gestion des conflit, sentiments, ressentis : utilisation des boites à colère, à douceur, relationnelle Mélimélune m'a fait remarquer, à juste titre, que j'avais souvent parlé des "boites à" dans mes articles, mais que je n'avais jamais expliqué concrètement leur utilité et utilisation. J'étais persuadée de l'avoir fait, mais que voulez-vous, un raté ! Pour vous expliquer, les boites n'existent que, parce qu'à un moment donné, un besoin d'élève s'est fait ressentir. Lors des conseils chaque vendredi sont souvent évoqués des comportements d'élèves pénibles, pas adaptés, grincheux... Après une longue discussion, durant laquelle nous avons convenu que le conseil n'était pas là pour lincher mais bien pour donner une ouverture vers le mieux, j'ai proposé de mettre une boite dans laquelle chacun jetterait ses mauvaises pensées. C'est ainsi qu'a vu le jour la boite à colères. Ainsi, chacun note sur un petit papier, quand il le souhaite, un truc qui lui a fait plaisir et qu'il veut partager.
Comment gérer un conflit lors d'une discussion ? Le conflit est normal, inhérent au travail en équipe. L’important n’est donc pas de chercher à l’éviter à tout prix, mais de savoir le transformer en une discussion constructive, génératrice de solutions et non dommageable pour les relations interpersonnelles de l’entreprise. Un des secrets d’un bon management est de savoir désamorcer un conflit avant qu’il ne dégénère ! Distinguer conflit et désaccord Sachez discerner en premier lieu si vous êtes en face d'un conflit ou d'un simple désaccord. Comprendre les comportements de chaque protagoniste Attention piège ! Même si vous devez faire preuve d'écoute envers vos interlocuteurs, gardez vos distances avec vos émotions. 1. 2. Pratiquer l'empathie 1. 2. Maîtriser plusieurs stratégies Le conseil de ToutApprendre.com Dès qu'un conflit se déclare, imposez à vos interlocuteurs et à vous-même de clarifier le problème : parlez-vous de la même chose ? En savoir plus
Formuler une critique avec élégance et délicatesse Sylvaine Pascual – Publié dans: Compétences relationnelles / Mieux communiquer Faire une critique est un exercice périlleux pour la relation, qu’elle soit amicale, familiale ou professionnelle. Un peu trop brutale, elle peut dégénérer en conflit. Voici donc 7 points essentiels pour formuler transformer une critique en demande formulée avec élégance et délicatesse pour dénouer des tensions et favoriser la communication et la résolution de problème. Avant de nous lancer dans la rédaction des griefs précis que nous pourrions exprimer aux bipèdes qui partagent notre quotidien personnel ou professionnel, rappelons-nous de trois points: 3- Evitons les faux-semblants. Le politiquement correct nous bassine parfois avec la critique “positive” et “constructive”: appelons un chat un chat: Une critique positive, c’est un compliment. 2- Notre opinion n’engage que nous 3- Il est naturel d’avoir des opinions, des valeurs, des principes 1- Donnez-vous du temps pour réfléchir à ce que vous voulez Voir aussi
13 trucs de gestion de classe qui instaurent le respect. Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions. Très vite, on apprend que ça fonctionne (du moins partiellement !), mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. P.S. 1-Le respect commence dès l’entrée en classe. Chaque matin, personne ne peut me déranger lorsque les élèves entrent dans la classe. Si un collègue ou même la direction vient me parler à ce moment, je demande un rendez-vous plus tard, car ce moment m’est très précieux. L’avantage pour les jeunes, c’est aussi de voir que peu importe comment a été la veille (je parle ici des tannants), ils ont droit au même accueil et au même sourire que les autres. 4. 5. 6.Le regard 8.
Conflit entre enfant: La médiation minute - Ni hérisson Ni paillasson Quand des enfants se disputent violemment, vous pouvez utiliser la Médiation-Minute (ça prend 3 minutes) et ça peut aider les enfants à sortir d'un conflit sans violence. 1. Une médiation ne peut pas être imposée 2. Un médiateur ne prend jamais parti. En pratique: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. "Ex: Moi, je voudrais qu'il s'excuse et j'ai besoin de jouer tranquillement..." 9. 10. Important: Une médiation ne doit jamais être imposée. Recevoir une critique avec grâce et dignité Recevoir une critique fait partie de ces situations relationnelles potentiellement explosives dont nous nous passerions bien. Pourtant, recevoir la critique avec grâce et dignité est relativement simple et bénéficie à toutes les parties. Voici comment faire en 6 étapes. Parmi les terrains minés de la communication, là où les bombes se parent d’atours irrésistibles – charisme, admiration, amitié, amour, promesses etc. ou impressionnants: hiérarchie, pouvoir, influence… Bref de tous les masques de la comédie humaine et ses jeux de pouvoirs; recevoir une critique fait partie des exercices les plus redoutés et souvent nous ignorons comment réagir autrement qu’en réglant le différent immédiatement. Soyons clairs: s’énerver manque de classe, se justifier ou s’excuser version serpillère, c’est pas sexy, essayer de clouer le bec de l’autre a un côté cow-boy de bac à sable assez affligeant, le tout ne résoud rien et nous paye un aller simple pour le triangle de Karpman. 6- Réfléchir à la demande
Comment développer des compétences relationnelles et sociales Comment développer des compétences relationnelles et sociales : Coopération, prévention des conflits Les « compétences psychosociales » sont, selon l’OMS (l’organisation mondiale de la santé) « l’aptitude à maintenir un état de bien être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, avec sa propre culture et son environnement ». L’OMS a ainsi défini dix compétences susceptibles d’influer sur la promotion de la santé et de la prévention de la violence chez l’enfant et l’adolescent (chaque compétence se présente comme une combinaison de connaissances, d’aptitudes et d’attitudes). Les recherches réalisées ces dernières années montrent que le renforcement de ces savoir-faire et de ces savoir-être constitue la meilleure prévention contre la violence et les conduites addictives. Il est important de mettre en œuvre des activités allant en ce sens dès le plus jeune âge et de les inscrire dans la durée, sur plusieurs années. Le fil :
Blog - www.maparentalite.fr 11. déc., 2015 Comment aider nos enfants à apprendre la gestion des conflits? Savons nous nous-même parents le faire au quotidien? Les disputes et conflits entre frères et sœurs font partie de la vie de famille, à l'école les disputes et conflits avec les petits copains font partie de la vie de l'école. Le parent peut aider ses enfants à régler un conflit en se positionnant comme médiateur, également en favorisant l'apprentissage de la médiation chez les enfants. Quelques attitudes à favoriser quand un parent est médiateur : - Le parent médiateur est neutre. - Aide les enfants à trouver la solution au conflit par eux-même. Une méthode pour aider les enfants à trouver des solutions gagnant gagnant : 1- Calmer les sentiments : pour calmer les émotions, on peut apprendre à l'enfant à respirer, à s'éloigner un moment pour se calmer ensuite revenir. 3- Chercher des solutions : le parent peut demander à l'enfant ce qu'il propose pour que les deux copains ou frères et sœurs puissent jouer ensemble.
Compétences relationnelles (3): savoir dire non Sylvaine Pascual – Publié dans: Compétences relationnelles / Mieux communiquer Qui n’a jamais accédé à une demande, une requête, accepté une invitation, un projet tout en mourant secrètement d’envie d’envoyer son interlocuteur balader ou se faire cuire un œuf, selon la nature de la demande? Savoir dire non s’apprend, comme à faire du vélo, malgré le risque de s’écorcher un genou de temps en temps… voici comment. Nous avons tout un tas d’excellentes raisons pour céder aux demandes des autres malgré nous: besoin de faire plaisir, d’être aimé, peur d’être jugé, peur de blesser, de décevoir, peur du conflit etc.Toutes ces raisons sont liées à notre besoin d’appartenance ou d’intégration sociale et à son corollaire, la peur d’être rejeté. C’est vrai que potentiellement, agir en accord avec ce que nous voulons, ce qui est bon pour nous, ce serait méchant, égoïste, ça ferait de la peine à Maman. Pourtant, combien de fois est-ce qu’on nous dit “non”, à nous? Voir aussi:
Un outil pédagogique pour encourager l’estime de soi et le respect des autres Il est généralement reconnu que l’estime de soi éloigne le besoin de recourir à la violence pour s’affirmer ainsi que le danger d’en être victime. Les mallettes pédagogiques de la Fédération nationale Couples et familles, présentées ici, proposent aux élèves des classes maternelles, primaires et secondaires un grand nombre d’exercices destinés à développer tant l’estime de soi que le respect des autres. Raisons d’être Nul ne peut être heureux s’il ne jouit de sa propre estime - J.-J.Rousseau La conscience de soi et l’individuation, caractéristiques du passage de l’animal à l’homme, s’accompagnent du sentiment intime qu’a l’individu de sa propre importance. Lorsque ce sentiment s’exalte, sous l’influence de facteurs multiples, personnels, familiaux, mais aussi sociaux (sous forme de jugements de valeur collectifs), il devient revendicatif. De nombreux acteurs de l’éducation sexuelle et de l’éducation tout court, tant officiels que privés, assument déjà cette responsabilité. 1.
Les relations difficiles: le triangle de Karpman Nos relations s’expriment parfois comme une sorte de série B sinistre et même violente où, en fonction des circonstances et des interlocuteurs, chaque protagoniste adopte inconsciemment un rôle dramatisé à souhait. Ces rôles relationnels, théorisés par Karpman dans les années soixante, se retrouvent curieusement schématisés dans les… dessins animés: le Persécuteur, la Victime et le Sauveur. Nous avons souvent un rôle dominant, mais passons aussi de l’un à l’autre, parfois très rapidement, au cours d’une seule conversation. D’apprendre à repérer le rôle que nous jouons car cela nous permet d’en sortir, tout simplement, afin de prendre sa vraie place dans la relation.D’apprendre à repérer le fonctionnement habituel de nos interlocuteurs afin d’éviter de rentrer dans leur jeu. 1- Le Persecuteur: Cruella nous voilà Le persécuteur, par crainte des échanges d’une relation qui l’inquiète, a besoin de dominer. 2- Le Sauveur: Zorro est arrivé 3- La Victime: Cendrillon, Caliméro et compagnie