Les acquis d'apprentissage pour évaluer et concevoir la formation - webinar du 11/12/12 L'UCL (l'Université Catholique de Louvain) a adopté le concept des acquis d'apprentissage (learning outcomes) que l'Union européenne promeut désormais.Il s'avère être non seulement une méthode d'évaluation efficace mais aussi une trés bonne façon de concevoir, pratiquement, le programme de formation en partant de la définition des résultats d’apprentissage attendus. Nous invitons les membres et abonnés à une web-conférence sur ce thème le 11 décembre 2012 de 14 à 15h. Sylviane Bachy, doctorante et conseillère en techno-pédagogie à l'Institut de pédagogie universitaire et des multimédias pour les enseignants de l'UCL, nous montrera comment l'UCL utilise les acquis d'apprentissage. Un second intervenant (à confirmer) pourrait témoigner de l'application de cette méthode. Jacques Fayet, consultant CEGOS, animera la séance. Inscrivez-vous en ligne (avant le jour prévu) au webinar du 11 décembre (14h-15h) :
COMPETICE Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye définit tout acte pédagogique comme l’espace entre trois sommets d’un triangle : l’enseignant, l’étudiant, le savoir. Derrière le savoir se cache le contenu de la formation : la matière, le programme à enseigner. L’enseignant est celui qui a quelques enjambées d’avance sur celui qui apprend et qui transmet ou fait apprendre le savoir. Quant à l’étudiant, il acquiert le savoir grâce à une situation pédagogique, mais ce savoir peut être aussi du savoir-faire, du savoir-être, du savoir agir, du faire savoir… Les côtés du triangle sont les relations nécessaires à cet acte pédagogique : la relation didactique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec le savoir et qui lui permet d’ENSEIGNER, la relation pédagogique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec l’étudiant et qui permet le processus FORMER, enfin la relation d’apprentissage est le rapport que l’élève va construire avec le savoir dans sa démarche pour APPRENDRE.
Evaluer l’ensemble d'un dispositif FOAD Média T Les spécificités des formations ouvertes et à distance nous invitent à renforcer nos stratégies d’évaluation (cf. « Les 7 piliers de l'auto-formation accompagnée – Philippe Carré»). Il s’agira alors d’analyser : La stratégie technico-pédagogique évaluer, un vecteur de développement de l'autonomie ;la nécessité pour l'apprenant dans tout système formel d'apprentissage de se repérer dans sa progression ;une référence sociale dans un dispositif individualisé (se positionner vis à vis des autres : source de motivation) ;la prégnance des étapes de positionnement pour structurer une navigation individualisée. Le dispositif technique l’efficience de la plateforme de téléformation (accès aux ressources, relation avec les formateurs à distance) ;les unités d'apprentissages (ressources multimédias) ; réponse aux objectifs et "densité" (niveau de mobilisation de l’apprenant) ; Schéma de synthèse
L'évaluation des compétences et l'importance du jugement Auteur : Gérard Scallon, Professeur associé, Faculté des sciences de l'éducation, Université de Montréal Pendant plusieurs années et jusqu’à ce jour, les pratiques d’évaluation des apprentissages se sont accommodées sans trop de peine aux concepts de mesure et d’évaluation et elles se sont même développées malgré une certaine confusion entre les termes. L’évaluation est devenue une réalité qui englobe une foule d’opérations, et ce, sans que celles-ci ne fassent nécessairement appel au jugement des personnes qui évaluent. La pratique des examens objectifs, caractérisés par des tâches précises comme répondre aux questions à choix multiple, jouit d’une tradition solidement établie. Les résultats chiffrés obtenus à plusieurs examens sont traités arithmétiquement pour se fondre dans un résultat total qu’il reste à interpréter et à utiliser dans une mécanique de certification. Dans la vie courante, toute information se limite à une donnée stérile si elle ne repose pas sur le jugement.
Evaluer qualité cours en ligne + dispositifs (learn-on-line.be) La qualité d'un dispositif eLearning dépend d'une multitude de facteurs : l'analyse des besoins, le choix des méthodes d'apprentissage et des modes d'évaluation, la qualité de la réalisation, l'originalité des activités d'apprentissage, la scénarisation, le découpage et la modularisation, la qualité rédactionnelle, la pertinence du contenu, le design, l'ergonomie et le graphisme, le choix des outils de communication, l'efficacité du tuteur, etc. Le Laboratoire de Soutien à l'Enseignement Télématique (voir le site de l'Université de Liège a développé une grille de critères de qualité eLearning . L'utilisation de cette grille peut s'avérer bénéfique : - si vous êtes dans un processus de conception et de création d'un cours en ligne afin de baliser votre réflexion ; - si vous êtes dans une situation de choix face à des cours existants afin d'évaluer les cours proposés. Le Label Qualité eLearning de l'Agence Wallonne des Télécommunications (AWT) 1.
Evaluer la formation « blended » (mixte) Formation « blended », formation « mixte »: des expressions qui désignent des dispositifs de formation intégrant plusieurs modalités de formation. Est dite « blended » une formation qui intègre au moins deux modalités parmi lesquelles du présentiel, de la formation en ligne (modules e-learning, formation synchrone via le web, site collaboratif…), des séquences d’apprentissage en situation de travail planifiées et accompagnées … Comment composer le mix idéal? Existe- t-‘il des méthodes pour évaluer la qualité du mix? Ce n’est pas tant chaque modalité en elle-même qui compte, que la qualité de la conception du dispositif La « meta-analyse » (démarche statistiques combinant les résultats d’une série d’études indépendantes sur un problème donné, wikipedia) de 355 études montre que le facteur d’apprentissage le plus important est la qualité de la conception, plus que la modalité – présentiel ou formation en ligne (T§D, avril 2012). Mais où est le blended? Le blended vu par les apprenants