Le neuromarketing lit-il dans nos pensées ?
Dernier-né des transferts entre sciences humaines et publicité, le neuromarketing se présente comme l’outil ultime de manipulation du consommateur. Doit-on craindre que ceux qui explorent notre cerveau puissent un jour commander nos achats ? Le marketing a toujours adoré les sciences humaines. Dès ses origines, comme le rappelle le psychologue Didier Courbet (1), il y a trouvé dans les différentes théories successivement en vogue des éléments pour peaufiner sa conception du consommateur et développer de nouvelles techniques de vente. Après la Seconde Guerre mondiale, le marketing ira chercher l’inspiration du côté des travaux sur la réception des médias. Les neurones du Coca-Cola Comme son nom l’indique, le neuromarketing applique les techniques et savoirs issus des neurosciences au comportement du consommateur. Ces derniers disposent-ils cependant, avec le neuromarketing, du sésame qui leur permet de manipuler le consommateur à leur guise ? Des applications vagues
Le neuromarketing expliqué
publié le 19 septembre 2012 par Olivier Jadzinski en catégorie Conseils, Entreprendre, Video 4inShare Le neuromarketing … un terme en vogue actuellement. Le sujet est caution à des articles, souvent partisan … Et j’ai donc décidé de vous en parler aussi. Car j’ai eu la chance de participer dernièrement à un webinaire ayant trait au sujet. Si j’ai décidé de vous parler de cette conférence, c’est parce qu’elle a été mené par Patrick Renvoysé, qui est un expert dans le domaine. Ainsi, vous apprendre que, depuis plus de 150 ans, et avec la promesse de livrer la clé du bouton d’achat dans le cerveau de vos clients, la vente et le marketing se sont développés comme un art plus que comme une science. Grâce aux dernières découvertes en neurosciences (la science du cerveau) entrepreneurs et marketeurs découvrent enfin un modèle scientifique pour établir des stratégies de marketing efficaces : Le neuromarketing révèle la science pour faire passer vos clients du NON au OUI.
Le neuromarketing, gadget de publicitaires ou outil de manipulation des masses ?
21/05/2012 – 08h00 PARIS (NOVOpress) — Le neuromarketing est une technique qui permet, par l’observation de l’activité cérébrale, d’analyser les émotions du consommateur pour déterminer scientifiquement ce qui conditionne l’acte d’achat. Il s’agit d’une technique de marketing relativement récente, puisqu’elle date du début des années 2000. Elle est encore assez peu connue en France. Le constat de départ des publicitaires et marketeurs est assez simple : pour lancer un produit ou une campagne, des études sont effectuées (sondages, groupes de testeurs). La stratégie marketing est élaborée à partir des déclarations des sujets-tests. Le problème réside dans le fait que malgré toutes ces études coûteuses, 90% des produits lancés sur le marché échouent au bout d’un an pour la simple raison que les consommateurs ne disent pas la vérité lors des enquêtes. Read Montague. La première étude connue dans ce domaine (mêlant considérations marketing et neurosciences) date de 2002.
Neuromarketing
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma de neuromarketing : du stimulus visuel à la représentation mentale. Le neuromarketing est l’application des neurosciences cognitives au marketing et à la communication. Le but de cette discipline émergente est de mieux comprendre les comportements des consommateurs grâce à l'identification des mécanismes cérébraux qui interviennent lors d'un achat ou face à une publicité. Le neuromarketing désigne deux concepts étroitement liés : l'étude, via les neurosciences, du fonctionnement du cerveau humain lorsque soumis à des stimuli qui peuvent être des marques, des produits, des odeurs, ou des publicités.l'amélioration des outils de persuasion. Fonctionnement[modifier | modifier le code] Le neuromarketing peut se diviser en deux axes : Application des connaissances sur le fonctionnement cérébral pour rendre plus efficace la communication quel que soit son format (papier, audiovisuelle, etc.) et son but (publicité, information, etc.).
Neuromarketing : à quel point sommes-nous manipulés ?
Quel est le rapport entre la marque Apple et la religion ? Faut-il augmenter le prix des pubs diffusées en prime time ? Les messages de prévention contre la cigarette sont-ils efficaces ? Le documentaire de Laurence Serfaty, diffusé ce mercredi soir sur Canal+, lève le voile sur le neuromarketing. La réalisatrice du documentaire se souvient : « Il y a cinq ans, quand Patrick Le Lay, PDG de TF1, a parlé de “ temps de cerveau disponible ” et que le neuromarketing a émergé, j’ai eu peur, je me suis demandé ce que c’était, où nous allions, s’il s’agissait de manipulation... » Pendant un an, elle a étudié l’utilisation des neurosciences en complément des techniques de marketing classiques. Ces procédés analysent les réactions humaines directement à partir de l’activité du cerveau, sans avoir à poser de questions ou à passer par une interprétation humaine. Idées vraies, idées fausses Pourquoi la marque Apple se vend-elle si bien ? « Apple, c’est vraiment LA marque emblématique.
Le fantasme du neuromarketing
La tendance est allée plus vite que la musique, et tout le monde s'est emballé sur le neuromarketing. Quelle douce chimère, pour une marque, que de pouvoir pénétrer le subconscient des consommateurs ! On imagine aisément l'avantage qu'elle tirerait à comprendre les mécanismes cérébraux des clients pendant l'acte d'achat. À quel moment intervient le plaisir ? Se souviennent-ils d'une publicité ? Le message a-t-il touché leur raison ou leurs émotions ? Au début des années 2000, cette discipline alliant neurosciences et marketing s'est vite construit une renommée. LA PROMESSE DE LA TENDANCE« Un complément des sciences cognitives » «L'analyse IRM, seule, n'est pas efficace en marketing. Genèse d'un rêve Car pour cibler sa communication, il est indispensable de comprendre le consommateur. Ainsi, en visualisant directement la matière grise, l'imagerie cérébrale est passée pour la solution miracle en passant outre le langage. Une thèse alimentée par certains médias. Balbutiements
Neuromarketing : consommateurs sous influence ? - Le Plus France Info - 2011/2012 - Société
Générer des désirs, de l'envie, pour nous faire acheter des produits dont nous n'avons pas forcément besoin, c'est depuis toujours le principe de la pub et plus largement du marketing. Mais les grandes marques disposent maintenant de méthodes beaucoup plus intrusives, grâce au progrès des neurosciences sur le fonctionnement de notre cerveau. L'imagerie médicale (scanner, IRM ou électro-encéphalogramme) permet de savoir ce qui se passe dans nos cerveaux de consommateurs. Certaines multinationales ne se privent pas d'utiliser ces outils. Le sujet est si sensible qu'elle refusent de l'aborder. Pourtant d'aprés Michel Badoc, professeur de Marketing à HEC, "Tous les grands groupes utilisent les techniques de neuromarketing. Interdites en France, autorisées à l'étranger En France, il est interdit d'utiliser les IRM ou les scanners des hôpitaux à des fins marchandes. Il existe tout de même des études réalisées en France, notamment par BVA. "Maximiser l'émotion ressentie"
Applications | Neuromarketing
Le neuromarketing a des applications diverses, qui peuvent aider les entreprises à différents stades, lors de l’élaboration de produit jusqu’à la création des publicités. Citons par exemple, de manière générale : Comprendre les mécanismes de choix du consommateur Optimiser la mémorisation publicitaire Optimiser la mesure de l’impact publicitaire Comprendre les cognitions et affects inconscient liées à la marque Détecter les mécanismes neuronaux impliqués dans les processus de préférence et de choix du consommateur De manière plus large, le neuromarketing trouve ses applications dans les domaines suivants : Spot TV et Video Sites web, newsletter Publicités imprimées, Logo Evaluation de la réaction du consommateur lors d’achats Positionnement de marques On trouve aussi des applications en management, ou en techniques de ventes ; ces deux applications ne tirent cependant pas – directement – parti des techniques d’imageries cérébrales.