Les différentes formes de malvoyance - Quand la malvoyance s'installe
« Une personne malvoyante est une personne dont la déficience visuelle entraîne une incapacité dans l’exécution d’une ou plusieurs des activités suivantes : lecture et écriture (vision de près) activités de la vie quotidienne (vision à moyenne distance) communication (vision de près et à moyenne distance) appréhension de l’espace et déplacements (vision de loin) poursuite d’une activité exigeant le maintien prolongé de l’attention visuelle. » Définition de la malvoyance, Union européenne des aveugles, Athènes, novembre 2003. Les maladies qui affectent la vision n’ont pas les mêmes conséquences selon la localisation de l’atteinte. Elles se manifestent aussi différemment selon leur mode d’apparition : celui-ci peut être brutal, en cas d’hémorragie par exemple, ou d’installation plus progressive. Les maladies peuvent atteindre : la vision centrale (vision précise) la vision périphérique (vision des déplacements) les deux associées. Cette maladie affecte le centre de la rétine : la macula.
ITEP - Institut Thérapeutique Educatif & Pédagogique
Les ITEP sont des institutions médico-sociales placées dans le champ de compétence de l’Etat et financées par l’assurance maladie. Les orientations en ITEP sont notifiées par les MDPH, Maisons départementales des personnes handicapées. Le handicap est défini par la loi : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » Les ITEP sont définis par décret : « Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques accueillent les enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques dont l'expression, notamment l'intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l'accès aux apprentissages.
REDE1236612C
La présente circulaire vise à réaffirmer les principes mis en œuvre par l'école quant à l'organisation de la scolarité des élèves allophones nouvellement arrivés. Elle abroge la circulaire n° 2002-100 du 25 avril 2002 relative à l'organisation de la scolarité des élèves nouvellement arrivés en France.Les modalités d'inscription et de scolarisation des élèves de nationalité étrangère sont fixées par la circulaire n° 2002-063 du 20 mars 2002. La scolarisation des élèves allophones relève du droit commun et de l'obligation scolaire. Assurer les meilleures conditions de l'intégration des élèves allophones arrivant en France est un devoir de la République et de son École. L'École est le lieu déterminant pour développer des pratiques éducatives inclusives dans un objectif d'intégration sociale, culturelle et à terme professionnelle des enfants et adolescents allophones. 1. 2. 3.
Institut médico-éducatif (IME) : Tous les établissements de type Institut médico-éducatif (IME)
Les Instituts Médico-Educatifs (IME) ont pour mission d’accueillir des enfants et adolescents handicapés atteints de déficience intellectuelle quel que soit le degré de leur déficience. L’objectif des IME est de dispenser une éducation et un enseignement spécialisés prenant en compte les aspects psychologiques et psychopathologiques et recourant à des techniques de rééducation. Les Instituts Médico-Educatifs regroupent ce que l’on désignait auparavant et de facon distincte les "Instituts Médico-Pédagogiques" (IMP) et "Instituts Médico-Professionnels"(IMPro). Par ailleurs, les Instituts Médico-Educatifs (IME) sont spécialisés selon le degré et le type de handicap pris en charge. En effet, la déficience intellectuelle peut s’accompagner de différents troubles, tels que des troubles de la personnalité, des troubles moteurs et sensoriels, des troubles graves de la communication…
DEFINITION
Selon la classification internationale des maladies de l’OMS (CIM 10), l’autisme est un trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales. Il n’est plus considéré comme une affection psychologique ni comme une maladie psychiatrique. Différentes terminologies sont utilisées : Autisme, Trouble autistique, spectre autistique, TED (Troubles envahissants du développement), TSA (Troubles du Spectre Autistique) et ASD (Autism Spectre Disorders). L’autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant apparaissant avant l’âge de 3 ans. Trois éléments cumulatifs caractérisent ainsi l’autisme : un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement. L’autisme est un trouble du développement d’origine neurobiologique dont le diagnostic se fait sur la base de caractéristiques du comportement et du développement. Aujourd’hui on parle plus de TSA (Troubles du Spectre Autistique) que d’autisme.
L’ennui à l’école, cette bonne vieille méthode qui ne marche pas
D’aucuns estiment qu’apprendre ou travailler ne sauraient se concevoir sans effort ni souffrance. Mais alors que l’étymologie du mot « travail » venant du latin « tripalium », instrument de torture romain, est remise en cause, nous ne nous priverons pas de discuter aussi de l’utilité de l’ennui dans le processus d’apprentissage des élèves. « C’est normal que les élèves s’ennuient à l’école, cela fait partie des efforts à faire pour apprendre. » Dessin de Pol Le Gall publié dans le n° 350-351 des Cahiers pédagogiques, « Innover, encore… » Là, on touche vraiment un point sensible, une rengaine formidable, une mine de réflexions. Argument numéro un : si l’on est sérieux, on doit faire des efforts, car rien ne se fait sans effort. « Il faudrait inventer un temps particulier pour l’apprentissage. Daniel Pennac, Chagrin d’école, Gallimard, 2007. Mais justement. Notre système éducatif ne sait pas, ou peu, maîtriser cela. Argument numéro deux : l’ennui est le corollaire inévitable de l’effort.
Quelle attitude adopter envers les élèves abominables?
Il y a quelques années, j’ai eu en cours, pendant un an, deux élèves absolument infects. Pas remuants, pas si mauvais, pas menaçants. Ils faisaient preuve à chaque seconde de la pire mauvaise foi, d’un talent inouï pour la victimisation, d’un esprit retors, pervers (trouvant en cinq minutes les failles de chaque enseignant, les fragilités de tel ou tel), d’un penchant Iago. Evidemment, il y a eu un effet de contagion et l’ambiance de la classe est devenue pénible. Nous les avons tous rencontrés ces élèves qui pourrissent une classe (ce qui est intolérable, les autres élèves ont droit à des cours normaux), un établissement, qui, selon les caprices de leur humeur, peuvent ruiner des cours, des classes. Les enseignants en sont profondément blessés. Il ne s’agit pas d’être maso, de tendre l’autre joue Avec ces élèves, donc, je crois que j’ai tout tenté cette année-là. Il y a des élèves terribles. Il faut se sentir responsable de ces élèves Ils l’ont bien cherché diront quelques uns.
Interventions correctives
Lorsque des comportements sont trop distrayants pour les autres élèves ou qu'ils présentent des menaces, du danger ou une possibilité de destruction du matériel, ils nécessitent une intervention plus directe de la part de l'enseignant. À cet égard, Redl et Wineman (1952) recommandent d'utiliser des techniques dites de "manipulation antiseptique", c'est-à-dire qui visent à intervenir lors d'une conduite inadmissible, tout en évitant sa propagation. Trois techniques peuvent être employées pour contrôler les comportements dits de "surface", c'est-à-dire des comportements assez anodins mais qui causent de la distraction ou du dérangement, tels que parler à outrance, être inattentif ou se disputer. Ces techniques sont faciles à appliquer tout en s'avérant généralement efficaces. Ce sont ignorer l'élève, utiliser l'intervention non verbale et communiquer et entretenir les relations. La méthode de Glasser comporte les trois avantages suivants. - Où est-ce que le problème se produit?