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Al-Djazari (v. 1135-après 1206)

Al-Djazari (v. 1135-après 1206)
Il est au service de Nasir al-din, roi de Diyar al-Bakr. Son livre est écrit entre 1180-1206 Écrits où il est question de musique Le livre de la connaissance des [procédés mécaniques] ingénieux moyens mécaniques Un des plus importants ouvrages sur les automates. 1. Manuscrits Ms. Éditions modernes HILL DONALD R. Bibliographie BROCKELMANN KARL (1868-1956), Geschichte der arabischen Literatur.

Horloge d'al-Jazari Les Arabes traduisirent avec soin tous les traités grecs en particulier ceux d'Archimède et de Héron d'Alexandrie en ce qui concerne les machines hydrauliques. Le savant al-Jazri vécut 25 ans au service du Sultan Nasir al-Din Mahmoud, gouverneur de Diyar Bakr en Mésopotamie. Il gagna gloire et renommée avec la publication de son traité sur les automates recensant les machines construites au cours des siècles précédents. L'horloge offerte à Charlemagne en 807 par les ambassadeurs d‘Haroun-al-Raschid (766-809) devait ressembler à celle qu'il y décrit. Le chroniqueur royal de Charlemagne, Eginhard, la décrit ainsi dans ses Annales "Annales regum francorum": « Une machine qui, actionnée par la force motrice de l'eau, marque les heures par un nombre approprié de petites boules de bronze qui retombent sur un timbre d'airain ; à midi, 12 cavaliers sortent par 12 fenêtres qui se referment ensuite derrière eux » Texte complet d'Eginhard

Héron d'Alexandrie portrait imaginaire du XVIIe siècle Présentation[modifier | modifier le code] On ne sait pas grand-chose de la vie d'Héron, si ce n'est qu'il était originaire d'Alexandrie, au point que les historiens se sont longtemps divisés sur l'époque à laquelle il avait vécu. Leurs estimations allaient du IIe siècle av. Héron d'Alexandrie créa des automates mus par l'eau, s'intéressa à la vapeur et à l'air comprimé. Son œuvre nous fut transmise via quelques-uns de ses traités de physique et de mathématiques[1]. Réalisations[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Formule de Héron[modifier | modifier le code] Cette formule permet de calculer l'aire d'un triangle en connaissant la longueur de ses côtés, sans utiliser la hauteur. Soit ABC un triangle quelconque ayant pour longueurs des côtés et Avec le demi-périmètre l'aire du triangle est[7] : Démonstration[modifier | modifier le code] Proposition 4 : Si ABCD est un quadrilatère avec diagonales et que

HAVARD-dit-DUCLOS Damien - Les premiers Automates : de l'Antiquité à 1973 I . Les AUTOMATES dans l'ANTIQUITE L'idée des automates date de la haute Antiquité. Mais la tentation serait trop grande d'en faire remonter l'origine aussi loin, sans autres précisions. On trouve ainsi dès l'Egypte pharaonique, un masque Anubis avec une mâchoire mobile, et bien plus tard au XVIIe siècle au Japon, des poupées articulées ( cf. infra ). On ne saurait vraiment les qualifier d'automates et moins des robots encore, mais on y reconnaît déjà un artifice ou un mécanisme nécessaire au mouvement. Etymologiquement, automate signifie « se mouvoir par soi-même », si bien que stricto sensu il ne peut être d'automates autonomes ! En -380, Archytas de Tarente, ami de Platon, se construisit un pigeon mécanique en bois : Suspendu à l'extrémité d'une barre, il tournait sur lui-même grâce à un jet d'air comprimé ! Les premiers automates hydrauliques et pneumatiques furent mis au point vers -270 à Alexandrie. En 295, l'empereur Dioclétien détruisait Alexandrie. II . III . IV . V .

Les relations des Japonais avec les robots datent du XVIIe siècle Les poupées automates à la mode à l’époque d’Edo Poupée automate serveur de thé : il porte le gobelet de thé sur la soucoupe. On a du mal à imaginer que cette poupée au visage si doux et aux magnifiques vêtements cache un mécanisme. Les karakuri ningyô sont des poupées automates à ressort qui furent très à la mode pendant la période d’Edo. Le dangaeri ningyô est un acrobate qui descend les escaliers en faisant la culbute, grâce à un système à mercure qui fait varier le centre de gravité. On les appelle tous des zashiki karakuri ou « poupées automates de chambre ». Néanmoins, ces dernières années, les zashiki karakuri attirent de nouveau les regards. Dangaeri Ningyo (poupée acrobatique) : elle descend un escalier par une série de culbutes. Le manuel de génie mécanique qui a popularisé les karakuri La poupée est en bois, sans aucune pièce en métal, le ressort est en fanon de baleine qui est une matière élastique. Les Japonais, grands amateurs de robots M.

Ambassade du Japon au Maroc - Culture et Education - Manifestations culturelles passées Manifestations culturelles passées Conférence et Démonstration sur les "Karakuri-Ningyô", automates traditionnels japonais Chahakobi-ningyô (automate serveur de thé) Tamaya Shôbei, 9e du nom présentées par : SUEMATSU Yoshikazu (professeur à l'Université de Nagoya) TAMAYA Shôbei, 9e du nom (créateur de karakuri-ningyo) Dimanche 25 janvier 2004 à 15h30 au Centre Culturel de l'Agdal, à Rabat Lundi 26 janvier 2004 à 19h00 au Complexe Socio-Culturel Touria Sekkat de Maârif, à Casablanca En collaboration avec l'Arrondissement Urbain de Maârif et le Centre Culturel de l'Agdal, l'Ambassade du Japon a organisé deux séances de conférence-démonstration sur les "Karakuri-Ningyô" (automates traditionnels japonais), le dimanche 25 janvier 2004 à Rabat et le lundi 26 à Casablanca. La manifestation s'est déroulée en deux parties : une conférence donnée par le Professeur SUEMATSU Yoshikazu et une démonstration présentée par le Maître TAMAYA Shôbei. La démonstration a été réalisée avec les zashiki-ningyô.

1739 Le canard de Jacques de Vaucanson - Histoire des automates et des robots Notre curiosité du jour est un canard mécanique en cuivre doré, capable de boire, de manger, de digérer et même de déféquer. Un mécanisme programmable lui permet également de cancaner et de barboter comme un véritable oiseau aquatique. Il a été fabriqué en 1738 par l'ingénieur grenoblois Jacques de Vaucanson (1709-1782). Une exposition lui ai consacrée au Musée Dauphinois jusqu'au 31 décembre 2011. Dans ses Chroniques à travers l’Allemagne et la Suisse (Berlin et stettin, 1783, I, p. 284), Ch. Nicolaï décrit ainsi l'automate: «Ce qui est particulièrement ingénieux dans ce canard c’est la façon avec laquelle l’animal avale sa nourriture.

Canard digérateur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma hypothétique de l'appareil digestif du canard de Vaucanson Le Canard Digérateur est un automate canard créé par Jacques de Vaucanson en 1738. Description[modifier | modifier le code] Photo du mécanisme du canard mécanique Histoire de l'automate[modifier | modifier le code] affiche L’automate est d'abord exposé en 1744 au Palais-Royal. Cet automate est acheté en 1840 par Georges Tiets, mécanicien[4], mais il brûle en 1879 lors de l'incendie du musée de Nijni Novgorod. Une copie est actuellement visible au musée dauphinois à Grenoble. Voir aussi[modifier | modifier le code] Cloaca, l'œuvre contemporaine de Wim Delvoye. Bibliographie[modifier | modifier le code] Jacques de Vaucanson, Le mécanisme du fluteur automate présenté à messieurs de l'Académie royale des sciences,‎ 1738 (lire en ligne) [1]Jean-Claude Heudin, Les créatures artificielles : des automates aux mondes virtuels,‎ 2008 Notes[modifier | modifier le code]

Les Automates Jaquet-Droz - MAHN Ces trois célèbres automates, l'Ecrivain, le Dessinateur et la Musicienne, ont été réalisés à La Chaux-de-Fonds entre 1768 et 1774 par Pierre Jaquet-Droz (1721-1790), horloger et mécanicien, Henri-Louis (1752-1791) son fils, et Jean-Frédéric Leschot (1746-1824). Après un long périple dans les cours d'Europe, les Jaquet-Droz vendirent les trois automates à des impressarii puis à des collectionneurs qui continuèrent à les promener en Europe. En 1906, les automates ont été acquis par la Société d'histoire et d'archéologie du Canton de Neuchâtel, grâce à un subside de la Confédération et à la générosité de donateurs anonymes. Automates Jaquet-Droz Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les trois automates Jaquet-Droz Parmi les nombreux automates réalisés par la famille Jaquet-Droz, les automates Jaquet-Droz désignent trois pièces fabriquées (la quatrième est aujourd'hui perdue) par Pierre Jaquet-Droz, son fils Henri-Louis Jaquet-Droz et Jean-Frédéric Leschot entre 1767 et 1774 : la musicienne, le dessinateur et l'écrivain. Les trois automates furent exhibés à partir de 1774, à La Chaux-de-Fonds, puis eurent une vie de nomades, furent vendus et perdus plusieurs fois, avant d'être achetés par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Neuchâtel en 1906 pour 75 000 francs or, et offerts au musée d'où ils ne sont pratiquement plus sortis. La musicienne[modifier | modifier le code] La musicienne Le dessinateur[modifier | modifier le code] Le dessinateur Deux des quatre dessins que le Dessinateur sait exécuter. L'écrivain[modifier | modifier le code] L'écrivain L'écrivain est le plus complexe des trois automates anthropomorphes.

Le métier à tisser Jacquard L'origine de l'invention L'ancêtre de la plupart des ordinateurs "mécaniques" est une invention française : le métier à tisser Jacquard. Joseph Jacquard était le fils d'un tisseur de soie Lyonnais, et hérita de l'entreprise de son père, mais celle-ci allait mal, et fit bientôt banqueroute. Pour gagner sa vie, il commença à restaurer de vieux métiers à tisser. Ses travaux furent interrompus par la Révolution de 1789, mais il put continuer ses recherches dès la fin des troubles. Il avait conscience que tisser était une tâche délicate et compliquée, mais extrêmement répétitive, et il chercha donc une manière d'automatiser ce travail. Le succès L'invention faillit disparaître dès sa naissance, détruite par les tisseurs traditionnels qui craignaient de perdre leur emploi au profit de cette machine. Une chaine de cartes perforées d'un métier à tisser Jacquard La postérité dans l'informatique

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