Comment déposer un recours administratif Vous avez la ferme conviction qu’une décision de votre Maire ou de l’administration ne respecte pas vos droits et/ou ceux de vos concitoyens, qu’elle ne respecte pas la loi, et vous souhaitez la contester officiellement pour qu’elle soit annulée. Comment faire ? Dans sa rubrique « Outils citoyens », « comment déposer un recours administratif » est l’une des rubriques les plus consultées de notre site et nous en sommes heureux, comme nous le sommes dès que nous pouvons être constructifs pour notre démocratie. Quels recours contre une décision contestable de votre Maire ou de l’administration ? Il existe deux types de recours contre une décision administrative : les recours administratifs et les recours contentieux, que vous ne devez bien sûr utiliser que si vous êtes certains qu’ils sont absolument justifiés. Les recours administratifs Combien ? Ces recours peuvent être exercés devant n’importe quelle administration. Aucun formalisme n’est exigé, il suffit : Le recours contentieux Combien ?
David Van Reybrouck : «Les élections n’ont jamais été conçues pour être démocratiques» «Nous méprisons les élus, nous vénérons les élections.» Ainsi parle David Van Reybrouck (1), dans un essai récemment paru, Contre les élections. Né en 1971 à Bruges, David Van Reybrouck s’évertue avec un incontestable talent à démontrer «la fatigue de la démocratie occidentale», mais il propose un remède : au lieu de rendez-vous rituels où la population est conviée à déposer un bulletin de vote en faveur de tel ou tel candidat, il défend l’instauration d’un tirage au sort de citoyens qui se verraient légitimés à changer des lois. «Le fonctionnement de nos démocraties use les gens à un rythme effrayant. Nous devons veiller à ce que la démocratie ne s’use pas elle-même», estime-t-il, convaincu que les élections sont un facteur de paralysie de la démocratie. Son credo : non plus seulement le droit de vote, mais le droit à la parole. La démocratie se porte mal. La méfiance des citoyens vis-à-vis de la politique et des grandes institutions est le signe le plus inquiétant. Béatrice Vallaeys
gouvernement numérique Notre cher Président vient de commettre un acte extraordinaire, qui mérite un coup de projecteur (merci à démocratie ouverte). La France, par sa plume, vient d’adopter la déclaration du XIVème sommet de la Francophonie, à Kinshasa, qui s’est déroulé du 12 au 14 octobre 2012. Cette déclaration comporte de nombreux articles, dont le 38ème mérite qu’on s’y intéresse : Nous réaffirmons notre volonté de contribuer à l’édification d’une société de l’information ouverte, transparente et démocratique. Vous avez bien lu : la France va adopter le gouvernement ouvert !!! Voilà un billet d’avion que, en tant que contribuable, je suis ravi d’avoir payé (le TGV ne va pas encore à Kinshasa). Ce que cela signifie est énorme, surtout en temps de crise. 1) Le gouvernement va devenir transparent. 2) L’administration va diminuer ses fonctions de contrôle, et va se mettre au service des citoyens. 3) L’état va se mettre en mode collaboratif. Alors, la prochaine étape ?
Le vote en ligne préconfigure-t-il la citoyenneté de demain ? L’abstentionnisme est aujourd’hui un fléau qui menace toute notre démocratie. Face à sa montée en puissance, de nouvelles solutions doivent être envisagées pour que chaque citoyen se sente concerné par la vie politique de son pays. Le vote électronique peut apparaître comme une solution moderne et efficace. C’est en tout cas la solution qui a été choisie dans plusieurs pays tels que L’Estonie, les Etats-Unis ou encore la Suisse. Néanmoins, le vote en ligne est un sujet de controverse et le présenter comme « La solution miracle » n’apparaît pas être un avis partagé. En effet l’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de préserver et de faire évoluer la démocratie dans nos sociétés actuelles. Une controverse est une situation d’incertitude crée par un manque d’arguments irréfutables. Elèves en première année à l’école d’ingénieurs Télécom ParisTech, nous avons réalisé l’étude de cette controverse dans le cadre de notre formation.
Les Français et les patrons : une histoire d'amour-haine LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrick Fridenson, historien D'instinct, tout le monde sait qu'il y a en Allemagne ou aux Etats-Unis une culture d'affaires qui n'est pas la même qu'en France. L'opinion a ainsi conscience de ce que les sociologues appellent la variété des capitalismes, un concept employé par opposition à celui de capital. Pour autant, l'opinion publique française n'a pas d'idée claire sur ce qui passe aux Etats-Unis, où les grands groupes semblent occuper tout l'espace. Une partie des représentations actuelles à l'égard des entreprises s'est formée avant la Révolution. Au XIXe siècle, les attitudes se compliquent. Qui plus est, à partir des années 1870, lorsque survient une dépression mondiale, une partie des syndicalistes ou de la gauche politique s'en prend aux grands patrons, comparés à des vampires ou à des "saigneurs". En bref, il y a à gauche comme à droite un parti de l'entreprise différent. Le second tournant est celui des années 1980.
Etats Généraux - 5 mai 1789 - 5 mai 2009 Il y a deux cent vingt ans, à Versailles, s’ouvraient les Etats généraux, prélude à la Révolution française. Louis XVI avait convoqué cette assemblée exceptionnelle car le Royaume était confronté à une grave crise budgétaire. Seuls les Etats généraux - qui ne s’étaient pas réunis depuis 1614 - avaient le pouvoir d’imposer aux privilégiés les réformes (notamment fiscales) nécessaires. Mais au-delà des problèmes financiers, la réunion de 1789 va consacrer un changement politique majeur : le passage de la souveraineté royale à la souveraineté du peuple. Déjà les cahiers de doléances, rédigés dans le cadre des assemblées électorales, montrent que les Français aspirent dans leur ensemble, à la liberté individuelle ainsi qu’à la suppression des droits seigneuriaux et de la dîme (impôt d’Église). Le roi capitule le 27 mai : « Eh bien, dit-il, s’ils ne veulent pas s’en aller, qu’ils restent !
DEMOKRATIA Il est encore possible de contribuer en échange de contreparties, et ce jusqu'à la sortie du film au printemps ! Pour se faire, choisissez votre contrepartie dans la colonne de droite et faite m'en la demande directement par mail à kinemaya@gmail.com Plus la somme sera importante, plus il y aura de copies du film et donc plus il sera aisé de le voir dans toute la France. Pablo, réalisateur de DEMOKRATIA. Demokratia, réalisé par Pablo Girault et Thierry Kruger, est un documentaire pronant la démocratie directe et la liberté de la presse libérée des puissances d'argent. Parce qu'un élu, qu'il soit député ou maire, doit être bien informé pour concourir à l’élaboration de bonnes lois. Parce qu'un journaliste qui ne chercherait rien d’autre que la juste information concourrrait à former des citoyens éveillés désignant par là même des élus responsables. DEMOKRATIA est un documentaire à la fois populaire et exigeant. Etienne Chouard, libre penseur pour la première fois dans un documentaire.
La démocratie énergétique La démocratie locale et réelle est la seule voie pour des changements “durables”. "Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de cohérence. Et par là, je n’entends pas des dogmes, mais plutôt une véritable structuration des idées qui mettrait la philosophie, l’anthropologie, l’histoire, la morale, une rationalité renouvelée et des visions utopiques au service de la liberté – et une liberté, ajouterai-je, qui servirait aussi bien l’évolution de la nature que celle de l’être humain." Murray Bookchin Organisation territoriale et démocratie énergétiqueL’ordre pyramidal actuel ne parvient plus à cacher les profonds désordres qui lui sont inhérents. Les évolutions mondiales, sociales, climatiques et économiques le révèlent chaque jours de façon plus criante. Contrairement aux énergies fossiles, exploitées en un petit nombre de sites importants, les énergies solaires et terrestres sont diffuses. Une démarche fondamentalement démocratique Articles liés: Like this: J'aime chargement…
Le financement participatif peut-il bâtir des villes Le financement participatif (crowfunding ou « financement par la foule ») est un marché en pleine expansion, expliquait le rapport de Crowdsourcing.org. Les 452 plateformes de financement participatif dénombrées dans le monde en avril 2012 ont récolté 1,1 milliard de dollars de fonds en 2011 pour les projets qu’elles accueillaient – dont plus de la moitié pour des projets hébergés par des plateformes européennes. Comme quoi, le modèle du financement participatif n’est pas un phénomène uniquement lié aux modes de financement anglo-saxons, que l’on dit traditionnellement plus sensibles au mécénat et à la prise de risque que l’Europe. Peut-être parce qu’en fait ce financement participatif fonctionne plutôt de plus en plus comme un système de prévente que comme un système de prise de risque ? Image : Répartition des 450 plateformes de crowfunding dans le monde selon le rapport de Crowdsourcing. Kickstarter en ses limites Image : page d’accueil du site Kickstarter. L’urbanisme Kickstarter
1973, matrice de notre modernité Au jeu des décennies, les seventies semblent donner une réplique sévère, parfois hideuse, à des sixties réputées plus insouciantes. Certains y ont vu le rêve en cellule de dégrisement. En réalité, les années 1970 ont hérité des sixties : il en résulte un singulier mélange, comme en témoigne l'année 73, qui est aux années 1970 ce que fut 68 pour la décennie précédente, à ceci près que l'une était un tremplin et l'autre un toboggan. Ce qui meurt en 68, c'est cette survivance culturelle des morales bourgeoises du XIXe siècle, qui étouffait des sociétés du plein-emploi. En France, il y aura deux après-mai, comme le montre le film d'Olivier Assayas. Ce gauchisme de masse va finir par s'auto-dissoudre au profit de l'autre. La modernité de 68, c'est l'accélération de la féminisation du monde. L'autre modernité des années 1960 est technologique. En 1973, les Anglais de Led Zeppelin ont succédé aux Beatles et diffusent les premières sonorités de ce qui va devenir le hard rock.
Appel pour un plan d'action en faveur des organisations à but non lucratif | De l'aide d'urgence à une politique de développement et d'innovation ?kh=-1&uddg=http%3A%2F%2Fwww.les-lectures-de-cachou Actes Sud, coll. Babel Essai Genre : essai, sciences politiques Infos : 2014 (2013) – V.O. : Tegen verkiezingen – Trad. : Isabella Rosselin et Philippe Noble – 219 p. – 9€50 – ISBN : 978-2-330-02820-6 Pourquoi ce livre ? Notre démocratie représentative est aujourd'hui clans une impasse. Cet état de fait, David Van Reybrouck l'appelle "le syndrome de fatigue démocratique" et il s'interroge sur les moyens concrets d'y remédier. Au fil d'un exposé fervent et rigoureux, David Van Reybrouck démontre combien ce principe de tirage au sort pourrait être efficace pour donner un nouvel élan à nos démocraties essoufflées. C'est facile de dire que le système est pourri, encore faut-il expliquer pourquoi et, mieux, donner des solutions pour l'assainir. De son côté, le président est absorbé par le soin de se défendre. Cependant, j'ai beau râler, je ne sais pas ce qu'on pourrait faire pour sortir de ce piège. Les explications de l'auteur sont assez claires.
sans titre Cet article est un extrait d’un article plus complet publié dans l’ouvrage collectif "Education, environnement et développement durable : vers une écocitoyenneté critique", sous la direction de Barbara Bader et Lucie Sauvé, éd. Les Presses de l’Université Laval, coll. L’espace public, 2011. Table des matières Introduction1. Des compétences collectives aux compétences citoyennes2. Introduction Le développement de compétences citoyennes, qui est l’un des axes majeurs de l’éducation relative à l’environnement (ErE), s’appuie sur des pratiques collaboratives qui peinent à se déployer étant donné le décalage important avec la culture ambiante dans notre société. Cet article propose des outils d’analyse d’un dispositif de formation visant le développement de compétences collaboratives au sein d’un groupe d’acteurs. Nous proposerons ensuite des indicateurs pour l’analyse de la formation étudiée, articulés autour de quatre enjeux majeurs relatifs au développement de compétences citoyennes : 1. 2.
Cinq raisons de hacker la politique « Mettre à jour » la démocratie, légaliser le partage non marchand sur Internet, sortir de la « spirale inflationniste des fichiers », fonder une culture politique qui saute les frontières, et enfin accéder au financement public: pour Mediapart, le Parti Pirate, qui présente pour la première fois en France une centaine de candidats aux élections législatives, s'explique. Ils ont surgi de toutes les mers, bravé des océans de paperasse, formé leurs équipages, remué codes électoraux et imprimeurs, et dimanche, ils/elles seront 101 candidat(e)s et autant de suppléant(e)s à l'abordage du Palais Bourbon. Souquez les artimuses ! Depuis quelques jours, sur les panneaux électoraux, devant les écoles, d'étranges affiches vertes et mauves fleurissent. La plupart sont de jeunes moussaillons, certains de vieux loups de mer, aucun n'a fait de la politique son métier, nul apparatchik, tous sont des citoyens espérant relancer la démocratie (1). En voici cinq. Mettre à jour la démocratie Montez à bord.