[Témoignage] Jean-François Zobrist : « Rechercher un bonheur collectif ! » Jean-François Zobrist Jean-François Zobrist, qui a dirigé pendant 25 ans FAVI à Hallencourt est intervenant Germe. Il nous livre sa vision de l’engagement collectif. A quoi sert l’engagement collectif ? A assurer la pérennité de la collectivité tout simplement. N’oublions jamais le pourquoi des choses ! Le temps n’est plus, et n’a sans doute jamais été, où on l’ordonne et dirige les hommes dans les entreprises ! Dans notre modeste fonderie picarde, notre rêve partagé est de : vivre, heureux, et de se développer dans notre village d’Hallencourt. Comment ? Le client interne : le compagnon de travail à qui je transmets mon service ou mon produit. Le client externe : mon client qui me nourrit. Comment faire plus et mieux pour moins cher ? Vivre heureux par et dans son travail : Il n’y a pas de performance sans bonheur Le problème est que le bonheur des uns, fait le malheur des autres. a) Ceux qui assurent le quotidien en créant de la valeur Les moyens d’atteindre au bonheur collectif ?
Coeur Virtuel L’entreprise qui croit que l’Homme est bon L’entreprise qui croit que l’Homme est bon L’expérience de la fonderie picarde FAVI est celle d’une entreprise libérée. Jean-François Zobrist, son directeur à partir de 1971 y a introduit un management à contre-courant des pratiques habituelles qui libère les énergies et a permis à ce sous-traitant de l’industrie automobile de rester localisé dans son village d’Hallencourt, de devenir leader sur son marché et d’innover pour garantir l’avenir. Le constat de base : il n’y a pas de performance sans bonheur, et il n’y a pas de bonheur sans responsabilité. Supprimer les échelons hiérarchiques. libérer les énergies, concentrer les forces sur 2 missions : la création de valeur et la génération de chiffre d’affaire. Jean-François Zobrist nous raconte ici en quelques minutes ses fondamentaux du management ou l’art de faire en sorte que les choses se fassent d’elles-mêmes. Question de confiance, c’est aussi le titre du reportage de 45′ de François Maillart, diffusé sur France 3, disponible > ici.
[Témoignage] Jean-François Zobrist : « Rechercher un bonheur collectif ! » Jean-François Zobrist Jean-François Zobrist, qui a dirigé pendant 25 ans FAVI à Hallencourt est intervenant Germe. Il nous livre sa vision de l’engagement collectif. A quoi sert l’engagement collectif ? A assurer la pérennité de la collectivité tout simplement. N’oublions jamais le pourquoi des choses ! Le temps n’est plus, et n’a sans doute jamais été, où on l’ordonne et dirige les hommes dans les entreprises ! Dans notre modeste fonderie picarde, notre rêve partagé est de : vivre, heureux, et de se développer dans notre village d’Hallencourt. Comment ? Le client interne : le compagnon de travail à qui je transmets mon service ou mon produit. Le client externe : mon client qui me nourrit. Comment faire plus et mieux pour moins cher ? Vivre heureux par et dans son travail : Il n’y a pas de performance sans bonheur Le problème est que le bonheur des uns, fait le malheur des autres. a) Ceux qui assurent le quotidien en créant de la valeur Les moyens d’atteindre au bonheur collectif ?
Lentreprise autrement Personnage détonnant et étonnant, impertinent mais surtout pertinent, Jean-François Zobrist n’a pas laissé son public indifférent. Invité par l’Ecole Centrale de Nantes (qui nous a permis de participer), l’ancien directeur de FAVI, fonderie située dans le nord de la France, s’adressait à 4 formations centraliennes. Jean-François Zobrist nous invite à réfléchir autrement. Par des détours plus ou moins éloignés dans notre histoire (références à Darwin, la Mésopotamie ou encore la 1ère guerre mondiale), l’ancien patron souligne l’importance des signaux faibles, l’un des maîtres mots de sa conférence. Ce qui est centrale dans le discours de cet ancien patron, c’est l’importance de la production. En termes d’organisation, il a tout remis en cause. A de nombreuses reprises, lors de son intervention, j’ai pu faire des parallèles avec le projet de recherche sur lequel nous travaillons avec Nicolas Arnaud et Céline Legrand.
Favi, l’usine qui tourne sans chefs Posée comme un ovni au milieu des champs, à Hallencourt, commune coincée entre Amiens et la baie de Somme, l’usine Favi – Fonderie et ateliers du Vimeu – tourne sans discontinuer au rythme des trois huit. Il est 13 heures pile : le moment précis où l’équipe de l’après-midi doit, comme chaque jour, prendre le relais. En fait, dans le grand hangar éclairé aux néons, tous les opérateurs sont déjà en place, installés devant leurs machines depuis cinq bonnes minutes. «Ça a commencé avec le retrait des pointeuses, explique l’un d’eux. Quand il y en avait, tout le monde faisait la queue et on commençait plus tard.» Bienvenue chez Favi, la PME qui laisse ses ouvriers se débrouiller tout seuls. “L’homme est bon.” Embauché en 1984 comme dessinateur industriel, ce fidèle poursuit l’œuvre de son prédécesseur et mentor, Jean-François Zobrist. La philosophie Favi s’applique évidemment au-delà de ces symboles. Leaders cooptés. Ces chefs-qui-n’en-sont-pas-vraiment ont-ils l’autorité suffisante ?