Sans nouvelles d’Islande : pourquoi ? Si quelqu’un croit qu’il n’y a pas de censure actuellement, qu’il nous dise pourquoi on a tout su au sujet de ce qui se passe en Egypte, en Syrie ou en Libye, et pourquoi les journaux n’ont absolument rien dit sur ce qui se passe en Islande ? En Islande, - le peuple a fait démissionner un gouvernement au complet, - les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette contractée par ces dernières auprès de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par leur mauvaise politique financière ; - une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la Constitution. Que se passerait-il si les citoyens européens en prenaient exemple ? La situation économique désastreuse du pays persiste. - 2010 : le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à référendum. En janvier 2010, le Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire. - Démission en bloc de tout un gouvernement Like this:
Islande - Réformer Aujourd'hui - L'Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et devrait, selon les prévisions de la Commission européenne, atteindre le taux de 2,7% en 2013 grâce principalement à la création de nouveaux emplois. L'Islande est le seul pays européen qui a rejeté par référendum de payer les dettes des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers mais curieusement les médias français et européens n’en parlent pas ou très peu… Il n’y a pas de censure officiellement dans les médias presse, radio ou télé mais les journalistes et experts de tous bords, si prompts à parler de ce qui se passe en Egypte, en Libye ou en Syrie, ne disent absolument rien sur ce qui se passe en Islande. En Islande, le peuple a fait démissionner un gouvernement au grand complet. La situation économique désastreuse du pays persiste. - Mars 2010 : Le référendum a lieu et le Non au paiement de la dette l’emporte par 93% des voix.
Referendum en Islande: deux tiers des votants pour une nouvelle Constitution REYKJAVIK (AFP) - Les deux tiers des Islandais ont soutenu les propositions faites par un comité de citoyens en vue de rédiger une nouvelle Constitution, selon les résultats préliminaires du référendum consultatif organisé samedi à ce sujet, un exercice de démocratie directe sans précédent. Ces résultats provisoires diffusés dimanche par la chaîne de télévision publique RUV reposent sur le dépouillement des bulletins de vote dans la moitié des circonscriptions. La participation était évaluée à moins de 50%, soit beaucoup moins que celle de 72,9% enregistrée l'année dernière au référendum sur la compensation à offrir aux Britanniques et aux Néerlandais victimes de la faillite en 2008 de la banque Icesave. La proposition de nouvelle Constitution a été rédigée par une commission élue en 2010 pour réviser la loi fondamentale et composée de 25 citoyens ordinaires qui ont consulté leurs compatriotes via internet. "Félicitations Islande.
Islande: deux tiers des votants pour une nouvelle Constitution Islande: deux tiers des votants pour une nouvelle Constitution Deux tiers des Islandais ont soutenu les propositions faites par un comité de citoyens en vue de rédiger une nouvelle Constitution, selon les résultats préliminaires du référendum consultatif organisé samedi à ce sujet. Un exercice de démocratie directe sans précédent. Ces résultats provisoires diffusés dimanche par la chaÎne de télévision publique RUV reposent sur le dépouillement des bulletins de vote dans la moitié des circonscriptions. La participation était évaluée à environ 49%, soit beaucoup moins que celle de 72,9% enregistrée l'année dernière au référendum sur la compensation à offrir aux Britanniques et aux Néerlandais, victimes de la faillite en 2008 de la banque Icesave. La proposition de nouvelle Constitution a été rédigée par une commission élue en 2010 composée de 25 citoyens ordinaires qui ont consulté leurs compatriotes via Internet.
SACSIS.org.za » News » The World » Why Iceland Should Be in the News, But Is Not Picture credit: may15internationalorganization.blogspot An Italian radio program's story about Iceland’s on-going revolution is a stunning example of how little our media tells us about the rest of the world. Americans may remember that at the start of the 2008 financial crisis, Iceland literally went bankrupt. As one European country after another fails or risks failing, imperiling the Euro, with repercussions for the entire world, the last thing the powers that be want is for Iceland to become an example. Five years of a pure neo-liberal regime had made Iceland, (population 320 thousand, no army), one of the richest countries in the world. Contrary to what could be expected, the crisis resulted in Icelanders recovering their sovereign rights, through a process of direct participatory democracy that eventually led to a new Constitution. Protests and riots continued, eventually forcing the government to resign. What happened next was extraordinary. They should look to Iceland.
L’Islande : histoire d'un refus de l’austérité et de la Crise économique Le 6 mars 2010, plus de 93% électeurs islandais participant à un référendum se prononcent contre le remboursement de presque 4 milliards de dollars au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, au titre des dettes accumulées par les banques islandaises en faillite. Face à la crise économique, alors que l’Union européenne a choisi la voie de l’austérité et a décidé de sauver les banques, l’Islande a au contraire procédé à la nationalisation des institutions financières et a rejeté les politiques de restrictions budgétaires. Avec un taux de croissance de 2,7% en 2012, même le Fonds monétaire international (FMI) salue le redressement économique du pays. Lorsqu’en septembre 2008, la crise économique et financière a touché l’Islande, petit archipel du Nord de l’Europe peuplé de 320 000 habitants, l’impact a été désastreux, comme sur le reste du continent. Face à la crise Une alternative à l’austérité Les résultats de la politique économique et sociale islandaise ont été spectaculaires. [1] Paul M.
Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Charlotte Chabas Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Le reste du temps, sorti de son commissariat, il aimait profiter de sa famille et pêcher la truite argentée dans les rivières islandaises. Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées. D'autres attendent encore de passer devant la justice.
Une Constitution pour changer d'Islande ?, par Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade Le 20 octobre, les Islandais voteront pour adopter ou rejeter la nouvelle Constitution qu’ils préparent depuis deux ans. Héritée du Danemark, la loi fondamentale qui régit actuellement la République d’Islande a été adoptée à la hâte en 1944, au lendemain de l’indépendance. A l’époque, il s’était principalement agi de remplacer le roi par un président élu, étant entendu que le texte, considéré comme provisoire, serait amendé à la première occasion. Ce n’est que fin 2008, en plein cœur de la tourmente financière qui secouait alors les institutions et sous la pression des mouvements citoyens, que la nécessité d’une refondation complète s’est finalement imposée. Le projet sur lequel les électeurs auront à se prononcer dans quelques jours a été conçu à l’écart de toutes les structures politiques conventionnelles, sous la supervision d’un conseil de vingt-cinq représentants de la société civile élus lors de scrutins ouverts.
La constitution islandaise, c’est pas l’irruption La révision constitutionnelle entamée en Islande avec le concours de la population n'a pas été à la hauteur des attentes les plus enthousiastes. Mobilisation marginale, vices de forme: on est encore loin de la "démocratie de demain". Maniés avec talent, les mots peuvent donner l’illusion d’une réalité. Exploités par des experts, ils sont le moyen de faire prendre les vessies d’une démocratie qui se cherche pour les lanternes d’un processus révolutionnaire sans précédent. Ainsi, décrite comme une « e-révolution citoyenne », la révision constitutionnelle entamée il y a quelques mois en Islande avec le concours de la population de l’île a généré les descriptifs extatiques et les commentaires fébriles de nombreux médias et d’une partie de la blogosphère engagée. Un processus inédit qui pourrait préfigurer la démocratie de demain,Télérama , 23 juin 2011. Evènement peut-être plus considérable que la nuit du 4 août 1789,Parisseveille.info, décembre 2010. Une expérience… à confirmer Photos FlickR
Les Islandais votent aujourd'hui samedi pour une nouvelle Constitution Par Ludovic Lamant À ceux que le suspens de la commission Jospin déprimerait (alors, proportionnelle, un peu, ou pas du tout ?), on conseille de regarder vers le grand Nord : l’Islande organise samedi un référendum sur un projet de Constitution écrit par 25 de ses citoyens, qui avaient eux-mêmes été élus par la population de l’île en 2010. « L’Islande constitue une exception à la règle, qui veut que les crises financières n’entraînent pas l’écriture de nouvelles constitutions », se félicite Thorvaldur Gylfason, un économiste joint par Mediapart, qui, au sein d’une Assemblée constituante formée pour l’occasion, a participé, pendant quatre mois de 2011, à la rédaction collective de ce projet de loi fondamentale. L’actuelle Constitution islandaise date de 1944. Mediapart a déjà décrypté les grandes lignes de ce texte (lire l’intégralité des 114 articles ici). Doutes sur le taux de participation mediapart.fr Répondre à cet article
Les Islandais se prononcent sur une nouvelle Constitution écrite par "des gens ordinaires" Un référendum est organisé samedi sur cette petite île de 320 000 habitants autour de ce texte rédigé par des représentants de la société civile. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Charlotte Chabas En Islande, les résultats décevants de l'équipe de football nationale déclenchent décidément bien plus de passions que les élections. Avec peu d'enthousiasme, les quelque 320 000 habitants de cette petite île perdue au milieu des eaux froides de l'Atlantique Nord avaient réélu en juin leur président, Olafur Ragnar Grimsson. Le scrutin est pourtant historique, dans cette petite démocratie parlementaire où la loi fondamentale, adoptée à la hâte en 1944 après l'indépendance de l'île, reste calquée sur celle du Danemark. Après une crise financière sans précédent qui, en 2008, avait mis à terre tous les fondements de leur société, les Islandais aspiraient pourtant au changement. Pendant quatre mois, ces élus d'un nouveau genre ont donc planché sur leur projet de Constitution.
Iceland, People Building a Revolution | Pots, Pans and Other Solutions Synopsis In Iceland, the first European country to wake up to an economic crash, people became aware that they could and should intervene in society and started demanding more democratic participation. The payment of bank debts by citizens went to referendum. The government was forced to create a Council to write a new constitution: a citizens’ group - without politicians, lawyers or university professors – who opened the discussion process to everybody and managed to approve by consensus a draft proposal. In Iceland, many citizens are now organized in associations and have substantial proposals for a society where everyone can participate. Let’s meet the Icelanders that the media refuse to talk about. This documentary was idealized, conceived and produced by Miguel Marques, Yolanda Rienderhoff, Pedro Bruno Carreira and LIGHTS ON(E). If you liked it and you have the means, feel free “to pay your ticket”. International Bank Account Number: PT50 0035 0549 0005 4403 9005 4 Like this: