La start-up bretonne Le Fabshop va distribuer Makerbot en France - Mécanique Le pionnier de l’impression 3D pour tous a tourné le dos au mode open source. Il met en place un réseau de distribution et a choisi Le Fabshop pour assurer la diffusion de ses produits en France. Le fabricant d’imprimantes 3D économiques Makerbot lance son nouveau modèle, la Replicator 2, avec un nouveau mode de distribution. Depuis sa création en 2009, Makerbot proposait ses imprimantes en kit en open source. Grâce aux plans fournis, les utilisateurs pouvaient améliorer la machine et en faire profiter la communauté. Le Fabshop assure la vente de la Replicator 2 et va également mettre en place une offre de services, avec la réalisation à la demande de maquettes, pour le grand public comme pour les professionnels. Quant à la Replicator 2, elle offre logiquement des performances supérieures à la première du nom.
Tiers-lieu : 3 articles pour aider à définir ce type de lieu partagé Dans le champ pléthorique des définitions des lieux partagés, les mots se côtoient et les besoins de définitions s’affirment à mesure que les projets se structurent. Ainsi, on évoque souvent le terme polysémique de tiers-lieu (cf. l’article Third Place sur Wikipédia anglophone) autrement dit avec comme acceptation générale « un espace de travail réunissant des ressources matérielles et immatérielles propres à générer des synergies collectives, créatives, solidaires et économiques »mais sans connaître forcément avec précision ce que ce mot composé recouvre. Marie D. Martel, bibliothécaire (Ville de Montréal) et docteure en Philosophie a eu la bonne idée en avril 2012 de publier sur son blog Bibliomancienne une série de 3 articles qui aident à la compréhension de ce concept de tiers-lieu sur un point de vue historique, de lieu tiers (lié à la sphère du travail) et de ses déclinaisons possibles dans le secteur des bibliothèques. Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : International
Fleur Pellerin : “Oui, nous voulons des #fablab partout en France” La ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique a confirmé hier d'un tweet que le gouvernement avait l'intention de développer en France le réseau des fab labs. La discussion en 140 caractères qui a suivi a permis de voir les différents acteurs qui se positionnent sur le très trendy créneau des fab labs. Hier soir, la ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique Fleur Pellerin a répondu à notre question posée en guise de titre au compte-rendu d’une récente table ronde sur les fab labs : “Lui, président, implantera-t-il des fab labs ?” Cette table ronde fermée, organisée par Aymeril Hoang, conseiller innovation et économie numérique, avaient réuni jeudi dernier une quarantaine de participants issus du ministère, de l’industrie, comme PSA ou SEB, et du microcosme des startups du numérique. Abus de langage Il y a d’abord le monde du design. Sauf que là encore, le fab lab sera réservé aux adhérents du lieu. Visite au programme
Biblio Numericus - Le numérique se joue aussi en bibliothèque gileslane Flickr CC-BY-SA-NC Du partenariat avec le Motif en passant par l’expérimentation locale, le prêt de liseuses et/ou de tablettes se multiplie dans les établissements de lecture publique (ici , ici ou là). Il suffit de faire une recherche sur son moteur de recherche préféré pour se rendre compte de la banalisation de cette opération. L’idée d’offrir ce service aux usagers a trouvé une légitimité. Cette opération s’accompagne toutefois d’un certain nombre de questions et de remarques. Un service au succès assuré D’une manière générale, le prêt de liseuse rencontre un certain succès auprès du public. Quels sont les publics captifs ? Les personnes âgéesLes acheteurs potentielsLes geeks 1. 2. 3. La variété des publics, de leurs besoins et de leurs attentes constitue un ensemble de facteurs favorables à la réussite de ces expérimentations. Petit détour par la case fracture numérique Si la fracture numérique existe, elle trouve souvent son origine dans la fracture sociale. 2.
Chômeuse, Rafaela apprend et bricole hi tech dans un fablab | Rue89 Eco Rafaela parle de son arrivée au Fac-Lab de Gennevillliers Rafaela ne tient pas en place. Un café ? La veille, à la découpeuse laser, elle a fini une boîte en bois où mettre son courrier. La boîte à lettres de Rafaela (Rafaela Ballerini) A l’entendre, elle a tout fait, partout. Bijoutière de formation, elle se sert de déchets électroniques, de bouts de métal et d’une solide maîtrise de la soudure pour fabriquer ses pièces. Mais la bijouterie est un monde impitoyable : après une période d’apprentissage de quatre ans, et la fin des avantages qui en découlent pour l’employeur, elle se retrouve au chômage. Rafaella Ballerini (Crédit photo : Jacob Cigainero) Elle multiplie les expériences, bosse dans une maison de retraite, comme lingère ou réceptionniste dans un hôtel, et s’initie même au tatouage (de la manière la plus sérieuse qui soit, ajoute-t-elle, solennelle). Un regret, ne pas avoir fait d’études plus longues, elle dont le rêve d’enfant était d’être égyptologue. Bricolage 2.0
Le mouvement des Makers entre dans une nouvelle ère 29 jan 2013 Le monde de la bidouille se structure et se développe. Avec cela apparaissent différents modèles qui sont autant de possibilités d’évolution. Nous sommes « à la fin de l’ère des pionniers et au début de l’expansion ». Différents modèles, différentes cultures Cette « véritable explosion » d’après les termes de M. Pour arriver au même foisonnement que pour le web, tout dépendra cependant de « la proximité ou non de relais humains et techniques ». Une prise en compte du politique ? Côté entrepreneurs, « de nouveaux pans économiques vont émerger » selon Hugues Aubin, et avec eux « de nouveaux métiers ». Qu’il s’agisse du volet grand public ou du monde de l’entreprise, le prochain défi sera en tout cas celui de l’appropriation des concepts des « Makers », pour aboutir à une profusion d’initiatives. Jardin numérique C’est un événement dédié aux pratiques numériques créatives, ouvert, gratuit et participatif, qui défend le partage des savoirs. Billets similaires :
Entretien avec le hackerspace Osilab (laboratoire lillois militant) Vous trouverez dans la seconde partie de la dépêche un entretien avec le hackerspace Osilab (laboratoire lillois militant) : son histoire, ses activités et réalisations, ses particularités, ses projets, ses publics, etc. Quelle est l'histoire de l'Osilab ? Qui l'a créé ? Quelles étaient les premières activités/réalisations ? Comment est-il géré, comment fonctionne-t-il ? Quelles sont ses particularités ? L'Osilab est issu du milieu libriste et hacker lillois. Fin 2010, Charles a l'opportunité d'avoir un lieu à prêter. Toujours, à la fin du chantier les permanences reprennent (elles seront appelées Bar Bidouille au cours de 2012) et les scripts de gestion et de surveillance sont réécrits, améliorés. Le groupe démarre sous forme de collectif jusqu'à la fin du troisième trimestre 2012. On fonctionne avec un mélange d'autogestion et de doocratie. Il y a deux particularités au lieu et à l'association. L'Osilab a été victime d'un vol et d'un incendie criminel.
Vers un design libre Christophe André est designer militant. Au cours de ses études en école d’ingénieur, on lui demande un jour de concevoir un objet ayant une durée de vie limitée. Cette confrontation à l’obsolescence programmée, au cœur du système de production, axera par la suite sa recherche artistique. Il quitte le monde des ingénieurs pour celui des Beaux-Arts, où il entame une réflexion sur l’autoproduction et ce nouveau mode de diffusion des objets : le “design libre”. Une pratique et une pensée à contre-courant. Je me suis interrogé sur la conception des objets telle qu’elle prévaut dans notre société consumériste, et sur ce que j’aimerais qu’elle soit dans l’idéal. J’ai appris à forger. Pour lever cette abstraction, j’ai décidé de fabriquer les objets dont j’ai besoin plutôt que de les acheter. Production autonome, production hétéronome : un équilibre à atteindre Il n’y a pas d’opposition entre les modes de production hétéronome et autonome mais une complémentarité. Du consommateur au prosommateur
3 jours autour de la Fabrication Numérique - Tu Imagines ? Construis !