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Le scandale de l’INIST/CNRS « Droits d’auteur

Le scandale de l’INIST/CNRS « Droits d’auteur
Résumé si vous trouvez l’article trop long : Une unité du CNRS, l’INIST, vend à un prix démesuré (jusqu’à plus de 50 euros) des articles scientifiques par ailleurs souvent disponibles de manière libre et gratuite. Elle a été condamnée pour ce fait et n’ignore rien de l’illégalité du procédé. Elle continue pourtant, à l’encontre de la volonté de la communauté des chercheurs. Nous appelons à un arrêt de ces pratiques qui vont à l’encontre de l’open access, par ailleurs prêché (à raison) par le même CNRS. Une pétition est en ligne. Bref historique L’INIST est fondé à la fin des années 1980. À la fin des années 2000, l’INIST décide de "moderniser" le prêt entre bibliothèques : puisqu’il dispose des métadonnées (des références des articles), pourquoi ne pas proposer des photocopies (comme cela se fait depuis toujours), en se rémunérant au passage ? 2009-2011 : l’étonnement, la fronde, le procès Parallèlement, un auteur porte plainte. Comment en est-on arrivé là ? Tuer l’Open Access ? Like this:

Position de l’Association du Réseau des Urfist sur la polémique concernant Refdoc 24 octobre 2012 Dans la continuité de l’engagement de ses membres pour le Libre Accès, l’Association du Réseau des Urfist exprime son soutien au mouvement initié par Olivier Ertzscheid et porté par le collectif savoircom1 pour demander une clarification des rôles du service Refdoc de l’Inist, en particulier la séparation de la fonction signalement de la fonction fourniture de documents, la mise en conformité de cette dernière avec le respect des droits des auteurs et en cohérence avec la politique du CNRS et de l’Inist en faveur de l’Accès Ouvert à l’Information Scientifique. Pour l’Association du Réseau des Urfist, Michel Roland (président) et Alexandre Serres (vice-président) [Dernière minute: Madame Geneviève Fioraso, ministre de l'ESR, a répondu à une question du député Lionel Tardy sur le service Refdoc. Le contexte Depuis le début de ce mois, une polémique enfle à propos de Refdoc, service de fourniture de documents scientifiques de l’Inist-Cnrs. Imprimer ce billet

Articles scientifiques : libre accès vs. accès payant Francisco.J.Gonzalez / photo on Flickr Depuis quelques semaines, un billet produit par Olivier Ertzscheid (Enseignant et Maître de Conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’IUT de La Roche Sur Yon) repose les questions relatives à la vente d’articles lorsque ceux-ci sont également accessibles en archive ouverte. La problématique porte principalement sur l’absence de mention de ces articles comme étant accessibles librement et sans contrepartie financière sur le Web (en version auteur). Depuis 2009, plusieurs acteurs de l’édition scientifique ou auteurs ont porté à la connaissance de tous cette question d’importance dans le monde scientifique. Entre les intérêts des éditeurs, des auteurs et des fournisseurs, le débat est complexe… Pour vous faire une idée sur le sujet, nous vous invitons à consulter : - une bibliographie sélective et régulièrement mise à jour (par Marie Lebert, diplômée de la Sorbonne), Et aussi… - la réponse d’INIST/CNRS face à ses détracteurs,

2010 Les bénéfices des REL L'Internet donne accès à des milliers de ressources éducatives libres ou sous licences Creative Commons. Plusieurs sites, dont le nôtre, en font d'ailleurs la promotion. Ces ressources libres ont plusieurs avantages. Des qualités à revendre Dans un diaporama, Steve Wheeler, professeur à la faculté d'éducation de l'Université de Plymouth au Royaume-Uni, présente les différents aspects positifs des OER : Elles mettent l'emphase sur les communautés d'apprentissage et l'engagement de l'apprenant;Leur création développe chez les contributeurs des compétences utiles à la résolution de problèmes;Elles offrent des opportunités pour un apprentissage personnalisé;Surtout, elles donnent l'occasion aux étudiants de créer et de partager leur contenu. Pour M. Sur le dernier point, tout le monde n'est pas d'accord. Néanmoins, pour M. La culture participative Ainsi, pour assurer la survie des ressources éducatives en libre accès, il faut une circulation des ressources. L'exemple d'Otago

2012 Cours en ligne gratuits : on n'a encore rien vu Le mouvement des REL (Ressources éducatives libres ou OER en anglais, Open Educative Resources) se porte relativement bien, surtout dans le monde anglo-saxon. Non seulement les OER sont mieux répertoriées que leurs homologues francophones, mais elles sont également produites par des institutions de grand renom qui, au-delà de la stratégie marketing et de visibilité que décèlent les esprits chagrins dans ces initiatives, assument leur responsabilité de leaders mondiaux en matière d'excellence éducative. Car pour être célèbre et le rester dans la durée, il faut être bon. Internet et son star system express nous auraient presque fait oublier cette évidence; mais c'est également Internet qui offre l'espace nécessaire aux meilleures organisations pour véritablement faire la différence, tant au niveau de la quantité de cours distribués qu'à celui de l'innovation éducative, et bientôt à celui du nombre de diplômés. Les diplômes des meilleures universités bientôt accessibles en ligne

Ressources éducatives libres L'UNESCO estime que l'accès universel à une éducation de qualité est essentiel à la construction de la paix, au développement social et économique, et au dialogue interculturel. Les ressources éducatives libres (REL) offrent une opportunité stratégique pour améliorer la qualité de l'éducation, faciliter le dialogue politique et partager les connaissances et le renforcement des capacités. Les ressources éducatives libres sont des matériaux d’enseignement, d'apprentissage ou de recherche appartenant au domaine public ou publiés avec une licence de propriété intellectuelle permettant leur utilisation, adaptation et distribution à titre gratuit. En 2001, l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), dans un geste sans précédent, a annoncé la publication en libre accès sur Internet de la majeure partie de ses cours.

Dix projets d’e-éducation sélectionnés pour les investissements d’avenir L’appel à projets « Technologies de l’e-éducation » a abouti à la désignation de dix projets, qui bénéficieront d’une aide de 8,3 millions d’euros, soit la moitié de leur montant. Le gouvernement annonce (PDF) ce mardi que dix projets coopératifs de recherche et développement dans le domaine de l’e-éducation ont été sélectionnés parmi 55 projets candidats. « Retenus en raison de leur caractère innovant et de leurs perspectives économiques, ces projets représentent un montant total de près de 16,5 millions d’euros. Ils bénéficieront d’une aide totale de 8,3 millions d’euros du programme d’Investissements d’Avenir. Les aides apportées à chaque projet s’échelonneront de 445.000 euros à 1,36 million d’euros. Un deuxième appel à projets, visant à soutenir des déploiements de démonstrateurs de services d’e-éducation, et pour lequel un montant de 20 millions d’euros a été alloué, a été lancé le 28 décembre 2011. Les dix projets lauréats du premier appel d’offres À lire aussi

Congrès mondial 2012 des Ressources éducatives libres La Déclaration de Paris des REL 2012 a été officiellement adoptée lors du Congrès mondial des Ressources éducatives libres (REL) qui s’est tenu au siège parisien de l’UNESCO du 20 au 22 juin 2012. 2012 Paris OER Declaration (anglais) Declaración de París de 2012 sobre los REA (espagnol) إعلان باريس لعام 2012 بشأن الموارد التعليمية المفتوحة (arabe) 2012年开放式教育资源巴黎宣言 (chinois) ПАРИЖСКАЯ ДЕКЛАРАЦИЯ ПО ООР 2012 Г (russe) Plus de 400 délégués, parmi lesquels des éducateurs , des représentants de gouvernements, d’ONG et d’universités, ont participé au Congrès organisé en partenariat total avec le Commonwealth of Learning et grâce à la généreuse subvention octroyée par la Fondation William et Flora Hewlett.

L'Alliance pour la culture et pour le numérique guette les "géants du Net" Un nouveau cercle de réflexion sur la vie numérique a fait son apparition : l’Alliance pour la culture et pour le numérique. Apparu au printemps dernier et désormais mis en marche, ce think tank constitue un véritable melting pot de l’IT. Il a vocation à fédérer des représentants du monde de la culture, de l’audiovisuel, des opérateurs télécoms et des fournisseurs de services en ligne. On recenserait en tout 16 membres au sein de l’Alliance pour la culture et pour le numérique. Les débats porteront sur la vie numérique : « faciliter l’expression des acteurs », « instaurer un cadre contribuant au développement du marché légal numérique », « pérenniser et légitimer le modèle français de financement de la création et des industries culturelles », « garantir la non-discrimination entre acteurs français et étrangers ». Dans le cadre de l’Acte 2 de « l’exception culturelle » (Mission Lescure), ils sont émis un ensemble de propositions visant à alimenter la Mission Lescure.

Class2Go, l'enseignement en ligne open-source L'enseignement en ligne n'est pas nouveau. Depuis quelques années, les tentatives se multiplient. De grands noms prennent part à ces initiatives, le MIT avec sa plateforme EdX, par exemple. David Glance, directeur du Centre de Pratique Logicielle d’UWA, explique que l’approche de Class2Go pourrait véritablement lancer l’enseignement en ligne. Dans l’interface d’administration, Class2Go propose de nombreuses statistiques révélant les pratiques des étudiants, un bon moyen d’adapter les cours de manière à mieux capter l’attention. Pour l’heure, seuls deux cursus sont disponibles sur les 16 de l’Université. [theverge]

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