» Prédation de l’innovation : une exception française ? Charles Nouÿrit « La France, n’a pas de pétrole mais a des idées », disait Valéry Giscard d’Estaing en 1978. En 2013, la tendance semble être au pillage des idées par les Grands Groupes français. Depuis quelques années, le quotidien d’entrepreneurs de jeunes pousses innovantes commence à ressembler davantage à un cauchemar qu’à un rêve. Au cours de l’année 2012, nous avons vu des entreprises innovantes être victimes des « méthodes » de certains Grands Groupes français qui s’apparentent à la prédation plus qu’au partenariat. Le schéma classique consiste, pour ces Grands Groupes, à « travailler » quelques temps avec une startup, juste assez longtemps pour en tirer le maximum d’informations, puis à lancer leur propre service, laissant « mourir » leur jeune partenaire. Il est facile d’en citer cinq qui ont subi ces déboires en 2012. Trois points fondamentaux pourraient constituer le socle d’une telle charte : la confiance, le temps et l’argent. La confiance Le temps L’Argent Charles Nouÿrit
Initiative fédérale pour un Revenu de Base Inconditionnel Le revenu de base inconditionnel (RBI) est un versement mensuel par une caisse publique, à chaque individu, d'une somme d'argent suffisante pour couvrir les besoins de base et permettre la participation à la vie sociale, comme une rente à vie. C’est la concrétisation d’un droit humain fondamental. L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de vie, etc. Le revenu de base n’est pas une prestation sociale et ne doit pas être confondu avec le salaire minimum, l’assurance chômage, l’aide sociale ou toute autre prestation attribuée de manière conditionnelle. Le revenu de base, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Le revenu de base est donc : Découpler activité professionnelle et revenu, une nécessité
The perks of being gainfully unemployed It was just getting dark the night of November 1, 1999 as I locked my bike outside my Ithaca apartment, walked inside and learned from my roommate that Bob, my then-fiancée, had been trying to reach me. He was waiting at my parent’s farm for my call. The new house we’d just purchased up the road from my parents, two hours away from where I was attending grad school, didn’t yet have a telephone. I went into my room, sat down at my desk and dialed. Bob answered on the first ring. “Hi sweetie!” My world was suddenly turned upside-down. I finished the Ph.D. Gainful unemployment is slightly different from radical homemaking, although the two strategies used together make for a dynamic synergy. Essentially, gainful unemployment is a diversified income strategy. We realize now that we were never more insecure than when we counted on job security for our survival. With gainful unemployment, a livelihood comes from a variety of sources. Shannon Hayes wrote this article for YES!
Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie - Réduction des inégalités De Milton Friedman à James Tobin, l’idée d’un revenu minimum garanti suscite l’intérêt de nombreux économistes depuis quarante ans, mais n’a jamais vraiment été appliquée, à part sous la forme de programmes expérimentaux... mais néanmoins riches d’enseignement. Une des expériences les plus récentes et abouties à ce jour de mise en place d’un revenu garanti a été impulsée par la Namibian Basic Income Grant Coalition (Coalition namibienne pour le revenu de base), dans un village de Namibie. Durant deux années (2008-2009), les 930 villageois de moins de 60 ans d’Otjivero-Omitara, recevaient ainsi un revenu de base mensuel (BIG, pour Basic Income Grant) représentant l’équivalent de 9 euros par mois, sans aucune autre condition que celle d’habiter le village et alors qu’un tiers des Namibiens vivent avec moins d’un dollar par jour. L’économie locale dynamisée Comme le montre le graphique ci-contre, les chercheurs sur place ont observé une croissance des revenus des habitants d’Otjivero.
Revenu universel: « la première vision positive du XXIe siècle » Selon Mona Chollet, plus qu'une utopie de plus, le revenu universel est un véritable projet de société qui répond à de nombreuses problématiques du XXIème siècle. Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Quel travail feriez-vous si votre revenu était assuré ? Derrière la carte – et la question -, il y a Enno Schmidt, un artiste allemand établi en Suisse alémanique, et Daniel Häni, qui dirige à Bâle Unternehmen Mitte, une ancienne banque reconvertie en centre social et culturel (une exception notable à la règle qui veut que seules les usines désaffectées connaissent ce destin). Susanne Wiest, Enno Schmidt et Daniel Häni Une “valeur travail” plus ancrée en France qu’en Allemagne ou en Suisse Une utopie élitiste ? Susanne Wiest
Réseau Français pour le revenu de baseL'initiative européenne pour le revenu de base est relancée Le comité de citoyens pour la préparation de l’initiative citoyenne européenne pour le revenu de base s’est réuni à Florence pour décider d’un nouveau texte à soumettre à la Commission Européenne. Cette réunion a abouti à l’enregistrement d’une nouvelle initiative, relançant ainsi la perspective d’une campagne européenne pour le revenu de base. Comme il avait été décidé lors du Congrès du Basic Income European Network à Ottobrunn (Allemagne) en septembre dernier, le comité de citoyens en charge de la préparation de l’initiative citoyenne européenne sur le revenu de base s’est réunie le 12 novembre dernier, en marge du forum social Firenze 10+10. La réunion avait lieu dans les locaux florentins de l’association italienne de défense des consommateurs et de la promotion sociale ARCI (Associazione ricreativa e culturale italiana). Entre septembre et novembre, plusieurs textes ont été soumis aux membres du CCE, proposant différentes options, tant sur la forme que sur le fond. Crédit image
After Your Job Is Gone Do you have a job? Do you like having a job? Then I have some bad news for you. The Guardian is worried “today’s technologies are going to remove people from economic activity completely.” Techonomy says “America’s real worker crisis is not immigration, it is jobs.” Wrong tense: the right question is what is happening. It’s the same around the world. Think you’re safe because you don’t work in a factory? Retail? Retail now employs fewer people than it did in 1999. Even lawyers, financiers, and surgeons aren’t safe. Oh, you work in tech? It’s like the global economy has forked into two tracks: tech, which boomed right through the Great Recession, and just keeps booming on, and nobody can hire enough engineers…and everyone else. It’s happening right in the heart of Silicon Valley. Which is great for those of us in tech, right? At least I hope so. Not because I want a tiny fraction of the world to become rich beyond Croesus while everyone else is desperately broke.
Le parti pirate réunionnais interpelle le ministre des Outre-mer sur le revenu de base Le parti pirate réunionnais interpelle le ministre des Outre-mer sur le revenu de base inconditionnel par la voie d’une lettre ouverte. Créé en avril 2012, la section locale du parti pirate à l’île de la Réunion est toute acquise à la cause du revenu de base inconditionnel. Cette proposition, qui figure parmi les cinq mesures phares présentées sur le site web du parti est tout particulièrement ambitieuse puisque les pirates réunionnais veulent faire de l’île une région pilote de mise en place d’un revenu de base. Et pour cela, ils utilisent tous les moyens possibles. Ainsi, Pierre Magnin, ex-candidat du parti pirate aux législatives dans la 7ème circonscription de l’île de la Réunion a décidé d’interpeller Victorin Lurel, ministre des Outre-mer au travers d’une lettre ouverte (pdf) envoyée le 16 juillet dernier, et que voici reproduite : Le parti pirate n’a pas reçu de réponse à ce jour. Information détectée sur inforeunion.net - Illustration: CC partipirate.re