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Rome cité des jeux : introduction

Rome cité des jeux : introduction
page suivante page précédente Avant d'entreprendre l'étude des textes relatifs aux "jeux", il est important de rappeler quelques notions essentielles à propos de l'origine, de l'importance, de l'organisation et des aléas de ce que nous appelons communément aujourd'hui "jeux du cirque". Ce bref rappel évitera que l'on se pose les mêmes questions à propos de chaque texte et il éclairera la compréhension par l'explication préalable de certains termes techniques. D'origine étrusque, les jeux avaient, au départ, un caractère privé et ils étaient surtout offerts à l'occasion des funérailles (ludi funebres). En effet, les Romains avaient repris aux Etrusques l'usage barbare d'immoler sur le tombeau des guerriers morts des prisonniers de guerre ou des esclaves. La célébration des jeux relevait du culte et avait originellement un caractère sacral : leur date figurait au calendrier officiel et ils se déroulaient à l'occasion de grandes fêtes religieuses. 6. Related:  Les jeux et spectacles dans l'Antiquité

jeux du cirque - LAROUSSE Dans l'Antiquité, compétitions sportives ou dramatiques, de caractère liturgique à l'origine, et qui se déroulaient en présence de la foule. Les origines Très populaires en Grèce, les jeux publics, auxquels prenaient part des représentants des cités, étaient à l'origine des concours athlétiques (lutte, course, pugilat, disque, courses de chars, etc.), auxquels s'ajoutèrent plus tard des concours musicaux et poétiques. Les plus célèbres étaient les grands jeux d'Olympie, de Delphes, de Némée, de l'Isthme. Ils avaient toujours lieu en l'honneur d'un dieu. Pour en savoir plus, voir l'article jeux olympiques de la Grèce antique. Les spectacles préfigurant ceux du cirque ont lieu en Grèce et en Crète dans des amphithéâtres et des stades. Les jeux étaient l'accompagnement ordinaire des fêtes, des célébrations d'anniversaires, des funérailles, etc. Les jeux comportaient aussi des scènes de chasse (combats d'animaux) et des luttes entre gladiateurs. Les jeux du cirque à Rome Le cirque antique

Les Romains et les jeux du cirque | lhistoire.fr C'est une image singulièrement contrastée que nous avons des Romains. D'un côté ils apparaissent comme un peuple énergique, vertueux et dominateur. Installés vers le milieu du VIIIe siècle avant notre ère sur quelques arpents de terre autour du Palatin, les « fils de la Louve » absorberont, dans leur empire, la plupart de leurs voisins. Peuple conquérant qui, non content de dominer les hommes, veut ordonner la nature : les réseaux des voies romaines, les gigantesques travaux qui firent par exemple sortir de terre une nouvelle Carthage (à la fin du Ier siècle av. J. Pour résoudre ce paradoxe, on ne saurait certes négliger l'aspect chronologique : Juvénal écrivait au début du IIe siècle et les spectacles romains avaient alors connu un fantastique développement. A se référer à la geste de Romulus, on peut d'abord se demander si Rome n'est pas, au moins symboliquement, fille des jeux du cirque. On ne sait à vrai dire que peu de chose sur cette fête du dieu Consus. A partir du IVe siècle av.

Divertissement sous la Rome Antique Divertissements dans la Rome Antique Les jeux publics ou "ludi" Les ludi est le terme employé pour désigner les jeux publics à Rome: spectacles théâtraux, épreuves sportives et concours. Ce sont les magistrats (préteurs ou édiles) qui étaient chargés de leur organisation. Sous la République Les ludi les plus anciens sont les courses de chars (ludi circenses) célébrant Mars ou Consus, sous le contrôle des magistrats. Les ludi Apollinares, en l'honneur d'Apollon, furent instaurés lors de la seconde guerre punique (212 av. Sous la République également, la chasse au gros gibier fit son apparition dès 186 av. Sous l'Empire Les jeux mentionnés ci-dessus continuèrent sous l'Empire et furent enrichis par les jeux suivants: Les ludi saeculares, introduits à une date inconnue mais ancienne sous forme de jeux et de sacrifices destinés à mettre fin à tout péril national (guerre, épidémie) ou pour quelque autre raison (pour purifier Rome de toutes les souillures et pour inaugurer une ère nouvelle).

Les jeux du cirque, une passion planétaire – Actualités des études anciennes Quelques chiffres suffisent à montrer que les jeux du cirque, les ludi circenses en latin, étaient le divertissement préféré des Romains. Si l’on se place à Rome même à l’apogée de l’Empire, on voit que pas moins d’une cinquantaine de jours leur étaient consacrés, et que l’édifice de spectacle où ils étaient donnés, le Grand Cirque, le Circus Maximus, avait une capacité de 150000 places – remarquons simplement qu’aucun stade de football actuel ne peut accueillir autant de spectateurs et en France le rêve longtemps caressé d’un stade de 100000 places a désormais fait long feu : la capacité du Stade de France n’est que de 80000 spectateurs, et cette situation est partagée par la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Sud. Quant aux courses de chars, s’il existait aussi des chars attelés à deux chevaux, des biges, ou attelés à trois chevaux, des triges que les Etrusques avaient fait connaître aux Romains, rien n’égalait les courses de quadriges qualifiées de maxima spectacula.

Venatio et damnatio ad bestias sur la mosaïque de Zliten La frise de l'amphithéâtre court sur quatre côtés, répartis deux à deux : les côtés nord et sud représentent un munus, c'est-à-dire un combat de gladiateurs, spectacle phare de la journée, qui se déroulait l'après-midi les côtés est et ouest sont consacrés aux représentations entrecroisées d'une venatio (spectacle du matin) et d'une damnatio ad bestias (spectacle de midi). Malheureusement, alors que la frise du côté oriental nous est parvenue en excellent état, ce n'est pas le cas de celle du côté ouest, qui est très dégradée. La frise du côté est La frise du côté ouest Scènes de venatio Les spectacles de venatio étaient la grande attraction de l'amphithéâtre le matin. Sur la frise orientale, en haut à gauche, un chien poursuit une antilope, tandis que plus bas, un autre chien rabat un daim vers un chasseur armé d'un épieu. Au milieu, une curieuse scène représente un nain barbu qui semble jouer avec un sanglier domestiqué, peut-être en lui lançant des fruits. Scènes de damnatio ad bestias

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