Salariés, cadres : que faire en cas de burn-out ? Par Frédéric Chhum, Avocat et Lisa Cheze-Dartencet, Juriste.
Le burn-out est un syndrome d’épuisement professionnel. Il est consécutif à l’exposition à un stress permanent et prolongé. Ce syndrome est nommé « mort par surcharge de travail » au Japon. La victime de cette maladie s’épuise mentalement et physiquement en essayant d’atteindre des objectifs irréalisables ou d’accomplir des tâches insurmontables. Le burn-out est très souvent synonyme d’arrêt maladie longue durée, d’impossibilité de reprendre le travail, en sus de dépressions, d’où l’intérêt qu’il soit reconnu comme une maladie professionnelle. C’est une maladie classée dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels. 1) Faire établir le caractère professionnel du burn-out Cela revient à faire reconnaitre que le burn-out est lié à l’activité professionnelle du salarié.A cet égard, le burn-out est dit « hors tableau » ; par conséquent, aucune présomption sur la nature professionnelle du burn-out ne pèse sur cette maladie. 4) Le burn-out peut être le résultat d’un harcèlement moral
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Réglementation de la santé du travail
Suivi individuel des salariésVisites médicales Tous les salariés bénéficient d'un suivi individuel de leur état de santé intégré dans une démarche globale de prévention des risques professionnels. Dans ce cadre, ils sont soumis à des examens médicaux, et ce dès leur embauche, puis périodiquement, ainsi qu'à l'occasion dévénements particuliers. A NOTER La loi de 20 juillet 2011(art.1, IV) prévoit qu'à l'issue d'un délai de 18 mois à compter de sa promulgation, soit à compter du 24 janvier 2013, les clauses des accords collectifs comportant des obligations en matière d'examens médicaux réalisés par le médecin du travail différentes de celles prévues par le Code du travail et le Code rural seront réputées caduques. 1. L'employeur qui recrute un salarié doit organiser un examen médical d'embauche ( Emploi identique Un nouvel examen d'embauche n'est pas obligatoire si les conditions suivantes sont réunies ( L'examen médical d'embauche a pour but ( 2. L'examen périodique est destiné ( 3. 4. 6.
Bien-être au travail dans la fonction publique territoriale : les clignotants passent au rouge
«Attention danger », serait-on bien tenté d’alerter à la lecture du baromètre 2013 que « La Gazette » et « emploipublic.fr », associés au cabinet Pragma, viennent de réaliser en ce début d’année.Car, en un an, l’édifice est ébranlé et le bien-être au travail des agents de la FPT considérablement fragilisé, comme l’indique l’évolution de leur opinion. Bien sûr, deux répondants territoriaux sur trois restent satisfaits (66 %) et même fiers (68 %) de travailler pour leur collectivité. Ce n’est pas rien. Et gageons que de nombreuses entreprises privées envieraient un tel taux, elles qui, selon la Cegos en 2012, ne réunissent que 56 % de salariés « fiers de leurs entreprises ». Mais, aussi beau soit-il, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Sentiments et ressentiments - Pourquoi une telle chute ? La fêlure gagne entre le sens donné à sa mission et les conditions dans lesquelles celle-ci s’exerce. Focus La méthode de l’enquête Cet article fait partie du Dossier
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Différentes études révèlent une crise de la motivation et de l'engagement au travail en France. Comment inverser la tendance ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Picut La rémunération a longtemps été considérée comme l’un des leviers principaux de motivation au travail. Mais les recherches récentes (Daniel H. De son côté Antoine Morgaut, CEO Europe et Amérique Latine de Robert Walters, confirme que de plus en plus de cadres sont prêts à accepter un salaire moindre en échange d’un poste intéressant, d’une promesse de carrière motivante ou d’une meilleure qualité de vie. « La mobilité géographique en province n’a jamais été aussi forte », a-t-il indiqué. Le coût de la démotivation Conscientes que leurs marges de manœuvre sur les rémunérations sont faibles et insuffisantes pour conserver le niveau d’engagement de leurs cadres, les entreprises sont à la recherche d’une meilleure compréhension de leurs leviers de motivation. Décalage entre discours et réalité
Vers des RH 2.0 avec les réseaux sociaux d'entreprise ?
Publié le 15/11/2011 Attention, cet article a été publié le 15/11/2011. Ce dispositif d'archives vous donne accès à l'ensemble des publications du site FocusRH. Assurez-vous de lire les dernières dépèches et dossiers publiés en utilisant notre moteur de recherche Entre intérêt grandissant et prudence tenace, des entreprises commencent à intégrer les réseaux sociaux dans leur communication et leur politique RH. Si elle se répand largement dans la société, la révolution 2.0 reste encore aux portes du monde professionnel. Des implications sur la GPEC et la gestion des talents C’est sans doute, selon la consultante, le principal intérêt des réseaux sociaux d’entreprise : « (re)créer du lien social, et contribuer au sentiment d’appartenance et à la cohésion ». Impliquer les salariés dès la conception Gilles Marchand Crédits photo : Fotolia.com
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