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Vouloir un web coopératif

Vouloir un web coopératif
Par Daniel Kaplan le 27/06/08 | 17 commentaires | 17,522 lectures | Impression En 2006, Time Magazine nous nommait, nous tous, “personnes de l’année“. L’explosion des blogs, des plates-formes de partage d’images, des réseaux sociaux, donnait le sentiment d’une prise d’assaut de l’univers médiatique par son propre public. Mais en page intérieure du numéro de l’année suivante, l’hebdomadaire reproduisait presque la même couverture, avec un autre titre : “Personne de l’année : Eux“, eux les médias, les puissants, les influents. Que s’est-il passé d’une année sur l’autre ? Oui : la prise de conscience que le web “massivement relationnel” ne transforme pas à lui tout seul la vie démocratique, ni les médias. Portabilité, propriété La discussion sur la “portabilité” des profils associés aux réseaux sociaux est sans doute la plus symbolique du moment. Elle marque d’une part la fin d’une certaine naïveté vis-à-vis des acteurs du web 2.0 : Rupert Murdoch, Yahoo! La révolution des petits riens

10 propriétés de la force des coopérations faible Dominique Cardon, Maxime Crepel, Bertil Hatt, Nicolas Pissard, Christophe Prieur du laboratoire Sense d’Orange Labs ont synthétisé les 10 principes de fonctionnement des plateformes relationnelles. Ces caractéristiques génériques, que l’on retrouve dans la plupart des plateformes à succès du web 2.0, ne mettent pas en valeur un esprit communautaire, comme on le croit souvent, mais exploitent « la force des coopérations faibles », c’est-à-dire favorisent une dynamique de bien commun à partir de logiques d’intérêt personnel. Un schéma pour comprendre les modes de coopérations et le web d’aujourd’hui. Les nouveaux usages des plateformes relationnelles du web 2.0 (blogs, Flickr, Wikipedia, MySpace, Facebook, Twitter, etc.) font apparaître des modes de collaboration inédits entre utilisateurs. En écho au célèbre article de Mark Granovetter sur la force des liens faibles (.pdf), on propose de qualifier ce modèle de coopérations faibles [1]. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. ________________ 1.

Réseaux contre hiérarchies, liens faibles contre liens forts Emeutes, révolution, activisme… Depuis plusieurs mois, chercheurs et commentateurs s’interrogent sur les liens entre médias sociaux et révolution. C’est le sujet du dossier de la semaine d’InternetActu. Après un regard sur les récentes émeutes britanniques, retour sur l’article de fonds publié par Malcolm Gladwell l’année dernière. Pour le New Yorker, Malcolm Gladwell (blog) a rédigé une brillante mise au point sur les différences entre l’activisme en ligne et l’activisme réel, dans un article intitulé « Petit changement : pourquoi la révolution ne sera pas twittée » où il montre les limites des organisations en réseaux comparés aux structures hiérarchiques classiques. Le lundi 1er février 1960, vers 16h30, 4 étudiants étaient assis au comptoir du Woolworth, un bar du centre-ville de Greensboro, en Caroline du Nord. 4 étudiants en première année d’un collège noir à proximité. Image : Les 4 de Greensboro : Ezell A. « Le monde, nous dit-on, est au milieu d’une révolution. Pour Jillian C.

EXISTE ALGUÉM DO OUTRO LADO DA SUA REDE SOCIAL? Muitas interações e pouco relacionamento. Em uma cultura orientada ao individualismo todos querem interagir sobre os assuntos que acham interessantes, e quase ninguém tem tempo ou ouvidos para escutar o que se passa com a pessoa do outro lado da rede. Focalizando melhor a questão pergunto: existe mais alguém em seu mundo além de você mesmo? Quantas pessoas ao seu redor influenciam diretamente sua vida a ponto de você promover mudanças em seus hábitos e rotinas para seguir estando ao lado delas, ou para que elas vivam em um bem-estar? Cada um de nós vive um conjunto de opiniões e preferências que nos define como pessoa, e aí estão as fronteiras invisíveis do planeta pessoal de cada um. Vivemos nestes mundinhos particulares e geralmente deixamos passar pela alfândega apenas pessoas que nos ofereçam alguma afinidade, vantagem ou benefício. Aqueles que nem conhecemos, estes então praticamente não existem para nós! E fazemos isto o tempo todo.

Qu’est-ce que le web 2.0 Web 2.0. Voila le terme à la mode, la promesse d’un nouveau web, d’une révolution comme d’une nouvelle version de l’internet. Phénomène réel reposant sur un changement technologique et une rupture d’échelle liée la croissance du nombre d’utilisateurs ou récupération marketing de technologies anciennes rafraichies par un nouvel engouement public, comme le regrettent François Briatte, François Hodierne ou Olivier Meunier ? Le web 2.0 préfigure-t-il seulement une bulle 2.0 ? Difficile de comprendre également quel est ce web 2.0 dont tout le monde parle, tant les définitions semblent s’opposer. L’éditeur Tim O’reilly rappelle certainement le mieux d’où vient la formule : à son origine, le terme « web 2.0 » capturait le sentiment commun selon lequel il se passait quelque chose de qualitativement différent sur le web d’aujourd’hui. A qui s’adresse en définitive le Web 2.0, se demande alors le consultant en « usabilité » Peter Merholz ? Dannah Boyd, sociologue et chercheuse chez Yahoo !

Documentaire : "Ma vie à poil sur le net" ou le piège de la toile Eric Schmidt, le pdg de Google, l’annonçait il y a quelques semaines : les gens devront bientôt changer de nom s’ils veulent, une fois adultes, échapper aux traces peu glorieuses qu’ils auront laissées sur les réseaux sociaux à l’adolescence. Ce n’était qu’une boutade, mais cela mérite pourtant réflexion. Photos de beuverie sur Flickr, blog sarcastique sur ses profs, statuts irrévérencieux sur Facebook… Sur le net, ces amusements bon enfant sont indélébiles et peuvent suivre leur auteur toute sa vie. Dans son documentaire Ma vie à poil sur le net, le grand reporter du Monde Yves Eudes enquête sur le sujet et démarre avec des images qui font directement écho aux propos d’Eric Schmidt. Face à un public de jeunes, Barack Obama donne son premier conseil pour devenir président des Etats-Unis : “Faites très attention à ce que vous publiez sur Facebook. Ma vie à poil sur le web s’abstient de jugements hâtifs ou de conclusions catastrophistes.

Nichicon claims smallest, quickest EV charger Japan's Nichicon says it has developed "the world's smallest and lightest quick chargers" with two units that take 35 to 60 minutes to charge. The Kyoto-based capacitor maker says the NQC-A202 charger is about 5 feet tall and 13 inches wide, weighing 330 pounds. It has an output capacity of 20 kilowatts. The NQC-A302 unit has a 30kW capacity but weighs 375 pounds. The output voltage is 50 to 500 volts DC. The company says the chargers are half the weight and size of existing models but still meet standards set by CHAdeMo , a rapid-charge association led by Tokyo Electric Power Company and Japanese automakers. The chargers will be aimed at car dealerships and other customers. As of last month, there were nearly 800 CHAdeMo rapid-charge stations on the road, with the vast majority in Japan. Nichicon has also produced on-board chargers for the Mitsubishi i-MiEV as well as the Nissan Leaf . (Via Nikkei)

CaddE-Réputation Communautés en lignes : du virtuel au réel Internet occupe une place prépondérante au sein de nombreuses associations. Ce n'est pas vraiment un scoop car la première communauté en ligne, The Well, a été créée en 1985. Une association composée aujourd'hui de 4000 membres qui s'acquittent d'une cotisation mensuelle de 15 dollars. The Well présente un caractère élitiste et surtout rentable pour ses propriétaires, l'éditeur du magazine en ligne Salon. C'est ainsi près de 400 000 dollars de CA qui seront générés cette année. Résultat, après plusieurs années de fonctionnement et des réunions semestrielles, la liste compte 1700 inscrits et plus de 900 messages échangés chaque mois. De vraies communautés Du côté de kikourou.net, c'est le sport qui est à l'honneur. L'importance d'Internet dans toutes ces communautés est "essentielle" conclut Greg. En savoir plus Le site de la Frenchwaaagh : Voir Le site Kikourou : Voir The Well : Voir

Google m’a supprimé Quand on fait migrer toute sa vie numérique sur les services Google, avec un compte unique, le jour où il est désactivé, c'est une partie de son existence qui se perd dans le nuage. Thomas Monopoly a vu son compte Google, et ceux qu’il avait associés, désactivés du jour au lendemain, sans qu’il ne soit averti. Fâcheuse aventure qu’il raconte ici. Son compte, fermé pour des raisons de violation des conditions d’utilisation, a été réactivé depuis. Artiste, l’auteur a monté une exposition – numérique – il y a trois ans intitulée “L’évolution du sexe” et dans laquelle il avait inséré une photo “à la limité de la légalité“. Vous vous réveillez un matin et constatez la disparition de la totalité de votre vie numérique ! Plus de mails, plus de contacts, plus de photos, plus de vidéos, plus de documents, plus de calendrier, plus de blog, plus de favoris, plus de flux RSS… tout, absolument tout, s’est évanoui ! De la science-fiction ? En l’occurrence le compte de Dylan M. Cher Google,

Big Data : est-ce que le déluge de données va rendre la méthode scientifique obsolète Nous voici entré dans l’ère des Big Data des ensembles de données tellement gigantesques qu’ils nécessitent de nouveaux outils techniques et scientifiques pour les comprendre et en tirer du sens. Un déluge de données qui pose des questions profondes sur leur collecte, leur interprétation, leur analyse… Dans ce siècle des réseaux, la science des algorithmes, censée extraire le sens de ces amas d’information doit apprendre à comprendre ce qu’elle analyse. L’enjeu des Big Data nous adresse des questions scientifiques, mais aussi politiques et éthiques. Les Big Data, c’est le dossier de la semaine d’InternetActu qui commence par un retour sur un article fondateur de 2008 qui posait les bases de la révolution à venir. « Il y a soixante ans, les ordinateurs ont rendu l’information lisible. Image : La fin de la théorie scientifique ? Les réactions compilées par les contributeurs experts de la cyberculture de The Edge sont également intéressantes. Hubert Guillaud

Les réseaux ont la fibre de l’information Publié le : 20/03/2009 Niveau facile Niveau 1 : Facile Passer un coup de fil, surfer sur Internet ou bavarder en ligne avec d’autres internautes, quoi de plus banal aujourd’hui. Mais que sait-on de la machinerie qui opère en coulisse ? Que se passe-t-il à l’autre bout du fil ? Si un pan de science s’ouvre devant la question : « Que peut-on calculer ? Le réseau de voix Les fibres optiques sont des super-autoroutes où circule une quantité impressionnante d’informations. © France Telecom Fil en verre ou en plastique très fin, la fibre optique conduit la lumière. Avec le téléphone, nous sommes devenus connectés, branchés, câblés… En effet, pour discuter avec son alter ego, il faut se connecter à lui par un circuit électrique, c’est la phase de connexion si poétique à l’époque où l’on demandait « Montmartre 22 12 » ou « Élysée 15 15 ». De même, une opératrice (ou un commutateur automatique) connecte, à Montmartre, l’autre bout du fil au poste 22 12 qui se met à sonner. Le réseau de réseaux

(La thèse (des autres))> Quand les timides se lâchent ! J’avais lu récemment un billet de Vanina Delobelle (Global Product Director chez Monster, thèse de doctorat sur les médias sociaux) : les médias sociaux auraient-​ils été inventés pour les timides ? Internet permet au timide d’outrepasser son malaise relationnel car, derrière son écran, il peut facilement créer du lien. Cette distance est salvatrice, même si elle ne guérit pas de la timidité IRL. Elle remet surtout à égalité les internautes (logique du Peer-​to-​Peer). Libre au timide d’enclencher par la suite une stratégie de web présence en s’inscrivant à de multiples médias sociaux et en diffusant un contenu régulièrement mis à jour et disctinctif (discriminant?). Et c’est peut-​être parce qu’il a franchi le Rubicon que le timide s’exhibe sans commune mesure. Dominique Cardon s’interroge alors sur le déplacement de la pudeur (et de l’impudeur) dans les médias sociaux, et pas seulement chez le timide : pourquoi sommes-​nous si impudiques ?

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