Héron d'Alexandrie portrait imaginaire du XVIIe siècle Présentation[modifier | modifier le code] On ne sait pas grand-chose de la vie d'Héron, si ce n'est qu'il était originaire d'Alexandrie, au point que les historiens se sont longtemps divisés sur l'époque à laquelle il avait vécu. Héron d'Alexandrie créa des automates mus par l'eau, s'intéressa à la vapeur et à l'air comprimé. Son œuvre nous fut transmise via quelques-uns de ses traités de physique et de mathématiques[1]. Réalisations[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Formule de Héron[modifier | modifier le code] Cette formule permet de calculer l'aire d'un triangle en connaissant la longueur de ses côtés, sans utiliser la hauteur. Soit ABC un triangle quelconque ayant pour longueurs des côtés et Avec le demi-périmètre l'aire du triangle est[7] : Démonstration[modifier | modifier le code] La démonstration de Héron d'Alexandrie s'appuie sur une démarche géométrique en cinq propositions[7] : Optique[modifier | modifier le code]
Héron d'Alexandrie portrait imaginaire du XVIIe siècle Présentation[modifier | modifier le code] On ne sait pas grand-chose de la vie d'Héron, si ce n'est qu'il était originaire d'Alexandrie, au point que les historiens se sont longtemps divisés sur l'époque à laquelle il avait vécu. Leurs estimations allaient du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle de notre ère[1]. Héron d'Alexandrie créa des automates mus par l'eau, s'intéressa à la vapeur et à l'air comprimé. Son œuvre nous fut transmise via quelques-uns de ses traités de physique et de mathématiques[1]. Réalisations[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Formule de Héron[modifier | modifier le code] Cette formule permet de calculer l'aire d'un triangle en connaissant la longueur de ses côtés, sans utiliser la hauteur. Soit ABC un triangle quelconque ayant pour longueurs des côtés et Avec le demi-périmètre l'aire du triangle est[7] : Démonstration[modifier | modifier le code] Optique[modifier | modifier le code]
al-Djazari (v. 1135-après 1206) Il est au service de Nasir al-din, roi de Diyar al-Bakr. Son livre est écrit entre 1180-1206 Écrits où il est question de musique Le livre de la connaissance des [procédés mécaniques] ingénieux moyens mécaniques Un des plus importants ouvrages sur les automates. 1. Manuscrits Ms. Éditions modernes HILL DONALD R. Bibliographie BROCKELMANN KARL (1868-1956), Geschichte der arabischen Literatur.
Horloge d'al-Jazari Les Arabes traduisirent avec soin tous les traités grecs en particulier ceux d'Archimède et de Héron d'Alexandrie en ce qui concerne les machines hydrauliques. Le savant al-Jazri vécut 25 ans au service du Sultan Nasir al-Din Mahmoud, gouverneur de Diyar Bakr en Mésopotamie. Il gagna gloire et renommée avec la publication de son traité sur les automates recensant les machines construites au cours des siècles précédents. L'horloge offerte à Charlemagne en 807 par les ambassadeurs d‘Haroun-al-Raschid (766-809) devait ressembler à celle qu'il y décrit. Texte complet d'Eginhard Pascaline Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Blaise Pascal est l'inventeur de la machine à calculer[1],[2]. Initialement dénommée machine d’arithmétique, elle devint roue pascaline puis enfin pascaline[3]. C'est en 1642, à l'âge de dix-neuf ans, qu'il en conçut l’idée[4], voulant soulager la tâche de son père qui venait d’être nommé surintendant de la Haute-Normandie par le cardinal de Richelieu et qui devait remettre en ordre les recettes fiscales de cette province[5] ; elle permettait d’additionner et de soustraire deux nombres d'une façon directe et de faire des multiplications et des divisions par répétitions. C'est en 1645, après trois ans de recherche et cinquante prototypes, que Pascal présenta sa première machine en la dédiant au chancelier de France, Pierre Séguier[6]. La pascaline fut la seule machine à calculer opérationnelle au XVIIe siècle[11] car elle utilisait des rouages à lanterne que Pascal avait miniaturisés pour sa machine. Abaques[modifier | modifier le code]
Église Notre-Dame de Dijon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] L'église Notre-Dame, avec son ancien clocher, au début du XIXe siècle À l'emplacement de Notre-Dame se trouvait à l'origine, avant la seconde moitié du XIIe siècle, une simple chapelle, située hors de l'enceinte de la cité et dénommée chapelle Sainte-Marie. Vers 1150, la chapelle fut reconstruite dans le style roman. Notre-Dame telle qu'elle apparaissait jusqu'en 1865 Dès le XVIIIe siècle, cette église a suscité l'admiration. L'église a été restaurée de 1865 à 1884 par l'architecte parisien Jean Charles Laisné, et non par Viollet-le-Duc comme il est parfois écrit par erreur. Intérieur du porche au début du XIXe siècleLe bas-côté sud et la nef au début du XIXe siècleFaçade occidentale au début du XIXe siècle L'architecture intérieure[modifier | modifier le code] Plan de l'église La nef Le plan est en croix latine orientée. Le transept est assez accentué. La façade occidentale Le Jacquemart Tapisserie Terribilis
Les relations des Japonais avec les robots datent du XVIIe siècle Les poupées automates à la mode à l’époque d’Edo Poupée automate serveur de thé : il porte le gobelet de thé sur la soucoupe. On a du mal à imaginer que cette poupée au visage si doux et aux magnifiques vêtements cache un mécanisme. Les karakuri ningyô sont des poupées automates à ressort qui furent très à la mode pendant la période d’Edo. L’automate serveur de thé en est le modèle le plus connu : quand on pose un gobelet de thé sur la soucoupe qu’il tient à deux mains, il marche à pas glissé, avec de petits mouvements de tête, jusque devant l’invité. Quand celui-ci prend le gobelet, le serveur s’arrête. Le dangaeri ningyô est un acrobate qui descend les escaliers en faisant la culbute, grâce à un système à mercure qui fait varier le centre de gravité. On les appelle tous des zashiki karakuri ou « poupées automates de chambre ». Néanmoins, ces dernières années, les zashiki karakuri attirent de nouveau les regards. Le manuel de génie mécanique qui a popularisé les karakuri M.
HAVARD-dit-DUCLOS Damien - Les premiers Automates : de l'Antiquité à 1973 I . Les AUTOMATES dans l'ANTIQUITE L'idée des automates date de la haute Antiquité. Mais la tentation serait trop grande d'en faire remonter l'origine aussi loin, sans autres précisions. Etymologiquement, automate signifie « se mouvoir par soi-même », si bien que stricto sensu il ne peut être d'automates autonomes ! En -380, Archytas de Tarente, ami de Platon, se construisit un pigeon mécanique en bois : Suspendu à l'extrémité d'une barre, il tournait sur lui-même grâce à un jet d'air comprimé ! Les premiers automates hydrauliques et pneumatiques furent mis au point vers -270 à Alexandrie. Les fontaines animées de Ctébios avaient des figurines mobiles et des oiseaux chantants. Philon de Byzance monta même un théâtre d'automates remplaçant les acteurs pour attirer et distraire le peuple. En 295, l'empereur Dioclétien détruisait Alexandrie. II . Au XIIe siècle, Roger Bacon mit au point une tête parlante rudimentaire, tandis qu'Albertus Magnus concevait un homme de fer . III . IV .
Jacques de Vaucanson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jacques Vaucanson Jacques Vaucanson[1][réf. incomplète], né le à Grenoble et mort le à Paris, est un inventeur et mécanicien français. Il a inventé plusieurs automates. Biographie[modifier | modifier le code] Le mécanisme du canard mécanique de Vaucanson. Jacques Vaucanson est le dixième enfant d’une famille de gantiers de Grenoble. Il commence par réparer les horloges et les montres de son quartier. Il tente de reproduire mécaniquement les principales fonctions de l’organisme humain, encouragé par les chirurgiens Claude-Nicolas Le Cat et François Quesnay qui souhaitent de cette façon mieux comprendre ces fonctions. À partir de 1733 ou 1735 et jusqu’en 1737 ou 1738, il construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Son deuxième automate est lui aussi un joueur de flûte et de tambourin, de taille humaine, habillé en berger provençal. Œuvre[modifier | modifier le code] Hommages[modifier | modifier le code]
Les trois automates (1768-1774) L'Ecrivain, le Dessinateur et la Musicienne réalisés par Pierre Jaquet-Droz et Henri-Louis Jaquet-Droz 04.03.2014 | Dans cet article je vais vous présenter cette petite marque Suisse assez méconnue et deux de leurs modèles. « Zeitwinkel » signifie en allemand « angle horaire », une mesure qui sert à calculer l’« heure locale vraie », c’est-à-dire l’heure mesurée en un certain lieu avec un cadran solaire. 1739 Le canard de Jacques de Vaucanson - Histoire des automates et des robots Notre curiosité du jour est un canard mécanique en cuivre doré, capable de boire, de manger, de digérer et même de déféquer. Un mécanisme programmable lui permet également de cancaner et de barboter comme un véritable oiseau aquatique. Il a été fabriqué en 1738 par l'ingénieur grenoblois Jacques de Vaucanson (1709-1782). Une exposition lui ai consacrée au Musée Dauphinois jusqu'au 31 décembre 2011. Dans ses Chroniques à travers l’Allemagne et la Suisse (Berlin et stettin, 1783, I, p. 284), Ch.
Automates Jaquet-Droz Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les trois automates Jaquet-Droz Parmi les nombreux automates réalisés par la famille Jaquet-Droz, les automates Jaquet-Droz désignent trois pièces fabriquées (la quatrième est aujourd'hui perdue) par Pierre Jaquet-Droz, son fils Henri-Louis Jaquet-Droz et Jean-Frédéric Leschot entre 1767 et 1774 : la musicienne, le dessinateur et l'écrivain. Les trois automates sont parfaitement fonctionnels ; ils peuvent être admirés au Musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel en Suisse, et une démonstration de leur fonctionnement est faite le premier dimanche de chaque mois. On peut les considérer comme de lointains ancêtres des robots modernes. Les trois automates furent exhibés à partir de 1774, à La Chaux-de-Fonds, puis eurent une vie de nomades, furent vendus et perdus plusieurs fois, avant d'être achetés par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Neuchâtel en 1906 pour 75 000 francs or, et offerts au musée d'où ils ne sont pratiquement plus sortis.
Le métier à tisser Jacquard L'origine de l'invention L'ancêtre de la plupart des ordinateurs "mécaniques" est une invention française : le métier à tisser Jacquard. Joseph Jacquard était le fils d'un tisseur de soie Lyonnais, et hérita de l'entreprise de son père, mais celle-ci allait mal, et fit bientôt banqueroute. Pour gagner sa vie, il commença à restaurer de vieux métiers à tisser. Le succès L'invention faillit disparaître dès sa naissance, détruite par les tisseurs traditionnels qui craignaient de perdre leur emploi au profit de cette machine. Une chaine de cartes perforées d'un métier à tisser Jacquard La postérité dans l'informatique Et lorsque, dans les années 1830, Charles Babbage cherchait une solution pour commander son Analytical Engine, le premier engin à introduire les concepts modernes de l'informatique, il trouva la réponse dans les métiers à tisser Jacquard, et leurs cartes perforées.
Isaac Asimov Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Isaac Asimov Isaac Asimov en 1965. Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Enfance russe[modifier | modifier le code] Issu d’une famille juive, fils de Judah Asimov et de Anna Rachel Berman, Isaac naquit à Petrovitchi — près de Smolensk, en Russie — à une date inconnue, entre le 4 octobre 1919 et le 2 janvier 1920 (c’est à cette date-ci qu'il célébrait son anniversaire, adulte)[2]. Éducation et carrière[modifier | modifier le code] À la maison, à Brooklyn, les parents ne parlaient russe que quand « ses grandes oreilles ne devaient pas entendre »[5] : il n'apprit donc jamais la langue. Asimov se définit comme un enfant prodige. Ses études furent assez brillantes pour lui permettre, grâce à une bourse, d’entrer à l’université Columbia. Parallèlement, il commença à écrire de la science-fiction et vit sa première nouvelle, Marooned Off Vesta (Au large de Vesta), publiée en 1939. Vie privée et carrière[modifier | modifier le code]