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Autopsie du politiquement incorrect

Autopsie du politiquement incorrect
Dans mon précédent billet, j'ai essayé de montrer qu'il existait une "culture troll", c'est-à-dire une façon relativement routinisée de réagir au problème du troll. Le point clef me semble être une certaine tolérance au troll, dans le sens où ceux-ci sont assez systématiquement minimisés au point que la faute devient moins le trollage proprement dit que l'indignation face à ceux-ci, voire le simple fait de se sentir blessé.e. Le problème réside surtout dans le fait que cela vient valider la représentation du monde qui est celle des trolls. Ce site, pour ceux qui ne le connaissent pas, est sans doute celui qui a poussé l'art du troll le plus loin. 4chan a une caractéristique particulière pour le sujet qui m'intéresse : le troll n'y est pas un évènement ponctuel, c'est la norme. L’orientation générale visée par les utilisateurs est la comédie et l'humour, et ce par tous les moyens possibles et imaginables. Qu'est-ce que le "LULZ" ? Mais qu'en est-il du contenu plus précisément ?

Critique de la culture troll (1) Si vous n'avez pas suivi mes aventures estivales, sachez que j'ai péché : oui, j'ai blasphémé . Mon âme étant perdue, autant continuer : il est un autre dieu païen, produit de l'Internet, qui mérite que l'on s'attarde sur son cas. Et ce dieu, c'est le troll. Car on ne trouve nulle part ailleurs que dans le troll l'usage le plus systématique et le plus appuyé de l'humour comme excuse et comme justification. La "culture troll", loin de se limiter aux seuls trolleurs, inspire en fait une grande partie des relations en ligne. En argot Internet, un « troll » est une personne qui participe à une discussion ou un débat (par exemple sur un forum) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l'équilibre de la communauté concernée. Vous en avez sans doute déjà croisé. Les Inrocks ont récemment publié un article retraçant le parcours d'un de ces trolls. “La première fois, j’avais 16 ans. Mais pourquoi en fait ?

Une heure de peine... Le sexe est bien une construction : en discutant nature, culture et féminisme. Pascal Picq, paléoanthropologue de son état, a fait paraître dans le Monde renvoyant dans les cordes les 80 imb... abru... députés qui "pensent" (quand on écrit "théorie du genre sexuel" et qu'on prétend que cela a pour objectif de justifier la pédophilie, c'est que l'on est soit un crétin, soit quelqu'un de très malhonnête, et j'ai trop de respect pour nos représentant pour choisir la seconde option) qu'il ne faut pas dire aux lycéens que les gênes ne déterminent pas tout le comportement sexuel de l'être humain. Pourtant - peut-être du fait d'un certain opportunisme editorial - son texte s'intitule "Le sexe n'est pas que construction". Et de fait, il y critique certaines orientations "antibiologistes" (radicales, ajoute-t-il) des sciences sociales. C'est là qu'une partie des sciences humaines pose problème. On le voit, le ton est sans concessions. Dire que le sexe est une construction sociale, qu'est-ce que cela veut dire ?

Les Questions composent Ms. DreydFul | Be conscious Or Die Trying…

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