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Dossier – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée…

Dossier – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée…
DOSSIER – Histoire mondiale, histoire globale, histoire connectée… [vendredi 05 octobre 2012] "Histoire globale", "histoire connectée", "world history"… Quel que soit le nom qu’on préfère lui donner, un important mouvement scientifique et éditorial semble ébranler, en France comme à l’étranger, les représentations communément admises de la coexistence et de la mise en relation des peuples. Derrière une cette variété d’étiquettes au demeurant énigmatiques s’esquisse en somme une nouvelle histoire des Grandes découvertes prises comme événements organisateurs du "grand désenclavement" ou de "l’invention du monde" . De diverses manières, le regard de certains historiens change ainsi d’échelle et se détourne des grandes fresques totalisantes de la "grammaire des civilisations" pour mieux se concentrer sur l’analyse resserrée de leurs points de rencontre – effective ou manquée. Critiques : - Romain Bertrand, L'Histoire à parts égales. - Patrick Boucheron, Inventer le monde. Entretiens :

L'histoire globale pour tous L'histoire globale pour tous [dimanche 03 février 2013 - 11:00] Histoire Inventer le monde. Éditeur : La Documentation Française 64 pages Combien de temps faut-il à une innovation pour se diffuser dans la société ? À défaut d'apporter une réponse, le dernier livre de Patrick Boucheron contribue à l'accélération de ce processus. Synthétiser le foisonnement Difficile de résumer en quelques pages la richesse des évolutions de l'histoire du monde. Ces mondialisations auraient pu être chinoise ou turque, puisqu'à cette époque, l'islam est l'un des principaux facteurs de décloisonnement du monde via le commerce. L'introduction en forme de récit se double d'une mise au point très claire dans le domaine de l'historiographie. Mettre en avant la diversité Les documents accompagnés de mises au point de l'auteur font la part belle aux peintures, aux photographies d'objets et aux cartes. Finalement, c'est un support pédagogique luxueux qu'a édité La Documentation Française.

Annales HSS : Histoire globale Sélection des articles par É. Anheim, R. Bertrand, A. Ce parcours jalonné de textes publiés depuis 1946 dans la revue a pour objectif de remettre en perspective l’historiographie des Annales en regard des débats internationaux des vingt dernières années, autour d’une multiplicité d’approches : histoire globale, histoire mondiale, histoire connectée, histoire comparée, histoires régionales (histoire impériale, atlantique...). Cette démarche s’inscrit dans un partenariat des Annales avec le Bureau du Livre de l’ambassade de France en Allemagne, l’Institut français, l’Institut français d’histoire en Allemagne et le Centre Marc Bloch, à l’occasion de la rencontre « Histoire globale/Globalgeschichte. Première partie. Chap. 1. Lucien FEBVRE, « Sur une nouvelle collection d’Histoire », 9-1, 1954, p. 1-6. Pierre GOUROU, « Civilisation et malchance géographique », 4-4, 1949, p. 445-450. Germaine TILLION, « Dans l’Aurès. Chap. 2. Fernand BRAUDEL, « Monnaies et civilisations. Deuxième partie.

Le territoire selon Guy Di Méo Qu’est-ce que le territoire ? Nous proposons ici une définition provisoire du terme. Elle tient compte des enseignements tirés de nos premiers constats quant à la nature de l’espace géographique, considéré sous ses différentes facettes, de l’espace produit à l’ espace vécu. Elle avance quelques hypothèses plus générales que nous nous efforcerons de vérifier par la suite.Pour ce qui a trait aux enseignements que l’on peut tirer de ce premier chapitre, nous retiendrons deux éléments constitutifs majeurs du concept territorial, sa composante espace social et sa composante « espace vécu ».Nous avons vu que l’espace social qualifie des lieux de la biosphère tissés par l’entrelacs des rapports sociaux et spatiaux. 1. 2. 3. 4. Guy Di Méo. Voir aussi : territoire, identité territoriale

L’empirisme : ses voies et ses méthodes - La vie des idées Recensé : André Charrak, Empirisme et théorie de la connaissance, Paris, Vrin, Bibliothèque d’histoire de la Philosophie, Novembre 2009, 176 p. , 18 euros. L’ouvrage qu’André Charrak fait paraître aux éditions Vrin constitue le troisième volet d’un triptyque, le volet central et conclusif, encadré d’un côté par une étude monographique, Empirisme et métaphysique, de l’autre par le traitement comparatif d’un problème exemplaire, Contingence et nécessité des lois de la nature [1]. S’il ne s’agissait que d’exercices de style, André Charrak aurait démontré là qu’il excelle dans l’application de trois méthodes : le commentaire structural, l’histoire des idées, l’histoire des systèmes de pensée. Il importera peu ici d’établir que l’auteur alterne en réalité les trois méthodes dans chacun de ses ouvrages – ce serait du coup les réduire à de purs exercices de virtuosité. Définir l’empirisme : trois écueils Qu’est-ce que l’empirisme ? Trois définitions donc, trois écueils aussi. [4] F. [5] A.

Introduction : Pourquoi l’histoire globale ? Hugh Trevor-Roper, The Rise of Christian Europe, New York, Harcourt, Brace & World, 1965, p. 9 ; cité dans Romain Bertrand, « Histoire globale, histoires connectées : un “tournant” historiographique ? », in André Caillé et Stéphane Dufoix (dir.), Le « tournant global » des sciences sociales, Paris, La Découverte, 2013, p. 44-66. Cf. Chloé Maurel, « La World/Global History : questions et débats », Vingtième siècle, n° 104, octobre-décembre 2009, p. 153-166. Entreprise conjointe du GESI [Institut des études européennes et globales de l’université de Leipzig] et de l’unité mixte de recherches UMR 8547 Transferts culturels du CNRS à Paris. Olivier Pétré-Grenouilleau, Les Traites négrières. Philippe Norel, L’histoire économique globale, Seuil, Paris, coll. « Points économie », 2009. Pierre-Yves Saunier, Akira Iriye (dir.), Palgrave Dictionary of Transnational History, Londres, Palgrave Macmillan, 2009. Le Débat, numéro intitulé « Écrire l’histoire du monde », n° 154, mars-avril 2009. Haut de page

Espace vécu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’espace vécu découle de la pratique qu'en a l'usager ou l'habitant et de la représentation qu'il s'en fait. Origine[modifier | modifier le code] La notion d'espace vécu a été créée et expliquée par Armand Frémont dans La région, espace vécu, paru en 1976. Elle s'inscrit dans le tournant culturel qu'a pris la géographie dans les années 1970 en s'ouvrant aux sciences humaines et sociales comme la sociologie, l'anthropologie et la psychologie. Une typologie originale[modifier | modifier le code] Espace aliéné contre espace vécu[modifier | modifier le code] Dans le chapitre II de son ouvrage, Armand Frémont définit l'espace vécu comme l'opposé de l'espace aliéné né de la révolution industrielle. L'espace du présent[modifier | modifier le code] Armand Frémont analyse deux modes de réflexion et de gestion spatiales qui ont touché la société française des années 1970. La géographie de l'espace vécu[modifier | modifier le code] Portail de la géographie

L'histoire des femmes et l'histoire des genres aujourd'hui Notes Il serait impossible de les citer tous ici et l’on renverra le lecteur à l’ouvrage de Françoise Thébaud cité ci-dessous. Notons, parmi les plus récents : Leora Auslander, « Le genre de la nation : la recherche aux États-Unis », CLIO. Histoire, Femmes et Sociétés, 12, 2000, p. 193-208 ; Michelle Perrot, « L’Histoire saisie par le genre », dans université de tous les savoirs, L’Histoire la sociologie et l’anthropologie, vol. 2, Paris, Odile Jacob, 2002, p. 123-137 ; Michèle Riot-Sarcey, « L’Historiographie française et le “genre” », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine, 47-4, octobre-décembre 2000, p. 805-814. Signalons également la parution en 1998 de deux recueils d’articles, écrits de 1974 à 1997, par deux figures importantes de l’histoire des femmes : Geneviève Fraisse, Les femmes et leur histoire, Paris, Gallimard, Folio, 1998 et Michelle Perrot, Les femmes ou les silences de l’Histoire, Paris Flammarion, 1998. André Chervel, Histoire de l’agrégation.

EASP/ESD 2014 – Sujet : « Enseigner « l’élargissement du monde (XVe-XVIe siècle) » au lycée : quels apports de l’histoire globale ? » I. Éléments de présentation de la situation professionnelle : L’élargissement du monde (XVe-XVIe, les Grandes Découvertes. − Document 1 : extrait du programme de la classe de 2nde, Bulletin officiel spécial n° 4 du 29 avril 2010. − Documents 2 : Manuel d’histoire Nathan de 2nde, Guillaume Le Quintrec (dir), 2010. II. − Document 3 : Romain Bertrand, « L’archive du contact et les mondes de la rencontre » Introduction, in L’histoire à parts égales, Seuil, septembre 2011. III. Document 4 : Extrait du Socle commun des connaissances et des compétences, ministère de l’Education nationale (décret du 11 juillet 2006). Document N°1 : Extrait du programme de la classe de 2nde, Bulletin officiel spécial n° 4 du 29 avril 2010. Thème 4 – Nouveaux horizons géographiques et culturels des Européens à l’époque moderne 10-11 h Document N°2A : Le Quintrec Guillaume (dir), Histoire 2nde, Nathan, Paris, 2010 p. 160. Document N°2B : Le Quintrec Guillaume (dir), Histoire 2nde, Nathan, Paris, 2010 p. 161. NB. NB. NB.

Armand Frémont Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Frémont. Armand Frémont, né au Havre (Seine-Maritime) le 31 janvier 1933, est un géographe français. Il est surtout connu pour être à l'origine du concept d'« espace vécu » en géographie, dans son ouvrage de 1976, La région, espace vécu. Cela a fait de lui un des moteurs de la géographie des perceptions et des représentations. Parcours professionnel[modifier | modifier le code] Après des études au Havre, au lycée Malherbe de Caen et à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, il est devenu agrégé de géographie, docteur ès lettres et ès sciences humaines. En 1975, Jean-Pierre Soisson, alors secrétaire d'État aux Universités, s'oppose à son élection à la présidence de l'université de Caen « grâce à une interprétation restrictive de la loi d'orientation de 1968 » [1]. Engagement politique[modifier | modifier le code] Ouvrages[modifier | modifier le code] Aimez-vous la Géographie ? ↑ Le Monde, 29 janvier 1982

Marc Bloch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Bloch. Biographie[modifier | modifier le code] Premiers pas d'historien[modifier | modifier le code] Marc Bloch publie en 1924 son œuvre magistrale, Les Rois thaumaturges. Il y expérimente avec audace une méthode comparatiste empruntée aux maîtres de linguistique (il parle lui-même une dizaine de langues). L'aventure des Annales[modifier | modifier le code] Bloch participe en 1929, avec le « groupe strasbourgeois » dont Lucien Febvre, à la fondation des Annales d'histoire économique et sociale dont le titre est déjà en lui-même une rupture avec « l’histoire historisante », triomphante en France depuis l'école positiviste. Succédant à Henri Hauser à la Sorbonne en 1936 (chaire d'histoire économique)[5], la guerre le surprend dans la plénitude de sa carrière et de ses recherches. Un historien dans la guerre[modifier | modifier le code] Le monument des Roussilles érigé sur le lieu de l’exécution de Marc Bloch.

Qu'est-ce que la géographie ? Si l’on se fie à l’étymologie, la Terre (Gaïa ou Ge, en grec) est l’objet d’étude de la géographie. Sa structure et ses mouvements sont étudiés par des disciplines connexes (géophysique et astronomie), que le géographe ne peut totalement ignorer pour prétendre connaître et comprendre sa surface. La surface de la Terre est une interface entre une planète essentiellement minérale, la lithosphère, une enveloppe gazeuse, l’atmosphère, de l’eau sous diverses formes, l’hydrosphère, et des éléments organiques et vivants, la biocénose. Les écosystèmes, emboîtés à diverses échelles, sont le cadre des échanges entre tous ces éléments. L’écologie, comme science, étudie les écosystèmes. On se repère à la surface de la Terre par rapport aux pôles et à l’équateur, qui sont eux-mêmes relatifs à l’axe de rotation de la Terre sur elle-même. Le monde est l’objet d’étude effectif de la géographie, dans deux acceptions distinctes : Un territoire est un espace approprié, limité et géré par un groupe humain.

L'historiographie de la guerre d'Algérie, en France, entre mémoire et histoire (2004) vendredi 4 mars 2005. Article publié dans Historiens et géographes, revue de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie de l’enseignement public, n° 388, octobre 2004, pp. 225-236. Le 3 mars 2003, le rédacteur en chef du Monde, Bertrand Le Gendre, croyait pouvoir constater une régression du débat public sur la guerre d’Algérie par rapport à ce qu’il avait été au début des années 1990 : « La visite du président de la République en Algérie intervient à un moment particulier où ceux qui ont combattu là-bas, comme Hélie de Saint Marc, ou ceux qui y ont vécu discourent seuls sur les événements d’avant 1962. L’historiographie de la guerre d’Algérie en France L’historiographie de la guerre d’Algérie est apparue en France dans des conditions très particulières : absence de mémoire nationale consensuelle et de commémoration officielle. Si la volonté d’oubli a longtemps caractérisé la politique de l’État, il ne s’agissait pourtant pas d’une volonté générale de la société française.

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