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La violence ordinaire dans les organisations - Gilles Herreros

La violence ordinaire dans les organisations - Gilles Herreros
Dans les entreprises ou les administrations, il existe une violence banale, quasiment invisible et quotidienne : brimades, petites humiliations, conflits larvés enveniment les relations. Si le bonheur au travail peut se rencontrer (en cherchant bien, on peut le croiser, déposé ici ou là, dans l’amour du métier, quelques relations de qualité, la symbolique que charrie l’activité…), c’est d’abord la violence ordinaire perpétrée par les uns et les autres, sur les uns et les autres que je croise le plus souvent lors de mes interventions dans les organisations. À cela, il n’y a aucune espèce de fatalité. Cette violence existe le plus souvent non pas en appui sur je ne sais quels desseins de harceleurs plus ou moins dérangés (même si ceux-là peuvent aussi exister) mais sur la cécité, les petites lâchetés quotidiennes, les peurs du plus grand nombre. Pour tenter d’en finir avec elle (ou au moins pour la combattre), je plaide pour l’émergence d’organisations réflexives (1).

MuskaTMS, le logiciel | De l’évaluation du risque au choix de la solution Yves Clot / Christophe Dejours : Plaisir et souffrance au travail, deux regards ◊ Entretien avec Yves Clot (1) À mon sens, on peut parler de souffrance au travail lorsque l’activité est empêchée. L’activité empêchée, c’est le salarié qui, à la fin de la journée, se dit « aujourd’hui encore, j’ai fait un travail ni fait, ni à faire ». Article de 1716 mots. Travail de nuit Pour les règles générales de décompte des effectifs voir la fiche sur les seuils Définitions Travail de nuit : L’article L. 3122-29 du Code du travail établit que tout travail ayant lieu entre 21 h et 6 h est considéré comme travail de nuit. Cependant, pour les activités de production rédactionnelle et industrielle de presse, radio, cinéma… la période de travail de nuit est fixée entre 24 h et 7 h. Le travailleur de nuit : Il s’agit du salarié qui : soit effectue habituellement au moins trois heures de travail quotidien pendant ces périodes, au moins deux fois par semaine, soit accomplit un nombre minimal d’heures de travail de nuit pendant une période de référence fixée par une convention ou un accord collectif de travail étendu (art.L.3122-31). Le travail de nuit fait partie des organisations temporelles atypiques et est souvent associé à d’autres postes horaires comme le travail posté en 3x8. Les principaux effets du travail de nuit sur la santé des travailleurs troubles du sommeil,

Pourquoi travaille-t-on ? On travaille pour trois raisons fondamentales : gagner sa vie, exister socialement et faire des choses qui nous intéressent. Mais chacune de ces motivations a ses revers, poussant chacun tantôt à s’engager tantôt à fuir. Le lundi matin, pourquoi se lève-t-on pour aller au travail plutôt que de rester au lit ? La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc. Mais chacune de ces motivations a son revers. Ces tensions entre aspirations fondamentales et réalité conduisent chacun d’entre nous à s’engager et se désengager : se passionner et se dégoûter, connaître des moments de plaisir, d’autres de mortels ennuis, se plonger dans des projets excitants et avoir envie parfois de tout plaquer. Pour gagner sa vie Pour exister socialement Le travail brise l’isolement. Pour le plaisir Mots-clés

Accidents du travail Lorsqu’un accident survient sur le trajet ou sur le lieu de travail, salarié et employeur doivent le déclarer au plus vite. Cela permet une prise en charge rapide par l’Assurance maladie. Même si en 20 ans la fréquence des accidents du travail et le nombre d’accidents mortels ont nettement diminué, certains secteurs comme celui de la construction restent très accidentogènes. Qu’est-ce qu’un accident du travail ? Selon le Code de la Sécurité sociale, « est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ». L’accident du travail est un fait matériel fortuit provoquant une lésion corporelle généralement simple à constater. L'accident survenu pendant et sur le lieu de travail est présumé « accident du travail ». En pratique pour l’employeur Quelques chiffres

Travail : du bonheur à l'enfer Aimer son travail est considéré aujourd’hui comme un facteur majeur de la réalisation de soi ; plus personne ne veut perdre sa vie à la gagner. L’engagement est d’ailleurs facteur d’efficacité : comment être efficace si l’on n’est pas engagé, passionné, motivé pour ce que l’on fait ? Mais quelles sont les composantes de cet engagement ou désengagement face au travail ? Voilà ce que ce dossier tente d’explorer. Achille Weinberg explique que trois motifs suffisent à expliquer la motivation à travailler : gagner sa vie, exister socialement et faire des choses intéressantes. Mais ce sont les trois mêmes raisons qui conduisent aussi à le détester… Comme l’indiquent des enquêtes récentes certains trouvent leur bonheur dans des métiers parfois inattendus et peu prestigieux : réparer des motos ou faire de la comptabilité (articles de Marie Deschamps et A.

Maladies d’origine professionnelle Une maladie professionnelle est la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque (vapeurs, poussières, bruit, vibrations, gestes répétitifs…) lors de l’exercice habituel de la profession. Il est souvent difficile d’en établir la cause précise. Une maladie est reconnue d’origine professionnelle si elle est déclarée et si elle figure dans un tableau du Code de la Sécurité sociale. Cette réglementation spécifique ne s’applique qu’aux salariés du régime général ou agricole. Une maladie est dite « d’origine professionnelle » si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque physique, chimique, biologique ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle. Pour être reconnue et donner lieu à réparation, celle-ci doit : figurer dans l’un des tableaux de maladies professionnelles (annexés au Code de la Sécurité sociale), être reconnue comme maladie professionnelle au terme d’une procédure de reconnaissance.

L'amour du métier Certains métiers, bien que peu considérés socialement, suscitent beaucoup de passion : réparer des motos ou s’occuper de pylônes électriques. Rencontre avec ces professionnels qui aiment leur travail. Len Greenham est un vieux maroquinier qui vit dans le Nord de l’Angleterre. Jeune homme, il a appris à préparer les peaux de chèvres pour que le cuir puisse être utilisé en reliure et dans la fabrication de sacs à main ; un ensemble d’opérations délicates et difficiles auxquelles il a, comme son père et son grand-père avant lui, donné toute sa vie. Cette vie, il ne la regrette pas, mais il sait que la reliure est une activité trop coûteuse pour que sa société puisse poursuivre ses activités en Grande-Bretagne. Malgré cela, même si le métier se relocalise et prospère aujourd’hui en Inde, Len continue à travailler dur : « C’est l’artisan en lui. » L’histoire de L. Article de 3629 mots.

Statistiques des accidents et des maladies liés au travail (/accueil/pages-contact/FormulaireEnvoyerLien.html?currentUrl=http%3A%2F%2Fwww.inrs.fr%2Faccueil%2Faccidents-maladies%2Fstatistique-accident-maladie.html¤tTitle=Statistiques%20des%20accidents%20et%20des%20maladies%20li%C3%A9s%20au%20travail) ( (/accueil/pages-contact/Choixformulaire.html? La Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) édite chaque année des statistiques nationales des accidents du travail et des maladies professionnelles. Les statistiques nationales des accidents du travail et des maladies professionnelles fournissent des informations chiffrées au niveau de la France entière, par région, par grand secteur d’activité (Comité technique national ou CTN) et par numéro de risque (activités). Elles sont diffusées chaque année par la CNAMTS avec au moins un an de décalage. Limitations des données disponibles Classification par secteur d'activité

Travailler pour être heureux ? Le bonheur et le travail en France Le travail a fait l'objet au cours de ces dernières années de nombreux débats, notamment sur la question de savoir s'il demeure une valeur centrale dans la société contemporaine. Cet ouvrage apporte une pierre dans le jardin de ces discussions. Fondé sur une enquête extensive et agrémenté de multiples témoignages, il explore par le menu les facettes multiples et contradictoires du travail tel qu'il est vécu par les acteurs. Lorsqu'on lui demande ce qui lui importe le plus pour être heureux, un Français sur quatre évoque le travail de façon directe ou indirecte. Les auteurs montrent cependant que d'un groupe social à l'autre, les rapports au travail sont fort différents. Le bonheur au travail n'est pas l'apanage d'un groupe social. Ces quelques éléments ne constituent qu'un très bref aperçu des multiples éclairages empiriques qu'offre cette recherche qui intègre par ailleurs d'autres variables explicatives aussi décisives que la trajectoire sociale ou le genre.

Risques psychosociaux Troubles de la concentration, du sommeil, dépression… Un nombre grandissant de salariés déclarent souffrir de symptômes liés aux risques psychosociaux. Le phénomène n'épargne aucun secteur d'activité. Indépendamment de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…). Il est possible de les prévenir. Sous l’effet de mutations du monde du travail telles que la complexité grandissante des tâches, la suppression de temps morts, l’individualisation du travail ou encore les exigences accrues de la clientèle, les risques psychosociaux sont en plein développement. Ainsi, environ 20 % des salariés européens estiment que leur santé est affectée par des problèmes de stress au travail. Les risques psychosociaux regroupent : Des risques difficiles à appréhender Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Une prévention nécessaire

Travail : ce douloureux objet de désir Bonheur/malheur, jouissance/souffrance, émancipation/aliénation… Pourquoi les ambivalences dont le travail est porteur prennent-elles aujourd’hui un tel relief ? Il semble que les nouvelles formes de management aient dans ce phénomène une large part de responsabilité. « L’homme occupé est un homme heureux », affirmait Claude Helvétius à la fin du XVIIIe siècle, fustigeant ainsi les riches oisifs dévorés par l’ennui. C’est en effet l’une des innovations des Lumières que d’avoir associé le bonheur au travail. L’étymologie du terme pourtant – tripalium : instrument de torture – n’augurait pas un tel devenir quant à la qualification de l’activité laborieuse des êtres humains ! C’est d’ailleurs ce qui ressort des enquêtes européennes auprès de travailleurs [ lire la suite... ] Article de 3421 mots.

Troubles musculosquelettiques Les troubles musculosquelettiques (TMS) affectent le dos et les membres supérieurs et inférieurs. Enjeu majeur en termes de santé au travail, les TMS représentaient, en 2009, près de 85 % du total des maladies professionnelles indemnisées. Afin que ces maladies ne deviennent pas chroniques, elles doivent être diagnostiquées et prises en charge précocement. Des solutions de prévention peuvent être mises en place. Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont des troubles de l’appareil locomoteur (membres et rachis). Lombalgies Ce sont des affections très courantes qui se manifestent par des douleurs localisées dans le bas du dos. Les causes sont multiples : en premier lieu, les facteurs de risques professionnels (activité physique et manutentions manuelles, vibrations, stress…), ainsi que les prédispositions personnelles (antécédents de lombalgie…) et certains facteurs présents dans les activités domestiques et les loisirs. La prise en charge des lombalgies comporte 2 aspects : Voir aussi

Les leçons de la «science du bonheur» Le bonheur fut longtemps la propriété intellectuelle des philosophes. Depuis peu, les sciences humaines et les sciences naturelles se sont emparées du sujet et tentent de déterminer ce qui favorise objectivement le bien-être. • Santé « Quand la santé va… » Cette vérité est si banale que l’on ose à peine l’énoncer. • Rick Harrigton, Stress, Health and Well-Being, Wadsworth Cengage Learning, 2012. • Relations sociales [ lire la suite... ] Article de 1629 mots.

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