Neurosciences Les neurosciences sont les études scientifiques du système nerveux, tant du point de vue de sa structure que de son fonctionnement, depuis l'échelle moléculaire jusqu'au niveau des organes, comme le cerveau, voire de l'organisme tout entier. Le champ de la recherche en neurosciences est un champ transdisciplinaire : la biologie, la chimie, les mathématiques, la bio-informatique ainsi que la neuropsychologie sont utilisées en neurosciences. L'arsenal conceptuel et méthodologique des neurosciences va de pair avec une diversité d'approches dans l'étude des aspects moléculaires, cellulaires, développementaux, neuroanatomiques, neurophysiologiques, cognitifs, génétiques, évolutionnaires, computationnels ou neurologiques du système nerveux. Depuis son origine, l’histoire des neurosciences a été dominée par l’étude des neurones, alors que le cerveau est composé de deux grandes populations cellulaires : neurones (50 %) et cellules gliales (50 %). Histoire[modifier | modifier le code] (voir infra)
Flos Florum: Psychologie et Neurosciences pour Etudiantes et Etudiants en psychologie. Cyrille CHAGNON Les neurosciences, un moyen de comprendre le comportement de l'esprit Traditionnellement, les neurosciences avaient pour objectif de connaître le fonctionnement du système nerveux. Tant au niveau fonctionnel que structurel, cette discipline essaie de connaître l’organisation du cerveau. Ces derniers temps, elle a été plus loin, ne souhaitant plus seulement connaître le fonctionnement du cerveau, mais la répercussion qu’il a dans notre conduite, nos pensées et nos émotions. Les neurosciences cognitives ont pour objectif de mettre en relation le cerveau et l’esprit. Elles représentent un mélange entre les neurosciences et la psychologie cognitive. Le développement des nouvelles technologies a été d’une grande aide au sein de ce domaine afin de pouvoir mener à bien des études expérimentales. Les début des neurosciences On ne peut mentionner les débuts des neurosciences sans évoquer le nom de Santiago Ramon y Cajal puisqu’il est l’auteur de la théorie du neurone. Les neurosciences cognitives Cerveau et émotions La mémoire, l’entrepôt de notre cerveau Cavada, C.
Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique Pendant très longtemps, on pensait que le cerveau, une fois atteint l’âge adulte, ne faisait que se dégrader : nous perdions chaque jour des milliers de neurones, sans qu’aucun nouveau de réapparaisse. Cette idée a été, au cours du XXème siècle, lentement mais sûrement battue en brèche. Il est aujourd’hui établi que non seulement, certaines zones de notre cerveau peuvent produire, tout au long de notre vie, de nouveaux neurones mais plus avant, que le cerveau, lorsqu’il est lésé notamment, est capable de se réorganiser dans une certaine mesure pour compenser ces lésions. Bref, que cet organe que l’on pensait immuable est en fait doué d’une surprenante plasticité. Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique : c’est le programme adaptatif qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique. Le reportage du jour L’étude de certaines pathologies cérébrales permettent d’y voir plus clair dans les mécanismes de neuroplasticité. Écouter 6 min Les repères Liens
Neurosciences Le cerveau limbique est celui des animaux à sang chaud: les mammifères Sa fonction: régulation de la température, maintien des les équilibres (pression sanguine, rythme cardiaque, taux de sucre dans le sang), régulation des émotions + rôle important dans la mémorisation. C'est le siège des émotions, c'est le lieu des affects: voir ici Il a la mémoire du plaisir et de la douleur: il sait ce qui est bon ou mauvais pour nous, il évalue une expérience en fonction d'un moment précis et reproduit les émotions positives ou négatives en cas de même situation. Pour apprendre et mémoriser, une perception sensorielle, émotionnelle est indispensable. Elle s'associe à un mouvement (même infime: un léger sourcillement).
Du chaos dans les neurones - Interstices Si, dans le cerveau, le hasard et le chaos jouent un grand rôle à l’échelle microscopique, un ordre statistique se manifeste à l’échelle des réseaux de neurones. Au cours de l’histoire, le cerveau a été comparé à un moteur, à une horloge, un automate, un ordinateur, une « machine » inactive en l’absence d’informations à traiter, et s’enclenchant à l’arrivée d’une information, etc. En réalité, il est surtout constitué de neurones communiquant notamment au moyen d’impulsions électriques. L’évolution dans le temps de ces impulsions forme un code complexe, support du traitement de l’information. Image : Delphine Bailly.Dans le cerveau, le hasard se manifeste à tous les niveaux. Ainsi, deux canaux ioniques du même type présents sur une même synapse, peuvent laisser passer ou non les ions qu’ils contrôlent (a). La neurobiologie dispose d’outils pourenregistrer la dynamique de cette activité électrique, à diverses échelles spatiales et temporelles. Aléas à tous les niveaux
Institute of Neurocognitivism Vous vous trouvez en transition de carrière ? Un nouveau projet professionnel en tête ? Ou plutôt emmêlé dans des relations conflictuelles qui n’en finissent plus de vous empoisonner la vie ? Nous vous invitons à faire un arrêt sur image et de venir découvrir une nouvelle façon d’aborder les motivations et comportements humains, pour mieux se comprendre soi-même ainsi que les autres. Pendant la séance d’inspiration nous aborderons les différents territoires cérébraux qui gouvernent nos comportements. Par territoire du cerveau, nous vous présenterons des théories et modèles issus de nos recherches multidisciplinaires, ainsi qu’un aperçu des différentes solutions que nous avons développés pour agir sur ces comportements. Nous vous informerons aussi des différentes formations organisées à notre institut à travers desquelles vous pouvez apprendre à utiliser ces solutions et les appliquer à votre tour dans votre vie. Comment maîtriser son stress et celui des autres ?
Cerveau: les quatre piliers de l'apprentissage Le président du conseil scientifique de l'Education nationale, Stanislas Dehaene publie Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines (Odile Jacob, septembre 2018), dont L'Express publie des extraits. LIRE AUSSI >> Stanislas Dehaene: "La malnutrition est plus risquée pour le cerveau que l'écran" 1. L'attention Imaginez que vous arriviez à l'aéroport juste à temps pour prendre un avion. Faire attention, c'est donc sélectionner - et, en conséquence, prendre le risque d'être aveugle à ce que nous choisissons de ne pas voir. L'expérience du gorille mérite vraiment d'être connue de tous, et particulièrement des parents et des enseignants. 2. L'engagement actif est le second pilier de l'apprentissage : un organisme passif n'apprend pas. Imaginez que je présente 60 mots à trois groupes d'étudiants. Prenons un autre exemple : l'apprentissage de la physique. 3. Prenons l'analogie du jeu vidéo. Pourquoi le fait de se tester à intervalles réguliers a-t-il des effets aussi positifs ? 4.
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.
Neurosciences L’évolution particulière de sapiens en comparaison avec son cousin le chimpanzé Par Alain Prochiantz de l’Académie des sciences, dans le cadre du colloque Naissance, émergence et manifestations de la conscience (2/6) « Regard sur l’homme contemporain », session de colloques interdisciplinaires, poursuit sa réflexion autour de la naissance, l’émergence et la manifestation de la conscience sous ses aspects physique, neurobiologique, anthropologique et paléontologique. Alain Prochiantz : « la recherche reste un jeu, malgré mon accident de parcours » Portrait du neurobiologiste Académicien de sciences, professeur au Collège de France Alain Prochiantz s’intéresse à la manière dont l’architecture de l’organisme des êtres vivants est déterminée. Qu’est-ce que le vivant ? Professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences « Aller au zoo, c’est un peu rendre visite à la famille ». Stanislas Dehaene, neuropsychologue et académicien : de nouveaux outils pour apprendre à lire
[Boîte à outils] Quel impact ont les supports numériques sur l’apprentissage ? | Synapses Apprend-on mieux avec ou sans technologies numériques ? Les technologies numériques vont-elles nous rendre plus intelligents ? Que vont-elles changer pour notre cerveau, et pour celui de nos enfants et adolescents ? Il est bien difficile de répondre à ces questions, tant elles sont vastes et générales. Voici toutefois quelques éléments de réflexion. Une question préliminaire : nos enfants sont-ils des « natifs numériques » ? Autrement dit, les technologies numériques ont-elles changé de façon radicale et à jamais le cerveau (plastique) de nos enfants ? On entend souvent dire que les enfants de la nouvelle génération (et les adolescents aussi, puisqu’ils sont nés dans un monde post-Internet), ne sont pas comme les adultes. Les enfants sont de vraies machines à apprendre, et pas seulement pour des raisons de plasticité cérébrale. Cette considération a des conséquences importantes sur notre relation avec les technologies électroniques. Des compétences parfois illusoires Substituts numériques
Non, la sérotonine ne fait pas le bonheur (mais elle fait bien plus !) « Docteur, je dois manquer de sérotonine ! » J’ai entendu cette phrase des dizaines de fois au cours de mes consultations de psychiatre, et la sortie du dernier livre de Michel Houellebecq, intitulé « Sérotonine » risque fort d’amplifier le phénomène. Le narrateur y dompte en effet son mal de vivre à grands coups de « Captorix », un antidépresseur imaginaire qui stimule la sécrétion de… sérotonine, évidemment. Suffirait-il donc d’ingérer la bonne dose de ce neurotransmetteur, parfois aussi appelé « hormone du bonheur », pour être heureux et reléguer mal-être ou dépression au rayon des mauvais souvenirs ? Les limites des analogies Je ne sais jamais très bien quoi répondre à ces patients qui se disent en manque de sérotonine. À lire aussi : Les antidépresseurs sont-ils de dangereuses drogues ? Alors, nous multiplions les arguments scientifiques, à grand renfort de jolis dessins de cerveau et de synapses multicolores, très simplifiées évidemment. Et la sérotonine dans tout ça ? 1. 2. 3. 4. 5.
L'imagerie cérébrale en psychologie cognitive - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 11 mai 2006 Historiquement, la psychologie cognitive s'est principalement appuyée sur les sciences du comportement. Par l'analyse des réponses des participants, de leurs erreurs et de leurs temps de réaction (chronométrie mentale), dans des tâches conçues pour séparer différents modèles de l'architecture d'une tâche cognitive, le psychologue cognitif tente d'inférer l'organisation des représentations mentales et des algorithmes de traitement de l'information chez l'adulte, l'enfant, et l'animal. Un malentendu entoure fréquemment l'usage de l'imagerie cérébrale humaine. Certains prétendent qu'elle ne vise qu'à localiser, dans le cerveau, les bases cérébrales de fonctions cognitives dont l'existence et l'organisation fonctionnelle auraient déjà été établies par des méthodes comportementales. Ainsi, la neuroimagerie ne serait qu'une forme élaborée de « néo-phrénologie ».
Comment écrire aux 6 pôles du cerveau - Rédaction et neurosciences - yellowdolphins.com Attendez, c'est presque parti... Ce dossier est totalement innovant et exclusif. Il nous a demandé des heures de recherche. 1. Avons-nous un cerveau ou plusieurs cerveaux ? D’une part, le cerveau est divisé en différentes parties, physiquement marquées par des plis ou des sillons, et l’activité cérébrale semble fortement segmentée entre ces différentes « pièces » du cerveau. Source : « Notre tube digestif contient autant de neurones que le cerveau d’un petit animal de compagnie », selon Michel Neunlist, directeur de l'Unité Neuropathies de l’Université de Nantes. Qu’est-ce qui explique que nos connaissances sur le cerveau aient autant progressé ces 20 dernières années ? D’ailleurs, entre nous, qu’est-ce que la communication sinon la volonté d’attirer l’attention, de faire mémoriser un message, de provoquer des émotions ou de susciter des actions ? « Un bon texte modifie le cerveau du lecteur. Cerveau gauche ou cerveau droit ? 2. 3. 4. 5.