Bords de Marne Infos : Sylvain Berrios et Saint-Maur des fossés. Retrouvez toute l'actualité des bords de Marne avec votre conseiller Général du Val-de-Marne, Sylvain Berrios. Une nouvelle atteinte à la méritocratie républicaine Comme nous ne cessons de le dire depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education nationale, Vincent Peillon porte les pires atteintes à la méritocratie républicaine sous couvert de la renforcer. Il nous en livre une nouvelle preuve depuis quelques jours avec ses propositions concernant la rémunération des professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Il s’agit de réduire du jour au lendemain la rémunération de la plupart de ces enseignants de 10 à 20 % et d’augmenter la charge d’enseignement des autres dans les mêmes proportions sans aucune contrepartie financière… en d’autres termes dans un cas de faire travailler autant pour gagner moins et dans l’autre de faire travailler plus pour gagner autant. Quelle catégorie professionnelle pourrait l’accepter ? Le ministre nous dit que son but est de redéployer les moyens pour mieux rétribuer les enseignants des zones d’éducation prioritaire, ce qui revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Alain Lambert - Le Blog Education | A. Houpert : « M. le Ministre de l’Education nationale, renoncez à votre funeste projet » Dans un communiqué, Alain Houpert, sénateur de Côte-d'Or et candidat à la mairie de Dijon, dénonce le choix du gouvernement de « tirer la France vers le bas en s'attaquant aux professeurs des classes préparatoires ». Voici son communiqué : « Dernière trouvaille du Gouvernement pour remettre le pays sur pied : s’attaquer à l’élite du corps enseignant, les professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles. Plutôt que de tirer la France vers le haut, une fois encore il recourt à la vieille méthode de l’arasement, du nivellement par le bas. Jusqu’à maintenant , l’Etat affectait ses « meilleurs professeurs » à l’enseignement en CPGE, classes préparatoires aux grandes écoles : ils sont tous des professeurs agrégés, beaucoup sont anciens élèves des écoles normales supérieures et actuellement pour espérer être nommé en CPGE, il faut en plus avoir effectué une thèse (agrégés docteurs).
Profs et élèves des classes prépa descendent dans la rue Hier lundi 2 décembre un millier d’enseignants et élèves de classes préparatoires aux grandes écoles ont manifesté à Paris. Une grève est prévue le 9 décembre à l’appel des syndicats de l’enseignement secondaire. Le projet de réforme du statut des enseignants du secondaire présenté par le ministre Peillon a suscité la colère des professeurs. Actuellement leur statut est régi par le décret de 1950 qui définit leurs obligations de service en heures d’enseignement. Le nouveau texte prévoit l’annualisation de ces services, de rendre obligatoire d’autres missions, certaines définies par le conseil d’établissement, de diminuer les allègements de service et de faire attribuer des indemnités par le chef d’établissement. Pour les professeurs de classes préparatoires, la réduction des "décharges de services" (1) sous prétexte d’en donner aux enseignants des zones difficiles, aboutirait à une perte de salaire de 10 à 20%. Une pétition lancée sur internet a rassemblé déjà 31000 signatures.
Dernière trouvaille du Gouvernement pour remettre le pays sur pied : s’attaquer à l’élite du corps enseignant, les professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles ! Plutôt que de tirer la France vers le haut, une fois encore il recourt à la vieille méthode de l’arasement, du nivellement par le bas. Jusqu’à maintenant, l’Etat affectait ses « meilleurs professeurs » à l’enseignement en CPGE, classes préparatoires aux grandes écoles : ils sont tous des professeurs agrégés, beaucoup sont anciens élèves des écoles normales supérieures et actuellement pour espérer être nommé en CPGE, il faut en plus avoir effectué une thèse (agrégés docteurs). Cette nomination est ministérielle sur proposition de l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN). En modifiant le mode de calcul de leur temps de travail et de leurs effectifs, en rabotant leurs rémunérations de 10 à 20%, le ministre de l’éducation nationale veut rallier tous les enseignants déçus du hollandisme, qui désertent aujourd’hui l’électorat socialiste. Monsieur le Ministre de l’éducation nationale, renoncez à votre funeste projet, vous connaissez le fameux dicton : qui n’avance pas, recule.