Notre pathétique civilisation de la distraction
C’est un philosophe qui met les mains dans le cambouis. En 2001, il claquait la porte d’un think tank à Washington, qui le payait pourtant grassement, parce qu’il n’en pouvait plus de voir sa pensée appauvrie et muselée. Alors il est devenu réparateur de motos. Et il a écrit un premier essai, devenu un best-seller, L’Eloge du carburateur (La Découverte, 2010), qui revalorisait le travail manuel par rapport aux nouveaux métiers de «l’économie du savoir». Consumériste capitaliste Son second traité, Contact, paraît ces jours-ci à La Découverte et livre de saisissantes analyses d’un monde où la concentration est devenue une denrée rare. Pourquoi ne pas exiger un droit à l’attention, en faire un bien commun? Soupe musicale Crawford donne d’autres exemples: la soupe musicale diffusée dans les fitness, qui n’est choisie ni par le personnel ni par les clients, mais par des gestionnaires de l’attention qui orientent nos choix à distance. Lire aussi: La face cachée des bons sentiments Mickey Mouse
Textes philosophiques gratuits et libres de droits
Diotime
Gilles Abel , asbl.philomene@gmail.com Philomène est le nom de l'association pour la promotion et l'étude de la pratique de la philosophie pour enfants en Belgique francophone. Elle a été créée en 2001 par Gilles Abel, philosophe formé au Québec à la philosophie pour enfants par M. Sasseville, Martine Nolis, institutrice formée à la démarche en Belgique, et Hélène Schidlowski, professeur de philosophie dans l'enseignement supérieur. L'objectif de Philomène est d'organiser différentes activités d'animation, de formation, d'information, à destination de tout public qui se montre intéressé par la mise en uvre de cette démarche dans son milieu professionnel. Formation d'adultes En cinq ans, notre association a dispensé des formations à l'animation de discussions philosophiques avec les enfants à de nombreux publics diversifiés. Animations avec les enfants Animations philosophiques en dehors du cadre scolaire Théâtre et philosophie avec les enfants Les bibliothèques philosophiques Le S.A.I.
Philosopher en classe ou en famille | Atelier Populaire de Philosophie En Ligne
Pourquoi faire de la philo avec les enfants ? Si vous souhaitez le savoir, cliquez sur Les enfants sont philosophes Il y a plusieurs façons de susciter et de mener une discussion philosophique avec des enfants. Pour éviter la monotonie génératrice d’ennui, il est indispensable de varier les démarches d’une séance à l’autre. Cela permet aussi d’aborder une question ou une notion sous des angles différents, souvent complémentaires. Dans cette page, cinq manières différentes de faire une discussion philosophique sont exposées brièvement. Si vous le souhaitez, vous pouvez poser des questions, apporter votre témoignage, partager vos expériences en écrivant dans la fenêtre « Commentaires » au bas de cette page. 1.- Le débat à partir d’une question Il consiste à poser une question et à essayer d’y répondre collectivement. Vous trouverez dans Pratiquer la philosophie à l’école ( téléchargeable ici:
Un atelier philosophie autour de la laïcité au cycle 3 de l’école primaire et au collège
- On peut avoir une conception de la laïcité réduite à la neutralité de l’enseignant (que l’on pourrait étendre à la non expression des élèves sur les sujets sensibles : religion, politique, sexualité, mort etc.) : « Ne pas dire ou laisser dire en classe, disait Jules Ferry, quoi que ce soit qui pourrait froisser ou choquer… l’oreille d’un seul des parents de vos élèves » ; s’en tenir au devoir de réserve du fonctionnaire d’un service public ; faire respecter à l’école publique la loi républicaine (interdiction de signes religieux ostensibles, loi de 2004) ; interdire en classe les propos racistes (le racisme n’est pas une opinion mais un délit d’après la loi de1972), sexistes ou homophobes (voir une récente loi), bref transmettre les valeurs de la République (loi d’orientation de 2005) … - la sophistique (dé-battre en tentant de con-vaincre l’autre pour avoir raison – de lui) ; - ou la démagogie (se rallier à l’opinion de la majorité, pour qu’elle vote pour vous, et fasse nombre).
Wittgenstein, Remarques philosophiques – PhiloSophie
Ludwig Wittgenstein, Remarques philosophiques, édition posthume de Rush Rhees, trad. Jacques Fauve, Gallimard, 1975. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. « J’ai mal. » Dans le cas où c’est moi qui fais usage de cette proposition, c’est là un signe d’un tout autre genre que ce qu’il est pour moi dans la bouche d’autrui ; et cela parce que, dans la bouche d’autrui, il est dénué de signification pour moi aussi longtemps que je ne sais pas quelle bouche l’a proféré. 65. 66.
Popper, Tolérance et responsabilité, 3
Les liens dans le texte permettent d'afficher des commentaires explicatifs au passage de la souris, ou d'accéder, en cliquant, à des documents complémentaires. L'idée d'une vérité objective et l'idée d'une recherche de la vérité sont ici d'une importance décisive. L'homme qui le premier présenta une théorie de la vérité reliant l'idée de la vérité objective à celle de la faillibilité humaine principielle était le présocratique Xénophane. Xénophane fut le fondateur d'une tradition, d'une forme de pensée à laquelle souscrivirent entre autres Socrate, Montaigne, Erasme et Voltaire. Parmi les Sceptiques, au sens grec du mot, il y avait certainement un grand nombre qui doutait et peut-être également des hommes méfiants. Ce qui est propre à cette tradition sceptique, au cardinal Nicolas de Cues, à Érasme de Rotterdam et à moi-même qui partage cette tradition tient à ce que nous insistons sur notre ignorance. Un seul Dieu, le plus grand chez les dieux et les hommes. Maryvonne Longeart
La philosophie de Kant
Emmanuel Kant, philosophe allemand, s’est posé trois questions, auxquelles l’ensemble de sa philosophie s’est efforcée de répondre : Que puis-je connaître ? (question à laquelle il répond dans la Critique de la raison pure)Que dois-je faire ? (à laquelle il répond dans la Critique de la raison pratique et dans La métaphysique des moeurs)Que m’est-il permis d’espérer ? (à laquelle il répond dans plusieurs oeuvres, notamment La religion dans les simples limites de la religion) Temps de lecture de ce cours : 10 minutes environ Kant et la philosophie de la connaissance : 1. Que puis-je connaître ? La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l’expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu’elle concerne la connaissance. Kant, ici opère une critique de la raison spéculative : il ne s’agit pas d’une critique sceptique, mais d’un examen concernant l’usage, l’étendue et les limites de la raison. 2. 3. 4. 5.
Langage et pouvoir symbolique
L’acte de délégation et le fétichisme politique L’auteur analyse ensuite l’acte de délégation par lequel une personne donne pouvoir à une autre. Il qualifie cet acte de magique et précise qu’il permet de faire exister ce qui n’était qu’une collection de personnes plurielles, sous la forme d’une personne fictive, « un corps mystique incarné dans un corps social. » Pour pouvoir s’identifier au groupe et dire « je suis le groupe », « je suis donc le groupe est », le mandataire nous dit Bourdieu doit en quelque sorte s’annuler dans le groupe, faire don de sa personne au groupe, clamer et proclamer : « je n’existe que par le groupe .» Il dira plus tard que « c’est lorsque je deviens Rien et parce que je suis capable de devenir rien, de m’annuler, de m’oublier, de me sacrifier, de me dévouer que je deviens Tout. » Et donc nous dit Bourdieu l’usurpation du mandataire suppose la modestie et donc la dissimulation de l’usurpation (en s’affirmant comme simple ministre par exemple).