L'ENA, facteur de déclin français ? - 26 octobre 2012
Olivier Saby vient de faire l’ENA. Et il a tiré de sa scolarité un livre titré « Promotion Ubu Roi », sous titré « Mes 27 mois sur les bancs de l’ENA ». D’entrée de jeu, on redoute un de ces témoignages amers dus à des diplômés qui se sont trompés d’orientation. Et le style du livre, un récit sous forme de journal, fait craindre un exercice narcissique comme il en pullule sur les blogs. Aucune de ces interprétations n’est la bonne. Pour la première fois, un diplômé de l’ENA entreprend de nous conter par le menu ce que furent sa vie et ses cours pendant 27 mois. L’obsession du classement Beaucoup de choses dans ce livre laissent une impression glaçante. Le rejet de l’initiative et de l’innovation Saby raconte la redoutable épreuve du « Thème d’observation » qui dure 8 heures, enfermé, sans pouvoir bouger, sans documents. Ce sujet nous est aussi inconnu qu’à une poule landaise. « Il faut ménager ses arrières » Plus radical est le : « pas d’initiatives, ça risque de nous desservir !
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Le peu de retour que j'ai eu de l'X n'est pas forcément plus glorieux. Sauf si tu veux faire un doctorat sur place. by baptistecouly May 6
J'avais déjà vu passé cet article et je le relis avec autant d'effroi. C'est déprimant de constater qu'aucune des grandes filières généralistes en france n'est à la hauteur des attentes de ses étudiants (école d'ingé de classe A, école de commerce de classe A, ENA. Quid de Sce Po ? Quid de l'X (sur qui j'ai encore un apriori positif)).
La mise en perspective avec Mark Bloch fait froid dans le dos ... by ferdma May 6
Pas forcément très objectif mais je trouve ça intéressant de voir qu'on se pose les mêmes questions que dans les écoles d'ingé... Sauf qu'apparemment c'est tabou de remettre l'enseignement en question. by baptistecouly May 6