Lumps of Labor Economists call it the ''lump of labor fallacy.'' It's the idea that there is a fixed amount of work to be done in the world, so any increase in the amount each worker can produce reduces the number of available jobs. (A famous example: those dire warnings in the 1950's that automation would lead to mass unemployment.) As the derisive name suggests, it's an idea economists view with contempt, yet the fallacy makes a comeback whenever the economy is sluggish. Sure enough, the lump-of-labor fallacy has resurfaced in the United States -- but with a twist. The latest lump-of-labor revival came to my attention when I realized how eagerly certain commentators were picking up on a new study by economists at the Federal Reserve Bank of New York. But I was puzzled at first by the enthusiasm with which a relatively academic paper was seized upon by usually bullish, supposedly hardheaded business commentators. Oh, well.
Soutenir l'industrie n'est pas forcément soutenir l'emploi et la croissance On pourrait croire naïvement que soutenir l'industrie et soutenir l'activité globale nécessite la mise en place des mêmes politiques. Or, ce n'est pas le cas. Soutenir l'industrie peut impliquer la mise en place de politiques économiques très différentes de celles qui soutiennent l'activité globale ou l'emploi global. Nous en donnons différents exemples dans le cas de la France. Le soutien de l'industrie y est nécessaire, avec la perte de production et d'emplois industriels, le recul des parts de marché à l'exportation, la dégradation du commerce extérieur. Mais le soutien de l'activité globale et de l'emploi global est aussi nécessaire en France, avec la faiblesse de la croissance de long terme, le niveau élevé du chômage et du chômage structurel. Ambiguïté Si le poids de l'industrie est faible, une dévaluation réduit le PIB en volume, l'effet négatif venant du prix des importations l'emportant sur l'effet positif venant des exportations en volume. Chômage des jeunes
Vers la transition – Mairie de Grande-Synthe Tous les jours, de nouvelles études, des documentaires ou reportages dressent un bilan critique de la situation dans laquelle se trouve la planète. Une terre et demie est aujourd’hui nécessaire chaque année pour satisfaire les besoins de l’humanité en ressources naturelles. Le jour du dépassement, c’est-à-dire la date où l’empreinte écologique dépasse la biocapacité terrestre, arrive de plus en plus tôt chaque année (Le 8 août en 2016, toutes les chaînes de télé en ont parlé, contre début octobre en 2000). En 2007, Rob Hopkins, enseignant en permaculture, a lancé en Grande-Bretagne, dans sa ville natale de Totnes, le mouvement de la transition pour s’affranchir du pétrole et s’adapter aux crises actuelles. Peu à peu, les habitants ont adhéré à la démarche et cette dernière s’est exportée à travers le monde. Un humus fertile pour accélérer la transition La transition n’est pas une idée contre l’économie, elle est une combinaison pour créer une nouvelle forme d’économie.
Eloge de la dérive La dérive, inventée par les surréalistes – les promenades d’André Breton dans Nadja – et systématisée par les situationnistes, est une façon de traverser les rues d’une ville sans aucun objectif particulier. Sous une forme ludique et irrévérencieuse, elle rompt avec les principes les plus sacro-saints de la modernité capitaliste, avec les lois d’airain de l’utilitarisme et avec les règles omniprésentes de ce que Max Weber appellait la Zweckrationalität, la rationalité-en-vue-d’une-fin. Le mouvement habituel des individus dans la rue, sans être aussi férocement réglementé que celui des fourmis rouges, n’est pas moins strictement orienté vers des buts rationnellement déterminés. On va toujours « quelque part », on se dirige vers son travail ou sa maison, on est pressé de régler une « affaire » : rien de gratuit dans le mouvement brownien des foules. Xxxxx Deux livres récents, très différents, nous parlent de la dérive, au passé et au présent. Michael Löwy
L'illusion économique - 17 juillet 2012 Le Nouvel Observateur La science économique règne aujourd'hui en maître. Pourtant, dans votre dernier livre, «l'Empire de la valeur», vous critiquez l'un de ses fondements: ce qu'on appelle «la théorie de la valeur». De quoi s'agit-il exactement? André Orléan Le but premier de l'économie est de répondre au problème suivant: lorsque j'échange du blé contre du drap, comment puis-je mesurer l'un par rapport à l'autre alors qu'ils n'ont rien à voir entre eux? Je le peux parce que les biens ont une valeur, ce qui leur permet d'avoir un prix. Chez les économistes «classiques» (Smith, Ricardo, Marx), la valeur se mesure à la quantité du travail nécessaire pour produire le bien. Comparons avec les autres sciences humaines, qui, elles aussi, analysent des valeurs - valeurs morales, sociales, politiques, esthétiques... Ces dimensions ne relèvent-elles pas d'autres sciences? Si l'économie ne s'occupe pas de l'évolution des objets, de quoi s'occupe-t-elle? Non, je ne le pense pas.
Ordre Spontané: Un homme averti en vaut deux Techniquement, si la France [1] devait décider de sortir de la zone euro et de réinstaurer un nouveau-nouveau-franc, ça ne poserait pas vraiment de difficulté insurmontable. Dans la mesure où, d’une part, la Banque de France existe toujours et où, d’autre part, le dispositif légal qui permet à l’État de nous imposer l’utilisation de sa monnaie à l’exclusion de toute autre n’a jamais cessé d’exister, remplacer l’euro par une nouvelle version du franc se résume à une simple reniement de nos promesses passées – lesquelles, surtout en politique, n’engagent que ceux qui les ont écouté. Bien sûr, l’opération comporte quelques difficultés d’ordre technique et coûterait sans doute un peu d’argent mais, mon Dieu, rien dont nous ne puissions venir à bout. En pratique, donc, l’État français pourrait très facilement décider que l’euro n’a plus cours légal en France et le remplacer par le franc avec – par exemple – une parité d’un franc français pour un euro. L’objectif, c’est de dévaluer
Le "complot" du GIEC - www.climathic.fr Sympathy for the Luddites Those weren’t foolish questions. Mechanization eventually — that is, after a couple of generations — led to a broad rise in British living standards. But it’s far from clear whether typical workers reaped any benefits during the early stages of the Industrial Revolution; many workers were clearly hurt. And often the workers hurt most were those who had, with effort, acquired valuable skills — only to find those skills suddenly devalued. So are we living in another such era? And, if we are, what are we going to do about it? Until recently, the conventional wisdom about the effects of technology on workers was, in a way, comforting. Now, there were always problems with this story. Today, however, a much darker picture of the effects of technology on labor is emerging. I’ve noted before that the nature of rising inequality in America changed around 2000. And some of those turns may well be sudden. So should workers simply be prepared to acquire new skills? So what is the answer?
Efficience des marchés : les singes sont-ils aussi bons que les banquiers Peut-être avez-vous entendu parler de ces expériences consistant à comparer les performances d’investissements de banquiers et celles de singes. Le avait mené ces expériences tout au long des années 1990 et avait montré que Sans surprise, l’homme de la rue en a déduit que les analystes financiers étaient particulièrement incompétents, qu’ils n’étaient que des charlatans. Et cela flatte l’opinion que se fait monsieur tout le monde des marchés financiers, instables et fondamentalement irrationnels. Cette interprétation est totalement erronée. L’expérience avait été suggérée par Burton Malkiel (Princeton) dans son livre , où il écrivait : {*style:<i>"Un singe aux yeux bandés, lançant des fléchettes sur les pages d’un journal financier, composerait un portefeuille d’investissement tout aussi performant que ne le feraient des experts." </i>*} Ce que l’efficience des marchés n'est pas Beaucoup de gens ne comprennent pas ce qu’est l’hypothèse d’efficience des marchés.
Les produits dérivés dépassent leur niveau d'avant-crise Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marie Charrel « Les produits dérivés sont une arme de destruction massive », a coutume de dire l'investisseur et milliardaire américain Warren Buffett. L'étude publiée mardi 17 décembre par le cabinet d'analyse financière indépendante AlphaValue, intitulée « Quelles banques sont des Fukushima en puissance ? Au premier semestre 2013, elle s'élevait en effet à 693 000 milliards de dollars, contre 684 000 milliards au premier semestre 2008, selon les chiffres que le cabinet a tirés des rapports de la Banque des règlements internationaux (BRI). CDS, dérivés de taux, swaps… Les produits dérivés sont des instruments financiers dont la valeur varie en fonction du prix d'un actif appelé sous-jacent, qui peut être une action, une obligation, une monnaie, un taux, un indice ou encore une matière première. Mais si l'on compare ces chiffres au PIB du pays d'origine de la banque, le classement est un peu différent.