Le bonheur existe-t-il Qu'est-ce que le bonheur, qu'entend-on par être heureux, nager dans le bonheur ? Il y a déjà le plaisir, la joie, la satisfaction, alors le bonheur de quelle façon est-il autre, de quelle façon se singularise-t-il, comment savoir que nous sommes heureux ? Etre heureux, ne serait-ce pas seulement ... ne pas être malheureux ? Autant de questions que nous sommes en droit de nous poser, tant il est vrai que l'on parle beaucoup du bonheur sans très bien savoir le définir, sans savoir si nous l'avons jamais éprouvé, s'il est chimère ou réalité ? L'optimisme de ceux qu'on a appelés au XVIIIe siècle " les philosophes" a placé le bonheur dans le développement des "Lumières", c'est-à-dire dans le développement de la connaissance et de l'intelligence. Deux ouvrages de Rousseau sont centrés sur le bonheur : L'Emile et La Nouvelle Héloïse. D'importants textes bibliques développent l'idée que le bonheur a un caractère aléatoire, hasardeux, improbable. Aristote, son prédécesseur, était plus optimiste.
La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs Le bonheur, dans la pensée occidentale, est l’aboutissement d’une démarche et d’une construction aboutissant à un état durable de plénitude et de satisfaction ou encore, une jouissance d’une situation. Il est à la confluence de plusieurs registres, le sensible, le social, les affects. Pour l’Occident, les représentations socialement et historiquement construites du bonheur s’articulent à l’individualisme : il est un état émotionnel momentané ou durable de l’individu et moins du collectif ; c’est une notion subjective et en même temps normative. Qu’il se situe dans une aspiration individuelle ou collective, qu’il soit au bout d’une quête pour un avenir matériellement meilleur – une promesse pour demain – ou dans le mythe d’un âge d’or appartenant à un passé lointain – un temps révolu et perdu à jamais –, le bonheur est à la fois nostalgie et promesse. Le bonheur est-il un concept universel, partagé entre les humains ?
Aujourd’hui, c’est la Journée internationale du bonheur ! C’est en 2012 que les Nations Unies ont fait du 20 mars la Journée internationale du bonheur, une façon de reconnaître le bonheur comme un objectif fondamental universel et d’impliquer les organismes publics et les individus dans cette quête. Le sujet ne cesse de fasciner les chercheurs. Tous veulent apporter un élément de réponse à la même question : « Qu’est-ce qui fait le bonheur? ». Certains de leurs résultats les plus récents peuvent paraître surprenants. Une affaire de biologie ? Certains chercheurs avancent que le bonheur pourrait être une question de gênes. Des chercheurs de l’université de Kyoto au Japon ont découvert l’année dernière que ceux qui se sentent plus intensément heureux disposent de plus de matière grise dans la région précunéus du cerveau. Dépenser du temps et non de l’argent Une étude publiée cette année dans la revue Developmental Psychology a remis en cause l’idée d’une crise de la quarantaine. Les réseaux sociaux favorisent-ils le mal être ? Ph.
Le bonheur, une idée pas si neuve Auparavant, on ne se disait pas que le but de la vie était le bonheur, on évoquait plutôt le devoir, la grandeur, la religion, la vérité ou la justice…Aujourd'hui, et alors que nous avons célébré le 20 mars la journée internationale du bonheur lancée par l'ONU, le bonheur est devenu à la fois une norme, une morale et même un devoir. Plus que jamais nous nous devons d'être heureux. "Registre intimiste" Si les propos sur le bonheur ne datent pas d'hier, et remontent même jusqu'à plus de 2000 ans, il n'a jamais autant été médiatisé et autant influent. L'historien et sociologue qui publie "Histoire du bonheur en France depuis 1945" aux Editions Robert Laffont a étudié cette conversion au cours d'un travail minutieux à travers les publications, le cinéma, les journaux intimes, les sondages. Ce "sacre du bonheur" comme le nomme Rémy Pawin, suscite une floraison d'images, d'arguments et de luttes entre les tenants des différentes voies, selon les groupes sociaux, ou les philosophies.
Avez-vous eu votre dose de bonheur aujourd’hui? | L'Appui | Maryse Vallée, intervenante à l'Association des Personnes Proches Aidantes Drummond Plusieurs personnes passent leur vie à rechercher le bonheur sans jamais y parvenir. D'autres semblent s’en délecter à tout instant. Pourtant, en tant qu’être humain, nous sommes tous prédisposés au bonheur. Comment expliquer que pour certaines personnes le bonheur soit si accessible tandis que pour d’autres cela relève presque de la fiction? La réponse est pourtant si simple. Profitez du moment présent! Je vous entends déjà me dire que cela est plus facile à dire qu’à faire. Bien sûr, le bonheur n’effacera pas la maladie, le handicap ou la perte d’autonomie de votre proche. Riez autant que vous le pouvez! Le rire apporte plusieurs bienfaits pour la santé. Profitez des petits plaisirs de l'automne! Pourquoi ne pas profiter de cette nouvelle saison qui débute pour refaire le plein d’énergie et de vitamine D? Maryse Vallée, intervenante à l'Association des Personnes Proches Aidantes Vous êtes grands-parents?
Le bonheur au travail du 02 septembre 2015 - France Inter La conjoncture difficile, la précarité et la concurrence rendent aujourd’hui l’univers professionnel plus ambigu voire menaçant. Dans ce contexte parler de bonheur au travail peut presque sembler provocant. Pourtant de nombreuses études montrent l’impact du bien-être au travail non seulement sur la motivation et la créativité des salariés mais aussi sur les performances économiques de l’entreprise. C’est pourquoi plus qu’un simple concept, le sujet intéresse aujourd’hui des chercheurs en psychologie cognitive que des spécialistes en ressources humaines et management …. Site de l’Université du Bonheur au Travail qui se tiendra les 29, 30 et 31 octobre à Paris dans les locaux de l'INSEEC: En partenariat avec Cerveau et Psycho A la UNE de la science Une étude qui bouscule le monde de la recherche en psychologie.
Le bonheur, tributaire de la société. | Guillaume Deloison Le bonheur, concept compliqué et riche en définition. Parfois l’assouvissement de tout les désirs et d’autres fois la réalisation de tout ce qui est « bien ». Dans chacune de ses définitions pourtant revient un élément qui est lui aussi omniprésent dans chacune de nos existences. La société. En effet, c’est elle qui détermine ce qui est « bien » ou « mal » pour chaque membre dont elle est constituée. comme un tracée vers le bonheur, les immeubles créent des lignes horizontales qui guide le regard vers ce ciel pure. Cette réflexion semble donc s’opposer totalement à une pensée sartrienne qui placerait la société comme un enfer : « l’enfer c’est les autres ». La société ne crée donc pas à proprement parlé le bonheur mais en définissant le « bien » et le « mal » et créant un système de valeur elle cristallise Un bonheur qu’il est souhaitable d’atteindre dans une société donnée. Guillaume Deloison. WordPress: J'aime chargement…
Le mondial du bonheur : et à la fin, c’est toujours le Danemark qui gagne ! La tradition philosophique qui fait du bonheur un sujet majeur de réflexions sur la condition humaine est fort respectable. Mais la façon dont le bonheur est en passe de devenir une nouvelle pensée unique globalisée, réduite à des statistiques commentées (souvent par des économistes, ce qui n’arrange rien), sur la base d’un quasi-monopole de l’Institut Gallup dans la production des données mondiales, m’énerve de plus en plus. Cette mode planétaire ne date que de quelques années. La « commission Stiglitz » (2008-2009) m’a fourni un lieu d’observation en direct du lobbying ultra minoritaire mais très efficace de ceux de ses membres qui étaient les « spécialistes incontestés » du bonheur statistique. Ils n’étaient que deux sur les 25 membres (34 avec les rapporteurs) : Daniel Kahnemann (prix « Nobel » 2002) et Alan Krueger, son jeune et dynamique disciple à Princeton. C’est en 2012 que paraît le premier « world happiness report », suivi d’une seconde mouture en 2013 (voir ce lien).
Qui sont les champions du monde du bonheur ? - 17 mars 2016 Tout est mesurable. Du moins, c'est là une croyance tenace en statistiques, ainsi que le prouve la parution du quatrième "World Happiness Record" (en anglais), mercredi 16 mars. Le classement est établi par une équipe qui se présente comme "un groupe d'experts indépendants agissant dans leur capacités personnelles", et commissionnés par Ban Ki-Moon, de l'Organisation des nations unies (ONU). Ce rapport mondial sur le bonheur classe, pays par pays, le niveau de bonheur moyen. Les Danois seraient ainsi les plus heureux du monde, alors que les Burundais seraient les plus malheureux sur Terre. En tête : Danemark, Suisse, Islande Pour dresser cet abstrait classement planétaire, les trois auteurs ont sondé 157 pays - certains Etats n'apparaissent pas, faute de données suffisantes. Tâche complexe puisque, par définition, le bonheur est un sentiment à géométrie variable - même s'il existe quelques critères - qui ne se laisse pas aisément dompter par la science. La mesure du bonheur Paul Conge
Le bonheur au travail est-il possible ? – les experts RH by GERESO Bonjour Jean-François, l’idée d’être heureux motive sans doute chacun de nous. Comment en êtes-vous arrivé à la placer au cœur de votre métier ? Bonjour, l’histoire a commencé dès mon enfance. Je suis né dans une famille très joyeuse avec le sentiment d’être le vilain petit canard car tout me semblait plus compliqué pour moi que pour mes frères et sœurs ou mes parents. J’ai commencé des études de psycho qui m’ont en réalité profondément ennuyé ! J’ai cherché un métier plus concret, je suis alors devenu infirmier… et j’ai réalisé que l’on était en train de me former pour soigner la maladie des gens mais pas pour prendre soin de leur santé. Cette prise de conscience a-t-elle été déterminante ? Oui, car j’ai réalisé que je me battais contre quelque chose sur lequel je n’avais pas vraiment de prise. J’ai donc quitté le métier d’infirmier pour devenir consultant. N’est-ce pas perçu par certains comme une façon d’éluder les problèmes ? Si, bien sûr. Le bonheur nécessite donc un effort ?
Le bonheur en économie Néanmoins, si les premiers économistes se sont appuyés sur l’utilitarisme pour justifier le système de pensée qui était le leur, l’évolution de l’économie et en particulier l’avènement de la théorie standard et de l’économie du bien-être a conduit à la fois à mettre au centre de la réflexion la question de l’utilité et du bien-être collectif mais aussi, et paradoxalement, à écarter la question du bonheur dans toute sa complexité. Plus précisément, la science économique a, jusque récemment, considérablement restreint le champ d’analyse du bonheur en se référant au bien-être et à l’utilité. En effet, si l’économie du bien-être est un courant de recherche né avec l’ouvrage d’Arthur Cecil Pigou The Economics of Welfare (1920), c’est un pan de l’économie qui vise avant tout à déterminer les moyens et les critères permettant de juger et de comparer des situations, et ce dans le but de les évaluer et d’aider à la décision publique. Individu 1 : A > B > C ; Individu 2 : B > C > A ;