth Ces fichiers KMZ, propres à l'application Google Earth, sont des documents compressés (type fichiers zip) qui contiennent toutes les données mises en place dans le dossier de travail, sous formes de couches superposées, ainsi que les photos de terrain, les explications que l'on a pu rajouter et avec un angle de vue à l'affichage qui sera celui que vous aurez choisi. Lorsque ce fichier KMZ est transmis et ouvert sur un ordinateur différent (sur lequel doit être installé Google Earth), le destinataire retrouve toutes les données du créateur du KMZ. 1- Créer un dossier de travail Sur l'écran de visualisation, afficher un endroit que vous souhaitez retrouver ensuite facilement dans la partie "Lieux". 2- Ajouter des repères de lieux particuliers (arrêts, affleurements, gisement, points remarquables...) Cliquer droit dans la partie gauche sur le nom du dossier créé (NOM X NOM Y) et ajouter un "repère". Quitter en cliquant OK. Retour
McArthur Avez vous déjà regardé une carte du monde à l’envers ? Le premier à l’avoir fait officiellement, c’est l’australien Stuart McArthur, qui en avait marre de voir son pays en bas a droite de la carte, dans l’hémisphère sud, généralement considéré comme pauvre,contrairement au nord, qui abrite la plupart des pays dit « développés ». Il a donc retourné la carte, et placé l’Australie au centre. Cette carte nous rappelle que l’on peut facilement voir les choses différemment, selon le point de vue duquel on se place.Ici, on a vraiment l’impression de découvrir un nouveau monde. la carte du monde à l'envers La carte du monde nous est toujours présenté avec le nord en haut, et nous nous sommes habitués à cette convention, mais regarder le monde dans l’autre sens, à l’envers, est tout aussi correct. Combien de temps avez vous mis pour retrouver la France ?
Gapminder: Unveiling the beauty of statistics for a fact based world view. Philippe Rekacewicz : « Je fais des cartes en colère » - Métaphores Le cartographe du Monde diplomatique raconte comment il conçoit son travail, ce qui déclenche la création d’une nouvelle carte, la représentation des vraies frontières, le choix de dessiner à la main... Rencontre à Aubagne à l’occasion de Mondissimo. C’est lui qui, depuis 1988 est le maître des cartes au Monde diplomatique. Dans un journal qui ne publie presque jamais de photos et qui illustre ses articles par des reproductions de tableaux, les cartes géopolitiques apportent une touche de couleurs plutôt bienvenue. Elles mettent en perspectives des données complexes, parfois mieux que les (très) longs articles qu’elles accompagnent. Mais Philippe Rekacewicz fait mieux que ça. Quand on lui demande ce qui déclenche chez lui la nécessité de faire une carte, il répond tout simplement : « la colère. Quand il définit ce qu’est à son sens la cartographie, Philippe Rekacewicz parle d’abord d’une réflexion collective, puis de vision : « une carte doit montrer ce qui n’est pas visible.
Géographie - Une étude de cas pour introduire le chapitre sur la mondialisation : le voyage d'un porte-conteneurs, Chine-Europe. Le parcours : Le voyage d'un porte-conteneurs La fiche de travail : f_trav_conteneur Le fonds de carte : fonds-conteneur - Une introduction à la puissance américaine Le parcours : Puissance_americaineLa fiche de travail : f_trav_puissanceEULe fonds de carte des E-U dans le monde : fonds_puissanceLe fonds de carte du territoire américain : fonds_puissance2 - Les caractéristiques d' une métropole américaine. Le parcours à travers San Francisco La fiche de travail : f_travSF Worldmapper, des centaines de cartes du monde sur Internet Introduction: planisphères et représentations de la Terre À une époque de fréquents déplacements intercontinentaux, de la diffusion d’Internet, de la contraction de l’espace, pourquoi pensons-nous encore le monde principalement par la boussole et la distance? L’espace est, à l’évidence, contracté de manière différenciée par les infrastructures et les technologies de la communication. Ces considérations ont poussé les participants au projet Worldmapper à développer une cartographie statistique fondée sur les anamorphoses. Méthode de construction et lecture des anamorphoses Toutes les variables dans Worldmapper sont, comme nous l’avons dit, des indicateurs de masse (par exemple le nombre de cas d’une maladie); il n’y a pas de carte relative à des taux (le nombre de cas d’une maladie pour 1 000 habitants). La lecture n’a, en toute rigueur, de sens que carte par carte: on y lit la distribution mondiale d’une variable et d’une seule. Quelques conventions cartographiques Les sources Traductions
Des grilles de lectures (géo-économique, géopolitique, géoculturelle, géo-environnementale) pour comprendre le monde Voici une manière synthétique de guider les élèves de TL/TES pour le chapitre 1 de l’année "Des cartes pour comprendre le monde" du thème 1 " Clés de lecture d’un monde complexe". Le manuel de référence est le MAGNARD GEOGRAPHIE (ISBN 978-2-310-06453-9). Les lectures géo-économique, géopolitique, géoculturelle et géo-environnementale du monde sont successivement envisagées selon la même approche : 1. 2. 3. = Synthèse des étapes 1, 2 : En quoi la carte-référence donne-t-elle une vision incomplète du monde ? 4. = Synthèse de l’étape 3 : En quoi ces documents complètent-ils la vision du monde ? 5. 6. 7. 8.
Nouveaux regards cartographiques sur la mondialisation La mondialisation lance de nombreux défis à la représentation cartographique. On pourra citer, sans prétendre à l'exhaustivité, l'interrogation sur la projection cartographique pour restituer les multipolarités du Monde, sur les découpages pertinents (États, continents) pour en rendre compte, sur la représentation des interdépendances dans des dynamiques multiscalaires aux temporalités différenciées. Du local au global ou vice-versa, les enchevêtrements d'échelles et les intégrations différenciées, tant de degré que de nature, ont-ils conduit à saisir autrement ce processus majeur de l'organisation du monde contemporain ? Les techniques numériques associées à de nouveaux modes de représentation cartographique permettent-elles de rendre compte des multiples formes de la mondialisation ? Quelles sont les limites et les atouts de la représentation cartographique de la mondialisation ? Le défi de la mondialisation dans l'analyse géographique a-t-il permis d'en renouveler la cartographie ?