Microsoft : Surface est un changement fondamental de stratégie La présentation des tablettes Surface le laissait deviner, Steve Ballmer vient de le confirmer par écrit dans son habituelle lettre au actionnaires : Microsoft est en train d'opérer un virage stratégique en se focalisant non plus uniquement sur les logiciels et services mais aussi sur le matériel. « C'est changement important à la fois dans ce que nous faisons et dans la manière dont nous nous pensons nous-mêmes - en tant que fabricant d'appareils et de services. » écrit Ballmer. Le reste de la lettre décrit cette nouvelle identité de manière encore plus claire. Elle est composée en deux parties : la première est intitulée "des appareils et des services pour les utilisateurs", la seconde "des services pour les entreprises". M. La démarche de Microsoft emprunte beaucoup à celle de Google avec les smartphones Nexus.
Le travail scolaire à la maison à l’ère du numérique Il arrive aussi parfois que ce soit par le haut, le trop plein, que cela déborde et alors la trop grande quantité est dénoncée avec le même entrain que s’il elle avait été insuffisante. Les élèves qui connaissent bien ce rituel ont appris depuis longtemps les meilleures techniques pour ne pas se faire déborder par la quantité de travail personnel à faire, tout en assurant un résultat optimum. En d’autres termes, comment trouver le meilleur compromis effort/rentabilité. L’arrivée du numérique renouvelle la question de manière intéressante. Avec le développement des usages des ordinateurs et surtout d’Internet la question du travail à la maison s’est amplifiée par deux effets : la facilitation de pratiques antérieurs et l’accès à de nouvelles modalités de travail. L’observation d’une baisse du travail personnel des jeunes est récurrente dans les propos des enseignants que nous croisons au quotidien. C’est lorsqu’il y a des études ou des temps de « permanence » (que drôle d’expression !!!)
Lenovo devient le premier fabricant de PC au monde Pour la première fois, Lenovo passe devant HP pour devenir le premier fabricant de PC au monde, selon une étude de Gartner qui donne 15,7 % de parts de marché au chinois durant le troisième trimestre 2012, contre 15,5 % pour l’Américain. En prenant du recul, il y a deux leçons à retirer du rapport publié hier : nous vivons dans un monde post-américain qui est accentué par la tendance à la baisse du marché des PC. Un marché qui devient asiatique C’est non seulement la première fois qu’un non-Américain prend la première place, mais l’écart entre HP et Lenovo devrait continuer à se creuser et Dell chute à un rythme effrayant. La seconde leçon est que l’industrie va mal et que cette baisse accentue la montée des firmes asiatiques au détriment des deux Américains. Windows 8 ne sera pas la solution magique pour HP En effet, Meg Whitman, le P.D.G de HP, a affirmé qu’elle n’anticipait pas un retour à la normale pour HP avant 2016.
Le mariage précoce des filles risque d'augmenter dans les 20 ans à venir NEW YORK (Nations unies) (AFP) - Le mariage précoce des filles avant l'âge de 18 ans risque d'augmenter dans les vingt prochaines années, en dépit des efforts pour faire reculer cette pratique qui nuit gravement à leur éducation et à leur santé, met en garde l'ONU dans un rapport publié jeudi. Si les tendances actuelles se maintiennent, le nombre de ces mariages précoces passera de 14,2 millions par an en 2010 à 15,1 millions en 2030 (+14%), souligne ce rapport du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), publié à l'occasion de la Journée internationale de la fille. Malgré les efforts pour faire reculer cette pratique, la fréquence des mariages d'enfants est demeurée stable durant la dernière décennie dans les pays en développement. En 2010, une fille sur trois, soit 67 millions, ont été mariées avant leur dix-huitième anniversaire dans les pays en développement (hors Chine). La moitié de ces mariages d'enfants (46%) ont eu lieu en Asie, et 37% en Afrique subsaharienne.
Le défi planétaire des « bâtisseurs d’école » (1) : de l’enseignement médiéval à l’école publique L’équipe des hors-série du Monde m’avait demandé, l'été dernier, un article mettant historiquement en perspective l’utopie de « l’école pour tous ». Utopie non pas au sens d’idée irréalisable, mais de projet à réaliser. Cet article, parmi plus de 70 autres, figure dans le superbe Atlas des utopies, qui vient de paraître : un hors-série de 186 pages produit conjointement par La Vie et Le Monde. Cet ouvrage collectif s'inscrit dans une collection démarrée en 2007 qui compte déjà les Atlas des migrations, des mondialisations, des religions, des minorités, des civilisations. Belle idée que d'avoir choisi, cette année, ce thème des utopies, qui tranche joyeusement avec le bouillon anxiogène dans laquelle l'actualité quotidienne nous fait mijoter. Pour ce blog, j'avais rédigé de cet article une version longue, en deux parties. Charlemagne rend visite aux écoliers, Paul Lehugeur, XIX° siècle. Bien sûr, à chaque étape des personnalités ont imaginé la suivante et bataillé pour la faire advenir.
Malavoy | Écoles privées - Syndicats et enseignants accueillent favorablement les propositions La proposition de la ministre de l'Éducation, Marie Malavoy, d'abolir les tests de sélection dans les écoles privées et de favoriser l'inclusion de tous les élèves a été bien accueillie par la Confédération des syndicats nationaux (CSN). En entrevue à l'émission Mario Dumont, vendredi avant-midi, la ministre Marie Malavoy a précisé qu'elle souhaitait rouvrir la question du financement des écoles privées. Elle a rappelé que les écoles privées sont financées à 60 % par Québec et que son gouvernement « pourrait réduire, voire abolir cette aide financière si les écoles privées ne trouvent pas le moyen d'inclure tout le monde ». «La CSN appuie la volonté de la ministre de l'Éducation, de remettre en question la logique marchande de sélection des élèves qui va à l'encontre de l'égalité des chances», a fait savoir par voie de communiqué la centrale syndicale, qui regroupe trois fédérations de l'enseignement. Pas d'anglais au premier cycle
Le défi planétaire des « bâtisseurs d’école » (2) : l’émergence du droit à l’éducation La question de « l’éducation pour tous » – comme le programme du même nom (EPT) - et de sa progression dans le monde est parfois difficilement intelligible. Elle implique en effet un enchevêtrement de structures et de sigles parmi lesquels l’observateur ou le simple curieux est vite perdu : ONU, Unesco, Unicef, Campagne mondiale pour l’éducation (CME), Partenariat global pour l’éducation… Chacune de ces appellations correspond à un mode d’organisation, un niveau de responsabilité et une histoire propres. Mais il existe un fil conducteur, qui relie cet ensemble diversifié : c’est l’émergence du droit à l’éducation, lequel ne peut être compris qu’à l’échelle historique, en le situant dans la (très) longue marche du droit international. Le « droit à l’éducation » n’est pas un slogan mais partie intégrante – comme on l’ignore souvent – des droits de l’homme (appellation française) ou droits humains (human rights, appellation internationale désignant exactement le même corpus). Luc Cédelle
Purger les manuels scolaires des stéréotypes | Education La nécessité de s’assurer que l’éducation ne transmette pas des stéréotypes a été soulignée lors d’une récente réunion organisée par l’UNESCO à laquelle ont participé 21 experts venus d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des États arabes. Dans son discours d’ouverture, M. Tang a souligné que les systèmes éducatifs du monde entier sont confrontés au défi consistant à trouver comment apprendre à vivre ensemble grâce au dialogue et à la compréhension interculturels. Cette réunion de deux jours, financée par l’Arabie saoudite et qui s’est tenue les 24 et 25 septembre, avait pour objet de réviser la stratégie de l’UNESCO en matière de publication de manuels et de matériels pédagogiques, ainsi que d’élaborer les grandes lignes d’un manuel de formation pratique consacré à la rédaction des manuels. <- retour vers Toutes les actualités
France Moyen-Orient : The french middle east business resource [#Pour la quatrième année consécutive, les WISE Awards identifient et promeuvent des projets éducatifs innovants du monde entier, afin d’inspirer tous ceux qui souhaitent contribuer à l’éducation de demain. Les initiatives primées ont été sélectionnées en raison de leur impact réel sur la société ; elles bénéficieront d’une visibilité considérable et recevront un prix de $20.000 (US) chacune. Venant du Bangladesh, du Cambodge, du Chili, du Danemark, de l’Inde et des Etats Unis, les projets récompensés ont été désignés par un Jury composé de spécialistes de l’éducation, parmi 24 finalistes venant de 14 pays. Tous ces projets apportent des solutions uniques aux grands défis contemporains, qu’il s’agisse de la lutte contre la pauvreté ou du changement climatique. Cette année, l’un des WISE Awards est attribué à un projet qui est à l’origine d’une solution de financement innovante pour l’accès à l’enseignement primaire. A propos des lauréats des Wise Awards 2012 PSU Educarchile - Chili
Écoles privées, écoles publiques; sortir du cercle vicieux - Tribune libre En manifestant une telle intention, Mme Malavoy se démarque de façon intéressante en sortant des sentiers battus qui préconisent l’abolition pure et simple du financement des écoles privées, laquelle piste de solution a toujours abouti à un cul-de-sac, les arguments «économiques» d’une telle mesure étant contrecarrés par les tenants de l’école privée qui allèguent, à raison, que cette hypothèse ne ferait qu’augmenter la contribution de l’État dans le réseau de l’éducation. Pour avoir œuvré toute ma carrière en éducation dans le réseau privé et cela, pendant quelques années à des postes de direction, j’ai toujours répondu avec prudence et honnêteté aux questions des parents qui s’interrogeaient sur le choix à faire concernant l’admission de leur enfant au secondaire. «Mais plus encore, il y a la motivation des parents. Les enquêtes le démontrent, ils ne sont pas en quête d’excellence quand ils visent le privé, mais d’encadrement. Pour leurs enfants ils veulent des devoirs, beaucoup!
Devoirs à l'école : la décision de Vincent Peillon est une avancée formidable, mais... Un élève dans une salle de classe de Paris, le 4 septembre 2012 (F.DUFOUR/AFP) La proposition de Vincent Peillon et François Hollande de supprimer les devoirs à la maison en primaire et de réserver un temps aux devoirs à l’intérieur de l’école est excellente. Cela fait bien longtemps que l’on sait que la gestion actuelle des devoirs est inégalitaire et inefficace. Dans la mesure où les journées de travail se sont raccourcies au fil des ans, les élèves restent trop longtemps sans activité scolaire entre deux jours d’école. Et les devoirs ne remplissent pas leur rôle à l’heure actuelle. Quand on observe les devoirs se faire, on constate que si quelque chose n’a pas été compris en classe la première fois, beaucoup d'élèves se retrouvent une seconde fois en position d’échec devant un devoir qu’ils ne comprennent pas. Un bémol : le manque de collaboration entre les acteurs En résumé, l’unité de lieu ne suffit pas. Rétablir la continuité Propos recueillis par Louise Pothier