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Le sport, idéal démocratique ?

Le sport, idéal démocratique ?
Isabelle Queval, philosophe, est l’auteur de deux ouvrages consacrés au sport : S’accomplir ou se dépasser, essai sur le sport contemporain (Bibliothèque des Sciences humaines, Gallimard, 2004), et Le Sport - Petit abécédaire philosophique (Philosopher, Larousse, 2009). La Vie des Idées – Spectacle planétaire par excellence, plus encore peut-être que les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde de Football capte l’attention des médias, constitue pour les grandes firmes l’occasion d’investissements et de profits conséquents et, ici ou là, détourne les opinions publiques des enjeux politiques ou économiques auxquels elles sont aujourd’hui confrontées. En un mot, la Coupe du Monde de Foot, est-ce encore du sport ? Isabelle Queval – La formulation même de votre question pointe la nécessité de définir avant tout ce qu’on entend par « sport ». Car la Coupe du Monde de football n’incarne pas bien évidemment l’exhaustivité des significations de ce terme. De là un second niveau de réflexion.

Le sport, un objet philosophique Recensé : Denis Moreau et Pascal Taranto (dir.), Activités physiques et exercices spirituels, essais de philosophie du sport, Paris, Vrin, 2008. Au cœur de l’abondante littérature portant aujourd’hui sur le sport manquait un ouvrage à prétention et dimension strictement philosophiques, c’est-à-dire prenant le parti d’aborder comme objet philosophique, et comme objet philosophique seulement, cet objet réputé non philosophique qu’est le sport. La difficulté est d’importance en effet. Le point de départ de cet ouvrage est donc le suivant : montrer qu’au-delà de l’aspect kaléidoscopique des discours sur le sport, celui-ci possède une « essence », que cette dernière suggère une « unité » du sport, repérable dans la comparaison historique, entre l’Antiquité et la modernité, par exemple, comme dans la diversité des pratiques. La gageure est formidablement stimulante, qui n’élude pas les difficultés. Penser le corps sportif Sport et histoire de la philosophie Photo : (cc) Céline Aussourd

Pourquoi le sport rend-il heureux? La critique du sport moderne par Jean-Marie Brohm | La Bataille socialiste C’est probablement déjà arrivé à d’autres : se surprendre à avoir mis tant de temps avant de lire un auteur dont on avait entendu parler depuis longtemps, et qu’on devinait qu’il serait intéressant. Ça a été mon cas avec Jean-Marie Brohm, célèbre critique du sport de compétition. Je n’ai jamais été sportif, j’ai même toujours négligé mon corps, et cela m’a toujours paru une évidence que les spectacles sportifs étaient les nouveaux jeux du cirque inféodés à la logique marchande. Je considérai pourtant que toute dénonciation théorisée du sport n’était guère un angle d’attaque possible du capitalisme (et il y avait bien d’autres chats à fouetter). J’ai donc commencé bien tard ma lecture de Jean-Marie Brohm avec sa thèse de départ : Sociologie politique du sport (1976). Brohm perçoit le sport comme « l’institution de la compétition physique qui reflète strictement la compétition économique », tant sous le capitalisme privé que sous celui d’État des pays de l’Est de l’époque: Extrait: Notes:

Comment le sport agit sur notre bien-être - Edition du soir Ouest France - 16/11/2016 Pour comprendre le lien entre le sport et le bonheur, il est avant tout essentiel de cerner la relation entre le cerveau et le corps humain. « Le cerveau est un morceau d’un ensemble que représente le corps humain. Ce dernier a besoin que le cerveau soit en bon état de fonctionnement et inversement, indique Florence Servan-Schreiber. On imagine souvent le contraire mais les deux ne sont pas séparés. » En pratiquant un exercice physique, les capacités mentales se retrouvent boostées. « Il existe trois liens : l’activité physique et l’humeur, l’activité physique et le taux global de satisfaction et l’activité physique et les capacités cognitives (mémoire) », précise la professeure de bonheur, auteure du livre 3 kifs par jour (éditions Marabout, 2011). Le sport, source de bien-être Si le sport requiert souvent un effort important, parfois synonyme de douleur, il peut être aussi source de plaisir et de bien-être. « Après un exercice de cardio, on se sent moralement bien.

Brohm Jean-Marie. Sociologie politique du sport 1Le fait de l'épuisement de l'édition originale, parue en 1976 chez J.-P. Delarge, de la thèse d'état de Jean-Marie Brohm, soutenue (ce qui est non orthodoxe dans l'université) en 1977, un an après sa publication, justifiait cette réédition. Pourtant cela n'est pas le seul argument qui me conduit à faire un compte rendu de lecture de cet ouvrage aujourd'hui connu et reconnu par tous. 2En effet, si l'on relit attentivement "Sociologie politique du sport" qui comme le souligne justement l'auteur dans son avant propos est "daté mais pas dépassé", on constatera que chaque chapitre, chaque phrase, a pris aujourd'hui une plus grande validité encore. 3Tout l'argumentaire de Jean-Marie Brohm est, rapporté aux événements actuels, sportifs au sens strict (J.O., coupes du monde, hooliganisme, etc.) ou péri-sportifs (modes, publicité...), non seulement pertinent mais, évident. 6Le texte de Jean-Marie Brohm : "Le sens d'une réédition" apporte par ailleurs au texte original une nouvelle force.

Le Sport rend-il heureux ? Du bien-être de l’athlète aux vertus anti-dépressives du sport, l’Observatoire du Bonheur se penche sur ce qui se passe dans notre cerveau pendant l’effort Pas de doute, l’été 2012 sera placé sous le signe du sport : UEFA 2012 en football, Jeux Olympiques de Londres mais aussi les rendez-vous sportifs incontournables de tous les étés, du tennis au cyclisme… difficile d’échapper à ces évènements sportifs attendus avec impatience dans le monde entier par les athlètes et leurs supporters. Source de bonheur, celui de gagner, de se dépasser, voire de passion, mais aussi de déceptions, le sport n’en reste pas moins riche en émotions, tant pour le sportif qui le pratique que pour le supporter qui le regarde. Pourtant, nombreux sont les clichés des athlètes qui miseraient plus sur leurs muscles que sur ce qu’ils ont dans la tête pour réussir. Les endorphines : de « l’extase du coureur » à la dépendance Le sport, un antidépresseur naturel Lutter contre le vieillissement grâce à l’exercice physique

Préparation physique - Entraîner ses mains pour le judo Repères anatomiques -La main est une partie du corps extrêmement complexe qui au niveau osseux regroupe les phalanges, les os de la main et ceux du poignet. Ces derniers sont au nombre de sept, et ils forment le carpe (« saisir » en latin) qui s'articule avec les deux os de l'avant bras, le radius et le cubitus (également appelé ulna) . Du fait de cette complexité les traumatismes de la main ou du poignet peuvent donner toutes sortes d'entorses, de fractures ou encore de luxations. Généralement le diagnostic est difficile, et le recours à une chirurgie spécialisée est souvent inévitable, entraînant une rééducation longue et difficile. - Au niveau musculaire, la main est constituée d'un appareil fléchisseur (profond et superficiel) et d'un appareil extenseur. Ces muscles étant mono- ou poly articulaires ils viennent s'insérer sur les os de l'avant bras, et/ou de l'humérus jusqu'à la main. Néanmoins la qualité des mains ne doit pas se réduire à la seule force de préhension.

Les sports d’équipe rendent les enfants heureux Faire du sport est bon physiquement, socialement et mentalement pour les enfants démontre une nouvelle étude de l’université de Virginie (Etats-Unis). Ces enfants physiquement actifs et faisant du sport sont plus satisfaits de leur vie et se sentent en meilleur forme. Les scientifiques ont interrogés 245 enfants de 12 à 14 ans sur leur activités physiques, leur bonheur de vivre et leur sentiment d’être en bonne santé. Les résultats montrent une diminution du bien-être chez les jeunes filles qui n’ont pas fait fait de sport dans les 7 derniers jours. Pratiquer un sport d’équipe est lié à une plus grand bonheur de vivre à la fois chez les filles et les garçons. Pour les auteurs, cette étude démontre les bénéfices des sports collectifs à la fois sur l’amélioration du bien-être et sur la sensation d’être en bonne santé. Source Physical Activity, Life Satisfaction, and Self-Rated Health of Middle School StudentsKeith J. Crédit Photo Creative Commons by Ludo29880 Articles sur le même sujet

Teddy Riner, septuple champion du monde de judo : "Pour moi, ma réussite, c’est le Seigneur qui m’a désigné ce chemin" Et de sept ! À 25 ans, le Français, déjà champion olympique des lourds (+100 kg) à Londres, vient de décrocher un septième titre de champion du monde à Tcheliabinsk en Russie, après six combats bouclés en moins d'une minute, et une finale plus accrochée qu'à l'habitude. De quoi atomiser plus encore le record jadis détenu en France par David Douillet (2 titres olympiques et 4 titres mondiaux), mais surtout égaler le record mondial de la Japonaise Ryoko Tamura. Les chiffres parlent d'eux-même quand il s'agit de parler du gabarit de ce super champion en kimono : 49,5 en pointure, 139 kg sur la balance, 2,03 m côté taille, mais aussi 51 cm de tour de bras et 1,20 m de tour de poitrine. Surdoué, bosseur, doux... et croyant Celui que le quotidien Libération surnommait l'"armoire à grâce" en dressant son portrait en 2011 ne cache absolument pas sa foi. Le tout nouveau septuple champion du monde, avait aussi récemment pris le temps de répondre aux questions des lecteurs du Parisien.

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