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Les pré-requis à la suppression des notes - Changer l'Ecole

Les pré-requis à la suppression des notes - Changer l'Ecole
Les expériences de suppression des notes dans des classes de collège ont tendance à se multiplier ces dernières années. Il me semble qu'au delà d'un travail militant, effectué sur le terrain par des personnels de direction et des enseignants conscients des enjeux de la question, cette tendance ait été renforcée par la mise en place en 2005 d'un droit à l'expérimentation dans le cadre de l'article 34 de la loi d'orientation. Sur la question de la suppression des notes, l'innovation "institutionnelle" et l'innovation "de terrain" peuvent donc se rencontrer, et cette double paternité est souvent un gage de réussite. Mais la volonté ne suffit pas toujours. J'ai moi même accompagné, à la direction d'un collège d'Indre-et-Loire, une expérimentation de suppression de notes dans un cours de mathématiques de 4e. - Un chef d'établissement qui impulse, ou qui aide à la mise en oeuvre si l'impulsion vient d'un enseignant ou d'une équipe. - Une progressivité dans la mise en oeuvre. Related:  Evaluation - Pour l'abolition de la note scolaire ?

Derrière le bac, quel projet d’Ecole ? Opinions Instaurer un "bac" en fin de sixième secondaire, c’est oublier que les enfants sont au cœur du projet scolaire et cela reviendra à dévaloriser le principe d’évaluation. Une opinion de Nicolas Dauphin, sociologue et enseignant. La déclaration de politique communautaire nous annonce que dans le cadre des travaux du gouvernement, la ministre de l’Enseignement va donc travailler à la mise en place d’un "bac" en fin de sixième secondaire. L’idée n’est pas neuve. Elle est présente depuis de nombreuses années et les tests et épreuves certificatives externes qui ont vu le jour au cours de ces dernières années donnaient déjà le ton, avec l’appui des comparaisons internationales de type Pisa qui prennent de plus en plus de place dans les médias et in extenso dans les recommandations de pilotage des établissements scolaires. Ainsi l’apparition d’un test certificatif en fin de secondaire n’est pas réellement une surprise.

Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative. Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. Une évaluation différenciée

Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser Dans quelle mesure l'évolution de nos sociétés ébranle-t-elle les conditions de possibilité de l'entreprise éducative ? Marcel Gauchet : Nous sommes en proie à une erreur de diagnostic : on demande à l'école de résoudre par des moyens pédagogiques des problèmes civilisationnels résultant du mouvement même de nos sociétés, et on s'étonne qu'elle n'y parvienne pas... Quelles sont ces transformations collectives qui aujourd'hui posent à la tâche éducative des défis entièrement nouveaux ? Ils concernent au moins quatre fronts : les rapports entre la famille et l'école, le sens des savoirs, le statut de l'autorité, la place de l'école dans la société. A priori, famille et école ont la même visée d'élever les enfants : la famille éduque, l'école instruit, disait-on jadis. Aujourd'hui, la famille tend à se défausser sur l'école, censée à la fois éduquer et instruire. Dans quelle mesure le face-à-face pédagogique est-il bouleversé par cette nouvelle donne ? P. Découvrir M. M. P. P. M. P. M. P. M.

Le défi de l'évaluation par compétences Réforme des notes à l'école : les mesures dévoilées courant 2015 J.Cl. | 19 Nov. 2014, 08h22 | MAJ : 19 Nov. 2014, 09h15 Couleurs ? Lettres majuscules ? Soleils et nuages ? Najat Vallaud-Belkacem a précisé ce mercredi matin, sur France Info, que la conférence nationale de consensus (*) qui réunit actuellement enseignants, parents, élèves, professionnels ou amateurs éclairés, autour de l'épineuse question des notes, lui rendrait ses recommandations en décembre et qu'elle prendrait «(ses) décisions courant 2015». En juin 2012, les fédérations de parents, la Peep et la FCPE, se disaient plus favorales à une évolution des notes vers un système plus moderne et plus encourageant. 500 postes supplémentaires en Seine-Saint-Denis d'ici 2017 Outre ce calendrier, la ministre de l'Education nationale a dévoilé une partie du plan qu'elle lancera en fin de matinée en Seine-Saint-Denis. VIDEO. «Aujourd'hui je vais en Seine-Saint-Denis pour annoncer que nous avons décidé de lancer une véritable mobilisation sur trois ans». > Restez informés !

Vers une révolution de l’évaluation des élèves ? Comment rendre l’évaluation scolaire « bienveillante » ? Comment faire pour qu’elle ne soit plus cet instrument de tri au service d’un système élitiste, mais le moyen de faire progresser tous les élèves sans les casser ? C’est une petite révolution que propose le Conseil supérieur des programmes (CSP) en réponse au chantier ouvert par le ministère de l’éducation. Dans le document remis jeudi 27 novembre par le CSP à la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et que Le Monde a pu consulter, ce sont tous nos repères en matière d’évaluation qui se trouvent chamboulés : fini l’inflation des contrôles, la profusion de notes et de moyennes. Fini, aussi, le diplôme national du brevet tel qu’on le connaît aujourd’hui, avec sa semaine d’épreuves au mois de juin. Les coefficients seraient aussi rejetés au motif qu’aucune matière ne serait supérieure à une autre Rien ne dit que le ministère ira dans son sens. Lire aussi : Un collège métamorphosé par l’abandon des notes

Lien International d’Éducation Nouvelle : Vers une révolution dans l’évaluation des élèves en France ? Vers une révolution dans l’évaluation des élèves Le président du Conseil supérieur des programmes propose à la ministre de supprimer notes et moyennes Comment rendre l’évaluation scolaire « bienveillante » ? Comment faire pour qu’elle ne soit plus cet instrument de tri au service d’un système élitiste, mais le moyen de faire progresser tous les élèves sans les casser ? Dans le document remis jeudi 27 novembre par le CSP à la ministre de l’éducation nationale, que Le Monde a pu consulter, tous nos repères en matière d’évaluation se trouvent chamboulés : fini l’inflation des contrôles, la profusion de notes et de moyennes. Rien ne dit que le ministère ira dans son sens. La contribution du conseil n’en est pas moins majeure. Premier consensus, celui sur les notes « Notre école pourrait parfaitement faire sans », affirme Michel Lussault, le président du CSP. Course à l’armementLe CSP leur préfère un barème de 4 à 6 niveaux, sur le modèle de ce qui se pratique dans de nombreux pays.

Evaluer sans notes ! dispositifs numériques et utilisation des résultats Dans cette période assez mouvementée autour de l’évaluation, nous nous proposons de faire état d’un dispositif inspiré de recherche faites sur le terrain de l’EPS à propos de l’évaluation des élèves, en termes de progrès et d’apprentissages... Tout commence il y’a quelques années, avec des outils bureautiques classiques et un jeu de dossard constitué de 4 couleurs. Le principe était de permettre aux élèves de se situer dans un contexte d’apprentissage sur la base de 3 items forts dans les objectifs assignés au cycle. Plickers est un système basé sur la reconnaissance à distance de QR-Codes simples à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette (iOS et Androïd), en parallèle d’un fonctionnement en ligne. En termes d’usages, nous les identifions comme nombreux. D’un point de vue pédagogique Accédez à l’article correspondant sur le site du collège Les Pyramides en cliquant sur l’image Dans ce cas, on pourrait avec le temps, l’utiliser dans le cadre d’une leçon en 2 parties.

Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs - Education Dans la classe de Nina, enseignante à l’école Steiner de Vern-sur-Seiche [1], au sud de Rennes, il n’y a pas de notes, ni d’évaluation. « Quand on fait une dictée, on la corrige ensemble. Cela m’est égal de leur mettre une note ensuite, explique l’institutrice. Que vont-ils apprendre de plus ? Ils découvrent en corrigeant ce qu’ils peuvent améliorer. L’abandon des systèmes de notation-sanction, une spécialité très française, fait partie des pistes évoquées par le ministre de l’Education, Vincent Peillon, dans son rapport sur la refondation de l’école. « Les notes organisent le bonheur de quelques élèves et le malheur de beaucoup d’autres, et c’est tout », résume, lapidaire, Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) et défenseur convaincu des méthodes d’apprentissage « alternatives ». « Il faut transformer ce qui se passe en classe, en finir avec cette relation frontale entre élèves et enseignants. Classes coopératives La solution ?

#sansnotes – et maintenant, les questions qui fâchent Pour conclure cette première partie du dossier consacré aux évaluations sans notes, nous abordons trois questions qui traversent le débat public, questions d’ordre politique, pédagogique, éducatif. Pour y répondre, des extraits d’articles de blogs, ou des spécialistes et praticiens de terrain prennent la parole pour livrer leur analyse. Nous partirons pour cela des trois idées reçues suivantes. La fin des notes, une idée de gauche ?Sur le terrain, concilier notes et compétences, c’est chronophage.La fin des notes, c’est bien joli, mais comment va-t-on orienter les élèves ? Dans son article « Les notes, une menace ? Claude Lelièvre, malicieux, a rappelé sur son blog les termes d’un débat posé lors du congrès d’Amiens, en 1968. 1968… encore un coup des soixante-huitards… pensez-vous ! 2. Il faut en revenir à une notation plus positive. Quelques extraits : L’intégralité de l’article :

Oui aux compétences à l’école, mais pas n’importe comment ! Ce texte de Jean-Michel Zakhartchouk est une réponse au journal Libération qui a publié le 31 octobre 2012 un article sur le Livret Personnel de Compétences, en donnant la parole à quatre collègues. Il est trop facile de se moquer du livret de compétences utilisé dans les écoles et collèges et qui va être « simplifié », comme le font les enseignants interrogés dans le numéro de mercredi 31 octobre de Libération, pages 14 et 15 « un livret de compétences qui perd des cases ». Oui, on peut toujours se gausser de telle formulation, en reprochant d’ailleurs aux compétences énoncées dans ce livret à la fois d’être trop générales et floues, et trop détaillées et relevant d’une « bureaucratisation du savoir ». Oui, on peut dénoncer l’ « usine à cases », une expression d’ailleurs due à quelques-uns dont je suis qui sont en réalité des défenseurs d’un vrai livret de suivi des compétences, fonctionnel et d’usage simple. Like this: J'aime chargement… À propos de Anthony Lozac'h

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