Je dis NON au racisme!
Le racisme, la xénophobie et l'intolérance sont des problèmes importants dans toutes les sociétés. Chaque jour, chacune et chacun d'entre nous peut lutter contre les préjugés raciaux et les attitudes intolérantes. Devenez un champion de la défense des droits humains, luttez contre le racisme et défendez les droits de quelqu'un aujourd'hui. Dites à vos amis que le racisme est inacceptable! Sélectionnez des cartes postales et partagez-les avec vos amis sur vos réseaux sociaux Dites-nous sur Twitter (#nonauracisme) comment vous luttez contre le racisme. Prenez position contre le racisme en participant à un groupe de défense des droits des minorités et aider ces groupes partout dans le monde grâce à notre plateforme de bénévolat virtuel. Lisez des points de vue différents de la lutte contre la discriminations racial à travers les témoignages d'auteurs d'autres races ou ethnicités plateforme de bénévolat virtuel. Faites le quizz pour tester vos connaissances sur les droits de l'homme.
Stéréotypes et rapports de domination
"Les femmes sont décidément toutes pareilles… ", "Les Maghrébins parlent fort", ou "Les Allemands sont disciplinés et aiment la bière… " Pourquoi certains d’entre nous ont-ils tendance à généraliser lorsqu’il est question d’évoquer un groupe de personnes partageant une caractéristique commune ? Le plus étonnant est que, si certains Français affirment volontiers que les Allemands sont disciplinés et aiment la bière, ils hésitent bien souvent à appliquer de semblables généralisations aux Français. Forcément, il y a les Parisiens, les Alsaciens, les Bretons... Cette différence s’explique, selon les psychologues qui étudient les stéréotypes, par le fait que nous considérons notre propre groupe comme diversifié, et les autres groupes comme plus homogènes. La tendance à considérer les membres des autres groupes comme semblables se nomme biais d’homo-généité de l’exogroupe (l’exogroupe étant le groupe auquel on n’appartient pas).
Stéréotypes : la face invisible des inégalités
22 avril 2014 - En assignant des places toutes faites à certaines populations, les stéréotypes jouent un rôle essentiel dans la production des inégalités. Nina Schmidt, de l’Observatoire des inégalités, analyse le fonctionnement de ces processus invisibles. Les femmes ne sont pas douées en maths, les fils d’ouvriers n’ont pas le goût pour les études, les Roms sont des voleurs, les homosexuels efféminés... Les stéréotypes assignent bien vite des places et contribuent ainsi à maintenir les inégalités. Bien sûr, des inégalités sociales bien réelles existent. Qu’est-ce qu’un stéréotype ? Au fondement de notre vie en société, il y a ce que les sociologues nomment le « processus de catégorisation » du monde qui nous entoure. On sait qui est qui, quoi est quoi, qui fait quoi, qui se comporte comme ceci ou comme cela, et donc, comment utiliser tel ou tel objet ou s’adresser à telle ou telle personne. D’où viennent-ils ? Pourquoi les stéréotypes se maintiennent-ils ? Que faire ? Notes
Espace et rapports de domination - Le féminisme matérialiste, une analyse du patriarcat comme système de domination autonome - Presses universitaires de Rennes
1Dans le cadre d’une réflexion sur la place de l’espace dans les rapports de domination, il importe de revenir sur la pluralité des rapports de domination. On oppose souvent en effet l’approche marxiste du capitalisme et des rapports de classe et les autres rapports de domination, mis en évidence ultérieurement, que sont les rapports sociaux de race et de sexe. Cette opposition est fondée sur deux arguments : d’un côté, l’analyse des rapports de classe les a longtemps pensés (et continue de le faire parfois) comme hégémoniques et déterminants en dernière instance, les autres rapports de domination étant pensés comme des dérivés des premiers. Cette vision des choses fait pendant aux stratégies politiques de lutte, liées à l’histoire du mouvement ouvrier, dont la lutte anticapitaliste a longtemps été la colonne vertébrale, les luttes de libération des femmes ou les revendications des étrangers étant d’abord vues comme une division de la classe ouvrière. Enjeux théoriques et politiques
La yaourtière et le patriarcat
S'agissait-il de fêter un anniversaire ? Ou plus probablement de célébrer la fête des mères ? Toujours est-il que cette année-là, une yaourtière fit son apparition dans la cuisine familiale. Il n’était pas question de faire de l’écologie mais de faire des économies. Fin du mois, fin du monde : à quelques décennies de distance, les deux se répondent. Je dis : ‘pour ceux’, je devrais dire ‘pour celles’. Celle qui parle, c’est la journaliste Nora Bouazzouni. Est-ce à dire que la défense de l’environnement va à l’encontre du combat féministe ? A l’origine de l’écoféminisme, il y a une française, Françoise d’Eaubonne, à qui l’universitaire Caroline Goldblum vient de consacrer un ouvrage, tout juste publié aux éditions du Passager clandestin. Une telle approche, qui essentialise les qualités prêtées aux femmes, ne fut pas sans poser problème, en particulier aux féministes.
Déconstruire le « carno-phallogocentrisme » : l'écoféminisme comme critique de la rationalité occidentale | PhaenEx
JEANNE BURGART GOUTAL Université Paris IV-Sorbonne Abstract L’écoféminisme repose sur l’idée qu’il existe d’étroites « connexions » entre la domination des femmes et la domination de la nature : malgré leur apparente hétérogénéité, ces deux phénomènes convergeraient en une seule et même « matrice de domination ». C’est une telle thèse que nous souhaitons explorer ici : quel peut bien être ce « système » qui les relie en un tout? Comment penser les liens entre les différents axes de domination, sans pour autant les confondre en une unité indistincte? Notre lecture de l’écoféminisme s’articulera autour du concept de « carno-phallogocentrisme » forgé par Derrida, qui semble approprié pour nommer synthétiquement cette thèse. Author Biography JEANNE BURGART GOUTAL, Université Paris IV-Sorbonne Professeure agrégée de philosophie et doctorante. Section Special Issue Articles Copyright (c) 2016 PhaenEx This work is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Le patriarcat contre la planète - Les Couilles sur la table
Qu’est-ce qui relie le patriarcat et la catastrophe écologique planétaire que nous sommes en train de vivre ? Il y a-t-il des mécanismes, des causes et des conséquences communes entre la domination masculine et la destruction du vivant ? Jeanne Burgart-Goutal, agrégée de philosophie et professeure de yoga, est l’autrice de “Être écoféministe : théories et pratiques” (éd. L’Echappée, 2020) Elle raconte dans cet épisode une partie de l’histoire et des théories des mouvements écoféministes : comment celles-ci permettent de repenser la masculinité et le patriarcat ? Quelles pistes ouvrent-elles pour repenser la féminité, et donc la masculinité, sans verser dans l’essentialisme ? Sur la naissance des mobilisations écoféministes : la catastrophe nucléaire de Three Mile Island aux Etats-Unis (1979). Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio.