La bibliothèque de la Brown University, le numérique sur écran géant La bibliothèque de la Brown University a ouvert ce mois-ci son nouveau Patrick Ma Digital Scholarship Lab. Cet établissement est destiné à offrir aux étudiants un accès à des logiciels utilisés dans diverses disciplines. La pièce remarquable du laboratoire est un mur de visualisation de vidéos bâti à partir de 12 écrans LED de 55 pouces. La bibliothèque s'est toujours fixée pour objectif de fournir les outils et ressources nécessaires aux élèves et professeurs. Allant en ce sens, la bibliothécaire Harriet Hemmasi a notamment affirmé : « Nous devons reconnaître que les gens apprennent de différentes manières tout autour de nous. Au sujet du mur, Patrick Rashleigh, nouveau coordonnateur de la bibliothèque de visualisation de données, qui supervise le laboratoire, a expliqué : « Il y a différents modes de collaboration. [...] Cette idée est initiée par un projet de 2007 qui concernait la numérisation de l'un des plus grands tableaux du monde, le Panorama Garibaldi. Pour approfondir
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Médiation au défi de la sélection ? ou sélection au mépris de la médiation Labourons encore le champ immense des alternatives manichéennes, si propices aux résolutions simplistes. Comment fait-on des acquisitions ? La question ne vise pas les procédures particulières de tel ou tel établissement (encore que celles-ci ne soient pas indifférentes), mais plutôt le processus intellectuel qui génère chez un sélectionneur lambda le déclic de l’achat souhaité pour tel ou tel titre précis. Lirographe pose le doigt là où ça fait mal : est-ce qu’on ne ferait pas mieux de s’occuper des publics à servir et moins des supports proposés à leur convoitise ? La réalité du processus de sélection Ces trois exigences nécessitent ensemble des allers et retours constants et étroits entre la réalité d’une collection existante (incluant une bonne connaissance des ressources en ligne), l’empathie avec des publics présents ou recherchés, et une attention renouvelée aux contenus auxquels le sélectionneur est affecté. Les impératifs de gestion rationnelle Et la médiation dans tout ça ?
La Cour de Cassation fait numériser sa bibliothèque La Cour de Cassation vient de confier à la Bibliothèque nationale de France le soin de numériser tout un corpus de différents textes anciens, patrimoine historique de l'institution. Dans le cadre d'un partenariat, les deux acteurs se sont entendus pour valoriser le « patrimoine remarquable » de notre charmant pays. ell brown, (CC BY 2.0) Depuis hier, donc, BnF et Cour de Cass' vont main dans la main, vers des lendemains de numérisation, pour des incunables, un corpus de coutumiers datant du XVIe siècle, mais également des collections entières de doctrine juridique, du XIXe siècle. Si l'on peut depuis un certain temps retrouver le bulletin des arrêts rendus par ladite Cour, ce sont prochainement des ouvrages anciens et rares que les internautes pourront consulter. Présent pour la conférence de presse, Bruno Racine, président de la BnF, s'est félicité que la démarche de son établissement se poursuive avec ce nouvel accord. Pour approfondir
Bibliotheques numeriques : contenus et mediation Le patrimoine passe au numérique L’apport des nouvelles technologies et en particulier du numérique aux besoins des bibliothèques patrimoniales se mesure essentiellement en termes d’accessibilité et de diffusion des contenus. L’utilisation massive du web et la prise en compte des besoins de nouveaux publics nécessitent de modifier la gestion des collections patrimoniales et de s’occuper sérieusement du numérique 1. L’informatisation des catalogues Depuis quinze ans environ, les bibliothèques municipales et universitaires ont largement fait profiter le public des avantages du numérique grâce aux opérations de conversion rétrospective (ou rétroconversion) des catalogues anciens. Dans le cas du catalogage à la source, l’importation de notices issues de grands réservoirs comme BN-Opale Plus permet de gagner du temps. La bulle du numérique ? Aux difficultés liées au respect du calendrier budgétaire, s’ajoute la carence de l’offre logicielle dans le domaine de la mise en ligne des contenus numérisés. Intégrer les contenus
Les lecteurs attendent une offre de livre numérique en bibliothèque L'avenir est rassurant, ou pourrait l'être, explique une étude du Pew Research Center, portant sur Internet and American Life Project. En effet, la lecture est au coeur de cette étude, et les pratiques du livre sont également interrogées, montrant que les personnes les plus susceptibles de lire sont des lycéens, des étudiants en universités et des adultes avant d'entrer dans leur trentième année. Dans ce monde de confort et de téléchargements de livres, autant que de manuels scolaires, les usagers des des bibliothèques sont ainsi majoritairement des personnes de 16 à 29 ans. Ainsi, 60 % des personnes interrogées dans cette tranche d'âge assurent se rendre en bibliothèque, pour mener des recherches, emprunter des ouvrages, y compris audiobooks et ebooks, et même, parfois, lire des magazines papier. Au cours des 12 derniers mois, 68 % des Américains avaient lu au moins un livre, une statistique qui monte à 83 % pour la tranche d'âge citée. L'intégralité de l'étude peut être consultée ici
Quelle politique de numérisation en bibliothèque ? Il est des tables rondes aussi passionnantes, aussi denses, que bien des journées d’étude, il le faut bien avouer… Ce fut le cas au Salon du livre, le 21 mars, de celle consacrée à la parution, au Cercle de la librairie, du premier volume du Manuel de numérisation, sous la direction d’Isabelle Westeel et de Thierry Claerr. Signe que le numérique, la numérisation, font bouger les lignes (enfin), cette table ronde réunissait un représentant du Service du livre et de la lecture du ministère de la Culture et de la Communication (T. Claerr déjà cité), une représentante de la Bibliothèque nationale de France (BnF), « état dans l’État » des bibliothèques, Emmanuelle Bermès, et Noëlle Balley, de la bibliothèque interuniversitaire Cujas, donc du « monde » de l’enseignement supérieur et de la recherche. Une subtile cohérence Thierry Claerr évoqua en premier lieu le rôle fondamental de la BnF et de sa bibliothèque numérique, Gallica 1. Une nécessaire médiation
Les bibliothécaires, médiateurs dans l’océan du web Les années 90 ont vu la consécration de la notion de collection à travers celle de politique documentaire. J’ai fait partie de ce « mouvement » (j’étais même dans feu le groupe poldoc) et je me suis beaucoup intéressé aux questions de politiques documentaire. Je l’écrivais il y a plus de 2 ans : trop souvent dans les bibliothèques les politiques documentaires ont été tirées vers une gestion des collections intelligente/réfléchie (dans le meilleur des cas hein, au pire une conception purement techniciste à base de taux de rotation ou d’une charte documentaire imposée par la direction) sans véritablement prendre en compte concrètement la médiation de ces collections. C’est d’ailleurs pourquoi de ce point de vue global, il faut souvent plaider en formation pour la notion de “Projet de service” au lieu de “politique documentaire”, ou pire, de “politique d’acquisition”. Accueil d’un côté, contenus de l’autre. Tout est histoire d’interfaces. Paralysé ? Au fait, bonne rentrée !
Pour des bibliothèques engagées dans la diffusion des savoirs de l'université Comment les bibliothèques universitaires participent-elles à la diffusion des savoirs ? Aux yeux des utilisateurs, cette participation est certes indiscutable, mais reste cantonnée au rôle passif de simple lieu d’accès au savoir. Pour faire court, disons que leur conception est celle-ci : le chercheur crée le savoir, l’éditeur le diffuse, la bibliothèque le stocke et contribue à le rendre accessible. Son rôle ne se place qu’en fin de processus, et se réduirait à une simple mise à disposition de contenus. Et pourtant, les bibliothèques universitaires disposent aujourd’hui de tous les atouts pour jouer un rôle majeur en matière de diffusion des savoirs. Les bibliothèques de l’INPT au cœur du processus pédagogique et de recherche Valoriser la bibliothèque « comme lieu » par le développement d’une offre de services en ligne peut sembler paradoxal, et pourtant cette expérience est menée de manière volontariste à l’Institut national polytechnique de Toulouse 1. Décembre 2010
Social Media and Medieval Manuscripts On 29 January, 2013, Julian Harrison (Curator of Pre-1600 Historical Manuscripts) will be speaking at a workshop at the Institute of Historical Research, London, entitled Developing an effective social media presence. This event will explore ways in which organisations such as the British Library promote their collections, and how we use social media to engage with a diverse audience. Following a panel session also featuring Laura Cowdrey (The National Archives) and Isabel Holowaty (University of Oxford), participants will join a discussion on how to develop and manage a social media presence. The Medieval and Earlier Manuscripts section at the British Library is responsible for maintaining this blog, which has already exceeded 250,000 page views in 2012 alone.