MANIFESTE 2010
anglais . portugais . slovaque . polonais italien Cinq ans après sa fondation, Trois ans après le déclenchement de la crise économique mondiale, Ars Industrialis publie un nouveau manifeste 1. Cinq ans plus tard, la crise planétaire déclenchée en 2007 par l’effondrement du système des subprimesn’en finit plus d’étendre ses conséquences calamiteuses. Ce que révèle la crise planétaire, qui marque la fin de la mondialisation entendue comme planétarisation du modèle consumériste, c’estque la destruction du désir par son exploitation consumériste conduit inévitablement à la ruine de l’investissement sous toutes ses formes– et en particulier, sous les formes de l’investissement économique, politique et social qui fondent l’économie politique – et qu’il y a un lien systémiqueentre le comportement pulsionneldu spéculateur et celui, tout aussi pulsionnel, du consommateur. 2. Telle est la véritable portée de cette crise, dont les aspects financiers ne sont qu’un élément. 3. 4. 4.1. 4.2. 4.3. 4.4. 5.
Quel avenir pour les Espaces Publics Numériques ?
Quel avenir pour les EPN ? (1/3) : les usages ont changé A l’heure où les budgets des collectivités locales se contractent, la question de la pérennité des espaces publics numériques (financés pour 65 % des structures par des collectivités territoriales) se pose. Alors que les usages ont considérablement changé depuis que ces espaces ont vu le jour, nombre d’EPN (sur quelques 4700 en France selon la carte tenue à jour par Net public) connaîtraient une baisse voire une stagnation de leur fréquentation et de leurs activités. Ces espaces numériques très hétérogènes eux-mêmes servis par des politiques publiques très fluctuantes d’un territoire l’autre peuvent aujourd’hui paraître en danger et ce d’autant qu’ils sont général ! La difficile mesure de la fréquentation La fréquentation des Espaces publics numériques (EPN) est-elle en baisse en France ? Mais pour certains cette augmentation n’est-elle pas conjoncturelle ? Les usages ont changé En partie. La transformation des publics
Michel SERRES : "Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde"-in JDD
INTERVIEW - Michel Serres, philosophe, historien des sciences et homme de lettres français, décrypte le monde de demain Michel Serres est une vigie plantée en haut du mât de notre époque. Du haut de son gréement, de ses 82 ans, de sa culture encyclopédique, de son temps partagé entre les cultures française et américaine qu’il enseigne, ce philosophe académicien nous décrit les changements qu’il observe sur l’équipage humanité que nous sommes. En curieux de tout qu’il est, il guette avec impatience et gourmandise les évolutions qui nous arrivent, comme un des matelots de Colomb aurait scruté l’horizon dans l’espoir de nouvelles terres. Son constat sur notre époque est simple : le monde, depuis cinquante ans, traverse une révolution comme l’humanité n’en a connu jusque-là que deux d’une telle ampleur. Avec un constat pareil, un autre que lui serait grognon et inquiet. La crise est-elle bientôt finie ? Pourquoi ? Quand situez-vous cette bascule ?
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