Profs mis en examen | Un blog qui par l’humour leur rendra (peut-être) justice Les Français et la langue anglaise : de pire en pire… Un cours de langue dans les locaux d'EF à Boston, aux Etats-Unis. Autant le dire tout net : pour ce qui est de la maîtrise de la langue anglaise, la France se classe parmi les cancres de l'Europe. Au 24ème rang sur 27 pays, pour être précis. Seuls trois pays parviennent à faire moins bien qu'elle : la Russie, la Turquie et l'Azerbaïdjan. Tels sont les résultats 2015 de l'Indice de compétence en anglais réalisé par Education First (EF), un organisme spécialisé dans l'enseignement des langues, qui propose des stages et séminaires linguistiques dans un grand nombre de pays. Le principal atout de cet Indice EF est que sa méthodologie ne change pas, année après année : elle repose avant tout sur une évaluation serrée des compétences en matière de compréhension orale et de lecture de la langue anglaise, réalisée auprès d'un vaste échantillon : pour cette édition, plus de 900.000 adultes ont été testés. La France progresse moins que la plupart des autres pays Est-ce grave ? 1. 2. 4. 5.
Educavox.fr Top 10 Education Systems in the World Every three years, the Programme of International Student Assessment (PISA) conducts an international assessment of the educational programs provided in countries across the world. The test measures the skills and knowledge of 15-year olds in over 70 countries, regions, and economies, covering reading, math and science. In addition, education systems can also choose to test their students in creative problem-solving and/or financial literacy. Image via flickr and Paul VanDerWerf The test is given at random schools worldwide and is a mix of multiple choice questions and open-ended responses. The 2012 PISA results are the most recently published (2015 test results were not available at the time of this article). Top 10 Canada: In Canada, there is not a lot of difference in how students across racial, ethnic, socioeconomic statuses perform on the PISA. Finland: We’ve previously covered the educational initiatives in Finland that make its schools stand out on the world stage. In Short
France Stratégie : 2017/2027 Quelles priorités éducatives ? La dépense totale (publique et privée) consacrée par la France au financement des établissements d’enseignement – 5,3 % du PIB en 2012 – la situe dans la moyenne des pays de l’OCDE, mais assez loin des niveaux atteints notamment par la Corée, les États-Unis, la Norvège ou la Nouvelle-Zélande (plus de 6,3 %). La France reste dans la moyenne mais significativement derrière les meilleurs si l’on tient compte du nombre d’élèves et du niveau de richesse par habitant des pays : les dépenses d’éducation par élève et par étudiant représentent en France 28 % du PIB par habitant, contre 27 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. Elle se distingue en outre par un sous-investissement important dans le préprimaire et le primaire, alors qu’elle est dans la moyenne pour le collège et le supérieur, et très au-dessus de la moyenne pour le lycée[12]. Comparé aux dépenses de ces onze pays, le sous-investissement français est plus marqué encore au niveau du primaire, du collège et du supérieur.
Créer une culture de collaboration dans nos collèges: Est-ce possible Le palmarès des lycées ou les comparaisons de performances entre les collèges français ont le mérite de nous apporter chaque année de riches enseignements. Malheureusement, lorsque ces études sont rendues publiques, l’attention est polarisée sur les établissements collectionnant les médailles ou sur ceux se battant pour éviter le bonnet d’âne. Pourtant, ces classements nous indiquent aussi, par exemple, que deux établissements distants de quelques centaines de mètres, de populations comparables à la fois en termes de taille et de niveau socio-économique obtiennent parfois des résultats diamétralement opposés. En France, cette démarche collaborative est rarement encouragée par le système. La culture de collaboration n’est guère plus développée en France quand l’analyse porte sur la relation entre les chefs d’établissement et les enseignants au collège. Signaler ce contenu comme inapproprié
Méthodes pédagogiques : plaidoyer pour l’apprentissage profond Au milieu des années 1970, quelques chercheurs ont élaboré la théorie de l’apprentissage profond. Ils soulignaient l’importance pour les étudiants d’exercer leur pensée critique, de créer du lien entre les concepts et de relier les nouvelles notions aux connaissances dont ils disposaient. Un ensemble de démarches qui correspond bien à ce qui se passe lorsqu’on utilise les cartes mentales, conceptuelles ou argumentaires. Cela fait maintenant quelques années (doux euphémisme !) que je travaille comme formateur et enseignant. J’ai pu m’adresser à des publics aussi divers que des adolescents en difficulté – en anglais ou plus généralement en méthodes de travail – qu’à des demandeurs d’emploi en recherche de nouvelles opportunité ou des ingénieurs d’une entreprise pétrochimique multinationale, pour ne citer que quelques cas. Quelques années aussi que je recherche inlassablement outils et méthodes pédagogiques pour leur offrir le meilleur et surtout pour les aider à réaliser leur potentiel.
Méthodes et modèles pédagogiques Frédéric Haeuw :"L’irruption massive des technologies et des réseaux dans la formation des jeunes et des adultes fait ressurgir de vieux débats sur les méthodes pédagogiques. Les Massive Open Online Courses, par exemple, sont généralement distingués en « xMOOC » plutôt basés sur une pédagogie transmissive de savoirs clairement identifiés dans des référentiels fermés, et en « cMOOC » dont les objectifs d’apprentissage sont plus ouverts et qui se basent sur le principe que ce sont les participants qui créent le contenu. On parle alors de méthodes pédagogiques, classées généralement en méthodes déductives (démonstrative, expositive …) ou inductives (active ou expérientielle), et l’on considère souvent que la méthode dépend de l’objet à construire ou à transmettre : les savoirs académiques se prêteraient davantage à une méthode déductive et les compétences à une méthode inductive. Les constructivistes répondent à cette question de manière radicalement opposée.
Qui a intérêt au maintien en l'état d'un système éducatif qui dysfonctionne ? - Idées Quand la productivité d’une institution décroît et que la moindre tentative de la réformer pour en améliorer les performances provoque d’immédiates levées de bouclier, on est amené à se poser des questions. Qui veille au maintien en l’état d’un système éducatif qui rejette 120 000 jeunes chaque année, les livrant à un marché du travail de plus en plus exigeant en matière de formation ? Qui a intérêt à la continuation d’un système d’enseignement dont le niveau baisse, comme le mesure avec régularité le classement Pisa ? Le pourcentage d’élèves de 15 ans qui ne « maîtrisent pas la compétence de l’écrit » est passée de 15 à 19 % entre 2000 et 2009. En mathématiques, où nos élèves avaient coutume de briller, au XX° siècle, nous avons dégringolé à la 22° place sur 65. Ceux qui nient l’évidence rappelée par Antoine Prost dans une tribune publiée par Le Monde, « le niveau scolaire baisse, cette fois, c’est vrai », contestent la validité des classements internationaux.
"Le bulletin, symbole des attentes de l'institution scolaire", la chronique d'Emmanuel Davidenkoff Opinion | Formations ED | Publié le , mis à jour le "Remplir un bulletin scolaire est une tâche exigeante et difficile pour les équipes enseignantes [dont] l'objectif est d'abord d'encourager l'élève à progresser plutôt que de l'enfermer dans une évaluation-sanction". Il convient de bannir "tout vocabulaire trop vague ('peut mieux faire', 'moyen'), réducteur ('faible', 'insuffisant') voire humiliant ('inexistant', 'nul', 'terne') , vocabulaire qui n'aide aucunement l'élève. (…) Il faut dire à l'élève ce qu'il fait et ce qu'il doit faire et privilégier les appréciations de nature à l'encourager pour que le bulletin trimestriel remplisse réellement son rôle éducatif." Comme tant d’autres textes officiels, à commencer par les lois successives, cette circulaire, quinze ans après sa publication – quinze ans ! Evidemment, le bulletin n’est qu’un instrument d’évaluation parmi bien d’autres.
Les ZEP, miroir grossissant des évolutions et contradictions du système éducatif français 1Les considérations que l’on va lire ne sont pas le fruit d’un travail de recherche à proprement parler mais plutôt des réflexions de quelqu’un qui à la fois a été un acteur et un observateur des politiques d’éducation prioritaire en France. Le défi que pose à la société française l’existence d’un échec scolaire important dans les classes sociales les moins favorisées économiquement et culturellement est très souvent rapproché de celui que connaissent les systèmes éducatifs d’autres pays développés (Ministère de l’Éducation nationale, 2003). Il comporte néanmoins une très forte spécificité qui s’explique par l’histoire de l’école républicaine et par la manière dont elle a résolu les conflits entre les intérêts potentiellement divergents des différents groupes sociaux. 1 Concernant par exemple l’enseignement du français, voir Pratiques (1999). Du consensus au recours aux ZEP 2 Même si peut y ressembler l’injonction faite récemment aux ZEP de conduire les meilleurs de leurs (...)