Divertissement sous la Rome Antique
Divertissements dans la Rome Antique Les jeux publics ou "ludi" Les ludi est le terme employé pour désigner les jeux publics à Rome: spectacles théâtraux, épreuves sportives et concours. Ce sont les magistrats (préteurs ou édiles) qui étaient chargés de leur organisation. Sous la République Les ludi les plus anciens sont les courses de chars (ludi circenses) célébrant Mars ou Consus, sous le contrôle des magistrats. Les ludi Apollinares, en l'honneur d'Apollon, furent instaurés lors de la seconde guerre punique (212 av. Sous la République également, la chasse au gros gibier fit son apparition dès 186 av. Sous l'Empire Les jeux mentionnés ci-dessus continuèrent sous l'Empire et furent enrichis par les jeux suivants: Les ludi saeculares, introduits à une date inconnue mais ancienne sous forme de jeux et de sacrifices destinés à mettre fin à tout péril national (guerre, épidémie) ou pour quelque autre raison (pour purifier Rome de toutes les souillures et pour inaugurer une ère nouvelle).
L'école des gladiateurs dans la rome antique
Le gladiateur entre dans une troupe, possédée et dirigée par un personnage qu'on appelle le «lanista» (littéralement « le boucher », le marchand de chair humaine, profession entourée d'un mépris profond). L'esclave, lui, est vendu par son maître: l'homme libre conclut une sorte de contrat précisant les conditions de l'engagement (durée, rémunération) et stipulant qu'à l'instar de l'esclave il peut être « brûlé, enchaîné, frappé, tué », les trois premiers châtiments étant liés à des fautes professionnelles, la mort, elle, tenant à l'issue des combats. Dès lors, le nouveau gladiateur, s'il appartient à une bonne troupe, va être soigneusement formé, entraîné, soigné par des spécialistes (« doctores »). .Assez souvent, le vaincu, s'il s'était battu courageusement, obtenait la faveur du public et la vie sauve. Mal logés, mal nourris, mais suivis par des médecins, dorlotés par des masseurs, les gladiateurs novices sont, en revanche, bien entraînés.
Rome cité des jeux : introduction
page suivante page précédente Avant d'entreprendre l'étude des textes relatifs aux "jeux", il est important de rappeler quelques notions essentielles à propos de l'origine, de l'importance, de l'organisation et des aléas de ce que nous appelons communément aujourd'hui "jeux du cirque". Ce bref rappel évitera que l'on se pose les mêmes questions à propos de chaque texte et il éclairera la compréhension par l'explication préalable de certains termes techniques. D'origine étrusque, les jeux avaient, au départ, un caractère privé et ils étaient surtout offerts à l'occasion des funérailles (ludi funebres). En effet, les Romains avaient repris aux Etrusques l'usage barbare d'immoler sur le tombeau des guerriers morts des prisonniers de guerre ou des esclaves. La célébration des jeux relevait du culte et avait originellement un caractère sacral : leur date figurait au calendrier officiel et ils se déroulaient à l'occasion de grandes fêtes religieuses. 6.
Les jeux du cirque
Les jeux du cirque I/ Les courses de chars Les courses de chars étaient précédées d'un défilé solennel : la pompa. Les pilotes de chars, les cochers, devaient s'entraîner des années avant d'avoir accès à la compétition. II/ Les combats de gladiateurs Les gladiateurs étaient des prisonniers de guerre, des condamnés, des professionnels ou des simples aventuriers. Les gladiateurs saluaient l'empereur avec la célèbre phrase : Ave Caesar, morituri te salutant. Les combats de gladiateurs sont très populaires à Rome : ils mettent en valeur les qualités des gladiateurs (et des gladiatrices) de ce temps. Les combats de gladiateurs opposent des adversaires qui n'ont rien à voir avec des soldats. La règle veut que le vainqueur égorge le vaincu, sauf si le président des jeux lève son pouce en signe de grâce (il demandait souvent l'opinion des spectateurs à ce sujet). III/ Les combats avec les fauves Les guerriers combattaient contre des taureaux, des ours, des sangliers ou encore de féroces chiens ...
Les jeux du cirque
Les jeux du cirque et les gladiateurs Notes Colisée : Commencé en 70 ap JC, finit en 82. Il fait 50 m de haut, 524 m de périphérie. Il compte 80 rangées de gradins et pouvait accueillir 100.000 spectateurs. Récompenses Le sportif qui a accumulé le plus de revenus au monde au cours de sa carrière professionnelle est un total inconnu et pour cause, il est décédé depuis environ mille huit cents ans. Récompenses à l'époque d'Enée selon l'Enéïde : Course à pied : 1er : un cheval et des plaques d'argent autour du cou du cheval 2ème : carquois, flêches, baudrier à bandes d'or et agraffe en gemme 3ème : un casque 4ème : une peau de lion 5ème : un bouclier Combat de boxe : 1er : un jeune taureau et des bandelettes tissées d'or 2ème : une épée et un casque Articles Les compétitions hippiques chez les romains Les courses de chars à Rome et à Byzance (Tiré de Historama N°304, mars 1977)(04/08/2004) Munus gladiatorium : les spectacles de gladiateurs (ajout 09/03/2011) Spartacus (ajout 03/02/2009) Retour