Pascaline Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Blaise Pascal est l'inventeur de la machine à calculer[1],[2]. Initialement dénommée machine d’arithmétique, elle devint roue pascaline puis enfin pascaline[3]. C'est en 1642, à l'âge de dix-neuf ans, qu'il en conçut l’idée[4], voulant soulager la tâche de son père qui venait d’être nommé surintendant de la Haute-Normandie par le cardinal de Richelieu et qui devait remettre en ordre les recettes fiscales de cette province[5] ; elle permettait d’additionner et de soustraire deux nombres d'une façon directe et de faire des multiplications et des divisions par répétitions. C'est en 1645, après trois ans de recherche et cinquante prototypes, que Pascal présenta sa première machine en la dédiant au chancelier de France, Pierre Séguier[6]. La pascaline fut la seule machine à calculer opérationnelle au XVIIe siècle[11] car elle utilisait des rouages à lanterne que Pascal avait miniaturisés pour sa machine. Abaques[modifier | modifier le code]
Ambassade du Japon au Maroc - Culture et Education - Manifestations culturelles passées Manifestations culturelles passées Conférence et Démonstration sur les "Karakuri-Ningyô", automates traditionnels japonais Chahakobi-ningyô (automate serveur de thé) Tamaya Shôbei, 9e du nom présentées par : SUEMATSU Yoshikazu (professeur à l'Université de Nagoya) TAMAYA Shôbei, 9e du nom (créateur de karakuri-ningyo) Dimanche 25 janvier 2004 à 15h30 au Centre Culturel de l'Agdal, à Rabat Lundi 26 janvier 2004 à 19h00 au Complexe Socio-Culturel Touria Sekkat de Maârif, à Casablanca En collaboration avec l'Arrondissement Urbain de Maârif et le Centre Culturel de l'Agdal, l'Ambassade du Japon a organisé deux séances de conférence-démonstration sur les "Karakuri-Ningyô" (automates traditionnels japonais), le dimanche 25 janvier 2004 à Rabat et le lundi 26 à Casablanca. La manifestation s'est déroulée en deux parties : une conférence donnée par le Professeur SUEMATSU Yoshikazu et une démonstration présentée par le Maître TAMAYA Shôbei. La démonstration a été réalisée avec les zashiki-ningyô.
Horloge d'al-Jazari Les Arabes traduisirent avec soin tous les traités grecs en particulier ceux d'Archimède et de Héron d'Alexandrie en ce qui concerne les machines hydrauliques. Le savant al-Jazri vécut 25 ans au service du Sultan Nasir al-Din Mahmoud, gouverneur de Diyar Bakr en Mésopotamie. Il gagna gloire et renommée avec la publication de son traité sur les automates recensant les machines construites au cours des siècles précédents. L'horloge offerte à Charlemagne en 807 par les ambassadeurs d‘Haroun-al-Raschid (766-809) devait ressembler à celle qu'il y décrit. Le chroniqueur royal de Charlemagne, Eginhard, la décrit ainsi dans ses Annales "Annales regum francorum": « Une machine qui, actionnée par la force motrice de l'eau, marque les heures par un nombre approprié de petites boules de bronze qui retombent sur un timbre d'airain ; à midi, 12 cavaliers sortent par 12 fenêtres qui se referment ensuite derrière eux » Texte complet d'Eginhard
Canard digérateur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma hypothétique de l'appareil digestif du canard de Vaucanson Le Canard Digérateur est un automate canard créé par Jacques de Vaucanson en 1738. Description[modifier | modifier le code] Photo du mécanisme du canard mécanique Histoire de l'automate[modifier | modifier le code] affiche L’automate est d'abord exposé en 1744 au Palais-Royal. Cet automate est acheté en 1840 par Georges Tiets, mécanicien[4], mais il brûle en 1879 lors de l'incendie du musée de Nijni Novgorod. Une copie est actuellement visible au musée dauphinois à Grenoble. Voir aussi[modifier | modifier le code] Cloaca, l'œuvre contemporaine de Wim Delvoye. Bibliographie[modifier | modifier le code] Jacques de Vaucanson, Le mécanisme du fluteur automate présenté à messieurs de l'Académie royale des sciences, 1738 (lire en ligne) [1]Jean-Claude Heudin, Les créatures artificielles : des automates aux mondes virtuels, 2008 Notes[modifier | modifier le code]
Héron d'Alexandrie portrait imaginaire du XVIIe siècle Présentation[modifier | modifier le code] On ne sait pas grand-chose de la vie d'Héron, si ce n'est qu'il était originaire d'Alexandrie, au point que les historiens se sont longtemps divisés sur l'époque à laquelle il avait vécu. Leurs estimations allaient du IIe siècle av. J. Héron d'Alexandrie créa des automates mus par l'eau, s'intéressa à la vapeur et à l'air comprimé. Son œuvre nous fut transmise via quelques-uns de ses traités de physique et de mathématiques[1]. Réalisations[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Formule de Héron[modifier | modifier le code] Cette formule permet de calculer l'aire d'un triangle en connaissant la longueur de ses côtés, sans utiliser la hauteur. Soit ABC un triangle quelconque ayant pour longueurs des côtés et Avec le demi-périmètre l'aire du triangle est[7] : Démonstration[modifier | modifier le code] Proposition 4 : Si ABCD est un quadrilatère avec diagonales et que
al-Djazari (v. 1135-après 1206) Il est au service de Nasir al-din, roi de Diyar al-Bakr. Son livre est écrit entre 1180-1206 Écrits où il est question de musique Le livre de la connaissance des [procédés mécaniques] ingénieux moyens mécaniques Un des plus importants ouvrages sur les automates. 1. Manuscrits Ms. Éditions modernes HILL DONALD R. Bibliographie BROCKELMANN KARL (1868-1956), Geschichte der arabischen Literatur.
1739 Le canard de Jacques de Vaucanson - Histoire des automates et des robots Notre curiosité du jour est un canard mécanique en cuivre doré, capable de boire, de manger, de digérer et même de déféquer. Un mécanisme programmable lui permet également de cancaner et de barboter comme un véritable oiseau aquatique. Il a été fabriqué en 1738 par l'ingénieur grenoblois Jacques de Vaucanson (1709-1782). Une exposition lui ai consacrée au Musée Dauphinois jusqu'au 31 décembre 2011. Dans ses Chroniques à travers l’Allemagne et la Suisse (Berlin et stettin, 1783, I, p. 284), Ch. Nicolaï décrit ainsi l'automate: «Ce qui est particulièrement ingénieux dans ce canard c’est la façon avec laquelle l’animal avale sa nourriture.
Automates Jaquet-Droz Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les trois automates Jaquet-Droz Parmi les nombreux automates réalisés par la famille Jaquet-Droz, les automates Jaquet-Droz désignent trois pièces fabriquées (la quatrième est aujourd'hui perdue) par Pierre Jaquet-Droz, son fils Henri-Louis Jaquet-Droz et Jean-Frédéric Leschot entre 1767 et 1774 : la musicienne, le dessinateur et l'écrivain. Les trois automates furent exhibés à partir de 1774, à La Chaux-de-Fonds, puis eurent une vie de nomades, furent vendus et perdus plusieurs fois, avant d'être achetés par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Neuchâtel en 1906 pour 75 000 francs or, et offerts au musée d'où ils ne sont pratiquement plus sortis. La musicienne[modifier | modifier le code] La musicienne Le dessinateur[modifier | modifier le code] Le dessinateur Deux des quatre dessins que le Dessinateur sait exécuter. L'écrivain[modifier | modifier le code] L'écrivain L'écrivain est le plus complexe des trois automates anthropomorphes.
Jacques de Vaucanson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jacques Vaucanson Jacques Vaucanson[1][réf. incomplète], né le à Grenoble et mort le à Paris, est un inventeur et mécanicien français. Il a inventé plusieurs automates. Biographie[modifier | modifier le code] Le mécanisme du canard mécanique de Vaucanson. Jacques Vaucanson est le dixième enfant d’une famille de gantiers de Grenoble. Il commence par réparer les horloges et les montres de son quartier. Il tente de reproduire mécaniquement les principales fonctions de l’organisme humain, encouragé par les chirurgiens Claude-Nicolas Le Cat et François Quesnay qui souhaitent de cette façon mieux comprendre ces fonctions. À partir de 1733 ou 1735 et jusqu’en 1737 ou 1738, il construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Son deuxième automate est lui aussi un joueur de flûte et de tambourin, de taille humaine, habillé en berger provençal. Œuvre[modifier | modifier le code] Hommages[modifier | modifier le code]
Le métier à tisser Jacquard L'origine de l'invention L'ancêtre de la plupart des ordinateurs "mécaniques" est une invention française : le métier à tisser Jacquard. Joseph Jacquard était le fils d'un tisseur de soie Lyonnais, et hérita de l'entreprise de son père, mais celle-ci allait mal, et fit bientôt banqueroute. Pour gagner sa vie, il commença à restaurer de vieux métiers à tisser. Ses travaux furent interrompus par la Révolution de 1789, mais il put continuer ses recherches dès la fin des troubles. Il avait conscience que tisser était une tâche délicate et compliquée, mais extrêmement répétitive, et il chercha donc une manière d'automatiser ce travail. Le succès L'invention faillit disparaître dès sa naissance, détruite par les tisseurs traditionnels qui craignaient de perdre leur emploi au profit de cette machine. Une chaine de cartes perforées d'un métier à tisser Jacquard La postérité dans l'informatique
Héron d'Alexandrie portrait imaginaire du XVIIe siècle Présentation[modifier | modifier le code] On ne sait pas grand-chose de la vie d'Héron, si ce n'est qu'il était originaire d'Alexandrie, au point que les historiens se sont longtemps divisés sur l'époque à laquelle il avait vécu. Leurs estimations allaient du IIe siècle av. Héron d'Alexandrie créa des automates mus par l'eau, s'intéressa à la vapeur et à l'air comprimé. Son œuvre nous fut transmise via quelques-uns de ses traités de physique et de mathématiques[1]. Réalisations[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Formule de Héron[modifier | modifier le code] Cette formule permet de calculer l'aire d'un triangle en connaissant la longueur de ses côtés, sans utiliser la hauteur. Soit ABC un triangle quelconque ayant pour longueurs des côtés et Avec le demi-périmètre l'aire du triangle est[7] : Démonstration[modifier | modifier le code] Proposition 4 : Si ABCD est un quadrilatère avec diagonales et que
Tortues de Bristol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Comportement[modifier | modifier le code] Les tortues repéraient les sources de lumière de faible intensité dans les environs et tournaient autour d'elles. Elles pouvaient contourner les obstacles et éviter les sources de lumière plus vives qui avaient pour effet de les brûler, mais lorsque leurs batteries commençaient à faiblir, elles étaient, au contraire, attirées par une source lumineuse pour y puiser leur énergie. En plus, elles étaient dotées d'un système d'identification de la lumière avec le son de telle sorte que la reproduction simultanée de ces deux signaux à plusieurs reprises les entraîne à réagir au son seul, par association du son avec la lumière. L'invention des tortues électroniques incita de nombreux chercheurs à développer la vie artificielle. Lien externe[modifier | modifier le code] Texte illustré sur Machina Speculatrix les premières tortues de Grey Walter Portail de la robotique
Les trois automates (1768-1774) L'Ecrivain, le Dessinateur et la Musicienne réalisés par Pierre Jaquet-Droz et Henri-Louis Jaquet-Droz 04.03.2014 | Dans cet article je vais vous présenter cette petite marque Suisse assez méconnue et deux de leurs modèles. « Zeitwinkel » signifie en allemand « angle horaire », une mesure qui sert à calculer l’« heure locale vraie », c’est-à-dire l’heure mesurée en un certain lieu avec un cadran solaire. Isaac Asimov Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Isaac Asimov Isaac Asimov en 1965. Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Enfance russe[modifier | modifier le code] Issu d’une famille juive, fils de Judah Asimov et de Anna Rachel Berman, Isaac naquit à Petrovitchi — près de Smolensk, en Russie — à une date inconnue, entre le 4 octobre 1919 et le 2 janvier 1920 (c’est à cette date-ci qu'il célébrait son anniversaire, adulte)[2]. Éducation et carrière[modifier | modifier le code] À la maison, à Brooklyn, les parents ne parlaient russe que quand « ses grandes oreilles ne devaient pas entendre »[5] : il n'apprit donc jamais la langue. Asimov se définit comme un enfant prodige. Ses études furent assez brillantes pour lui permettre, grâce à une bourse, d’entrer à l’université Columbia. Parallèlement, il commença à écrire de la science-fiction et vit sa première nouvelle, Marooned Off Vesta (Au large de Vesta), publiée en 1939. Vie privée et carrière[modifier | modifier le code]