Video Les camps de la mort notice archives video ina.fr
Il y a 70 ans, le massacre d'Oradour-sur-Glane
Il y a soixante-dix ans jour pour jour, 642 civils, hommes, femmes et enfants, étaient massacrés à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) par la division SS Das Reich. Aujourd'hui, mardi 10 juin, le Premier ministre, Manuel Valls, va rendre hommage aux victimes de cet épisode tragique de la seconde guerre mondiale. Selon le programme communiqué par Matignon, Manuel Valls, accompagné par le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, Kader Arif, arrivera à 15 heures dans le village martyr. Il doit se recueillir dans l'église en ruines, où plus de 450 femmes et enfants ont péri, brûlés vifs par les Waffen SS de la même division. Longtemps embryonnaires, les investigations relancées outre-Rhin ont débouché en début d'année sur l'inculpation d'un Allemand de 88 ans pour sa responsabilité dans ce qui restera comme la pire tuerie perpétrée sur le sol français par les troupes nazies.
Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky
I. Des lettres oubliées dans une armoire II. Un lien très fort entre l’élève et son professeur III. IV. V. VI.
VIDEO. Témoignage d'une survivante française d'Auschwitz
Cet article date de plus de neuf ans. Publié le 25/01/2015 22:39 Mis à jour le 26/01/2015 12:40 Durée de la vidéo : 4 min À l'occasion des commémorations du 70e anniversaire de la libération des camps de concentration, une équipe de France 2 a rencontré une survivante française. Le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau était à la fois "un lieu où on acheminait des gens identifiés comme des opposants ou des gens dont on voulait se débarrasser et qui pouvaient être mis au travail et, d'autre part, un site où les gens étaient immédiatement assassinés", analyse l'historien Tal Bruttmann au micro de France 2. "On nous a mis nus, c'était affreux. Partager : l'article sur les réseaux sociaux La Quotidienne Monde Retrouvez tous les jours à 19h les événements marquants de l’actualité internationale France Télévisions collecte votre adresse e-mail pour vous adresser la newsletter "La Quotidienne Monde". les mots-clés associés à cet article
VIDEO. Auschwitz : les derniers survivants témoignent de l'enfer des camps d'extermination
Sarah Montard avait 16 ans et Jacques Altmann à peine 20 quand ils furent déportés à Auschwitz-Birkenau (Pologne), durant la seconde guerre mondiale. Soixante-dix ans après la libération du camp de la mort, leurs souvenirs sont intacts. Ils les ont confiés à France 2 : Leur arrivée : "on entre par la porte, on ressort par la cheminée" Jacques Altmann : Il franchit les portes d'Auschwitz le 10 février 1944, par le convoi numéro 68. Sarah Montard : La vérité, Sarah et sa mère Maria l'apprennent, elles aussi, dès leur arrivée par des Polonaises qui font office de gardiennes du camp. Leur quotidien : survivre malgré la faim et la terreur Jacques Altmann : Il est affecté au tri des bagages : sortir les valises des trains, mais aussi sortir les corps de ceux qui sont morts durant le trajet. Alors que l'espérance de vie n'est que de deux mois, avec une soupe et 200 grammes de pain par jour. Sarah Montard : Si la culpabilité ronge Jacques, Sarah est quant à elle terrifiée par les gardiens.
Auschwitz et Belzec
Comment le génocide est-il mis en oeuvre? Qu'est-ce qui fait la spécifité d'Auschwitz par rapport aux autres centres de mise à mort? Confronter Auschwitz et Belzec Info Bilan Les principaux centres de mise à mort étaient situés en Pologne ou à l'est du territoire allemand gouverné par Hitler (zone conquise pendant la guerre et annexée à l'Allemagne). Auschwitz est donc situé sur les territoires allemands annexés au grand Reich, tandis que Belzec est situé dans le gouvernement général de Pologne. Pour faire parvenir les Juifs de toute l'Europe dans ces centres de mise à mort, il faut recenser les Juifs présents, les arrêter, les transporter... Un centre de mise à mort n'a pas vocation à durer longtemps et n'existe que pour tuer en masse. Auschwitz associe centre de mise à mort et camp de concentration, ce qui n'est pas le cas des autres centres de mise à mort. Environ 200 000 détenus du camp d'Auschwitz ont survécu au moment de la libération en 1945 Le site d'Auschwitz en 1944 Retour Utilisation
Persécutions et anéantissement des Juifs et des Tsiganes
Les frontières européennes en 1941 Comment se caractérise la mise en oeuvre des persécutions à l'encontre lesJuifs en Europe ? Suivant Quelle réflexion mène à la mise en oeuvre de la solution finale? L'année 1941 est l'occasion pour les nazis d'expérimenter différentes solutions au "problème juif" : - Expulser les Juifs du territoire allemand : projet de les déporter loin à l'Est une fois la conquête de la Russie réalisée ou vers des territoires plus lointains encore. - Travail forcé : au vu des conditions de travail, la main d'œuvre juive décline rapidement physiquement et devient inapte à travailler. - Ghettoïsation : permet de contrôler les Juifs le temps de les déplacer mais ne résout le problème que temporairement. - Fusillades : efficaces à l'Est mais longues à réaliser et inapplicable dans certains territoires occupés où la population risque de se révolter contre ce type de massacres. Lois Actions contre les Juifs Consigne Sources Les nazis prennent le pouvoir en Allemagne dès 1933. Retour
19 avril 1943 : l’insurrection du ghetto de Varsovie
C’est le plus grand soulèvement de Juifs contre les nazis et le premier à se dérouler dans une ville d’Europe occupée. Le 19 avril 1943, quelque 750 membres de la résistance juive décident de ralentir autant qu’ils le peuvent la progression, dans le ghetto de Varsovie, de 2 000 hommes en armes agissant pour le compte du IIIe Reich. Des SS, des policiers allemands et des membres ukrainiens et baltes des troupes auxiliaires venus liquider les survivants de ce quartier coupé du reste du monde. Soutenus par des chars d’assaut, des véhicules blindés et appuyés par l’aviation, les hommes d’Hitler pensent l’emporter rapidement. Une jeunesse désespérée en armes Dans le ghetto, en avril 1943, il ne reste plus que 55 000 à 57 000 Juifs : c’est sept fois moins que trois ans auparavant (soit près de 400 000 âmes) au moment de la fermeture de cette zone de Varsovie. Mais parmi ces derniers occupants, les plus jeunes n’entendent pas se laisser prendre sans résistance. Le silence des Alliés