Photographier la Grande Guerre Au moment où éclate la Première Guerre mondiale, la photographie est encore considérée comme le meilleur moyen de s'approcher de la réalité. On parle d'objectivité irréfutable et, à ce titre, on estime que l'image instantanée est parfaitement adaptée pour rendre compte du nouveau conflit moderne. Ainsi, pendant toute sa durée, un nombre incalculable de clichés sont pris, à l'aide d'appareils de formats divers, par des photographes professionnels ou de simples amateurs, en l'occurrence des soldats partis avec leur propre matériel. Toutefois, parmi les différents sujets traités, les photographies représentant des scènes de bataille sont extrêmement rares et souvent incomplètes ou imparfaites. La charge d’une section de Zouaves sur le plateau de Touvent. Le second cliché a été publié le 15 mai 1915 dans l'Illustration. Sur le premier cliché, la position du photographe, en retrait par rapport aux combattants et essayant de se protéger, est la seule vraisemblable dans un tel contexte.
L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale Au cours de la 1ère guerre mondiale, les femmes furent mobilisées pour l'économie de guerre et pour relancer le moral des troupes au front. Cependant, c'est seulement quand l'opinion publique se rend compte que la guerre est totale que l'on fait appel au travail féminin. Leur mobilisation fut essentielle et toucha toutes les catégories sociales, des agricultrices aux citadines, en passant par les infirmières et les marraines de guerre. Nous nous demanderons en quoi cette période a constituer un tournant dans la vie des femmes. Les femmes participent activement à l'effort de guerre 1- La mobilisation paysanne : une priorité en 1914 La mobilisation des paysannes se fit grâce à l'appel de Viviani le 7 août 1914 : « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 2 -La mobilisation dans l'industrie : une nécessité pour vaincre Femmes dans une usine d'armement 4- Changements de comportements Sommaire
Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - Les femmes et la 1ère guerre mondiale par Jocelyne et Jean-Pierre Husson Pendant la 1ère guerre mondiale la contribution des femmes à l'effort de guerre a revêtu des formes multiples : - courage des femmes d'agriculteurs qui, dans une France encore à dominante rurale et agricole, ont dû assumer à partir de l'été 1914 les durs travaux des champs ; - dévouement des infirmières qui ont soigné les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence ; - compassion des « marraines de guerre » qui écrivaient et envoyaient des colis aux soldats du front, rendaient visite aux blessés dans les hopitaux ; - courage aussi des femmes des villes qui ont dû pallier le manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs d'activités, distribuant le courrier, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement. 1/ L'appel aux Françaises de Viviani « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille. 14-18. in J.
La mobilisation des femmes dans l'économie et au service de l'effort de guerre Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. En réalité, le taux d'activité féminin était déjà important au début du siècle (en 1906 le travail féminin représentait 37 % de la population active) et les femmes jouèrent un rôle essentiel lors des première et seconde révolutions industrielles. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes?
La Grande Guerre en photographies Ce site vous propose une découverte interactive en ligne originale de photographies de la Première Guerre Mondiale. Il se compose de deux modules : Le Miroir (publication hebdomadaire patriotique), Revue photographique des numéros numérisés du journal (août 1914 – décembre 1919) et Les yeux de la guerre, vues stéréoscopiques accessibles en 3D. Pour Le Miroir, une grande partie des numéros ont été intégralement numérisés. Le second module présente un ensemble d' images stéréoscopiques organisées en différentes thématiques (renseigner, vivre dans les tranchées...). Ce projet est le fruit de la collaboration de plusieurs acteurs : Nicéphore Cité, On-Situ et le musée Nicéphore Niépce avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication français. Illustration : Shutterstock, Joe Gough, Mémorial de guerre Niveau : Secondaire
La violence de guerre dans l’art La violence de guerre dans la bande dessinée : Tardi L’auteur de la bande dessinée est Tardi, le père d’Adèle Blanc-Sec et de Nestor Burma. Il est présenté comme l’une des figures essentielles de la bande dessinée française. Il a une influence majeure pour bon nombre de dessinateurs. Il est né à Valence en 1946. Page de couverture : On voit qu’il y a deux cadavres de soldats, un français et un allemand. Page 1 : Le récit commence en octobre 1917. Page 2 : Les calibres représentés sont de plus en plus gros dans chaque vignette et la puissance augmente. Page 3 : Les soldats représentés sur cette planche sont tous morts. Conclusion : Selon Tardi, la guerre est une chose très mauvaise pour les hommes.
Quelle était la vie quotidienne en France en 1914 ? Il y a un siècle, la France avait un visage tout autre. Un habitant sur deux travaille dans les champs (3% aujourd'hui), mais cela ne garantit pas l'opulence. Avant la guerre déjà, l'exode rural a commencé, les jeunes hommes partent tenter leur chance dans les grandes villes, dans les usines, tandis que les femmes travaillent, déjà, souvent dans la maison des plus riches, à leur service. L'essor industriel est en marche. On compte cinq millions d'ouvriers. Ici, Slate s'est amusé à faire une revue de presse des voeux du nouvel an en 1914. Dans le reportage qui suit, dautres repères et souvenirs de 1914 avant la guerre... Et si vous voulez continuer cette exploration temporelle, allez par ici pour découvrir des photos de Paris du tout début XXème sicle en couleurs... © Tuxboard
Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18 Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. En août et septembre 1914, lors de leur avancée en Belgique et dans le nord de la France, les Allemands incendient des villages, bombardent des villes sans défense, et font rien moins que 6 000 victimes civiles. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation
Guerre et conflit | Marraines et filleuls La guerre de 14-18 vit apparaître une nouvelle figure : celle de la marraine de guerre, représentée sur les cartes postales d'époque comme une jeune femme au doux regard. Elle avait pour mission d'apporter son soutien par courrier aux soldats sans famille ou blessés ou de confectionner pour eux des colis et des vêtements. Une sorte d'infirmière de l'âme, doublée d'une bonne couturière. Mal vues par l'armée Le journal Fantasio, relève l'historien, va même lancer en mai 1915 une opération baptisée « le flirt sur le front » en se proposant de servir d'intermédiaire entre les poilus esseulés et les jeunes filles au cœur à prendre...« Le 15 novembre 1915, submergé de demandes militaires, Fantasio annonce qu'il met un terme à son initiative », ajoute-t-il. Petites annonces Des journaux prendront le relais, publiant des milliers de petites annonces : un « marché » juteux pour les quotidiens. « Femme libre » François MOULIN « Nos pauvres villages » « J'ai mangé du rat » Conseils élémentaires