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Scandaleux : l'impôt des groupes privés du CAC 40 n'est que de 3,3% !

Scandaleux : l'impôt des groupes privés du CAC 40 n'est que de 3,3% !

Les transnationales au centre de la grande évasion La lutte contre les paradis fiscaux est encalminée. Réuni fin juin à Toronto, le G20 a réitéré son intention d’appliquer des sanctions contre ces derniers, mais à partir d’une liste établie par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) qui ne cesse de s’étriquer. Celle-ci ne compte plus que quatorze Etats. « Et encore, les Iles Cook et le Sultanat de Brunei devraient en sortir prochainement. Ils ne restent que quelques confettis représentant 0,2% de la finance offshore alors que les multinationales représentent les deux tiers de la fraude fiscale globale », remarque Jean Merckaert, du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD). « Pire, note Attac, les pays s’engagent à ouvrir encore davantage les marchés de biens et de services (dont les services financiers !) 1 800 milliards de dollars évaporés Les transnationales, premières fautives Celle-ci a en effet largement contribué à l’intensification de la fuite des capitaux.

Entreprise, siren, siret, RCS : vérifiez la santé des entreprises avec Verif.com Taxer les exilés fiscaux, cela ne suffit pas… @PolicyMic | Patrick Weil Nicolas Sarkozy veut taxer les exilés fiscaux. Les pays européens utilisent en effet un système d'organisation territoriale modifié selon lequel tout revenu gagné hors du territoire fiscal n'est pas imposable. Tout encourage encore aujourd’hui le riche Européen à devenir résident d'un pays qui jouit d'une faible charge fiscale tout en conservant sa citoyenneté dans le pays de son choix. Les particuliers fortunés peuvent toujours changer de pays de résidence et ils peuvent le faire plus facilement que les plus pauvres. Des études récentes montrent que, par exemple, sur les 28 milliardaires vivants en Suisse, seulement 11 sont citoyens suisses ; de même, 4 vivent à Monaco alors que seul l'un d'entre eux est citoyen de la Principauté. Mais Nicolas Sarkozy n’a pas dit sur quelle base et à quel taux il voulait taxer nos compatriotes à l’étranger qui sont aussi devenus des électeurs importants.

Le Groupe des 20 (ou G20), qui se réunit le 2 avril prochain à Londres, cherche à faire croire à l’opinion publique qu’il est sur le point d’assainir la finance internationale Le Groupe des 20 (ou G20), qui se réunit le 2 avril prochain à Londres, cherche à faire croire à l’opinion publique qu’il est sur le point d’assainir la finance internationale et que les paradis fiscaux vivent leurs derniers jours. En fait, les grandes puissances ne s’attaquent qu’aux petits fraudeurs du fisc, mais surtout pas aux magouilles des multinationales. Depuis quelques semaines, les médias du monde entier font leurs gros titres sur la mort des paradis fiscaux. Sous la pression des Américains, des Français et des Allemands, la Suisse, l’Autriche, le Luxembourg, l’Andorre ont promis de collaborer. C’est juré, ils n’accueilleront plus les horribles fraudeurs du fisc. Les paradis fiscaux européens n’ont pas accepté de gaieté de cœur la mort (partielle) du secret bancaire. Désignée comme un pays « non coopératif » depuis 2007, la principauté du Liechtenstein a perdu en quelques mois toute crédibilité. 189 filiales de la BNP dans des paradis fiscaux Trop de générosité nuit aussi.

Le bonheur néolibéral, c'est pour quand ? Jour de douleur dans la galaxie libérale. C'est aujourd'hui le cinquième anniversaire de la mort de Milton Friedman, fondateur de l'école de Chicago. A cette occasion, et alors que dirigeants et journalistes (si, si un peu quand même) n'ont plus en tête que de "rassurer les marchés" (ces innocentes entités) quitte à broyer les peuples (ces empêcheurs d'empocher plus) en nous jouant à domicile un remake péteux de la "stratégie du choc", nous avons décidé à plusieurs blogueurs de poser une question aux gourous, chefs de réseau, lieutenants et attachés de presse du tout marché... "Madame, Monsieur, Vous vous définissez vous-même comme étant de sensibilité « libérale » sur le plan économique et c’est bien évidemment votre droit le plus strict. Disons le net : nous sommes sceptiques. Non pas que nous mettions en doute votre bonne foi quant à ces affirmations : votre sur-présence médiatique depuis tant d’années nous a convaincu de votre sincérité.

Niche fiscale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Niche. La notion de niche fiscale peut avoir deux acceptions ; une dérogation fiscale qui permet - à certaines conditions - de payer moins d'impôts ou d'éviter l'impôt ; En France ces dérogations sont classées en « dépense fiscale » dans la comptabilité nationale des finances publiques[1], car elle correspond à une perte de revenu qui doit être compensée dans le budget de la nation). C'est notamment le cas des dispositifs dérogatoires applicables aux entreprises. Les dépenses fiscales rattachées à la mission écologie, aménagement et développement durables relatives à l'énergie (PDF, 5 pages, 357,93 kB) </ref>,[2] une lacune ou un « vide législatif » permettant d'échapper à l'impôt sans être en infraction. Objectifs des dérogations fiscales[modifier | modifier le code] Différence entre niche fiscale et imposition différée[modifier | modifier le code] Un avoir fiscal est une quantité d'impôt liée à un revenu.

L’économie trafiquante, paradigme de la mondialisation Dater — symboliquement — le coup d’envoi de la mondialisation économique et financière au 15 août 1971 n’est pas seulement un exercice de style. Le Président américain Richard Nixon n’avait certes pas conscience, ni personne d’autre à l’époque, des conséquences et des développements qu’entraînerait sa décision de suspendre la convertibilité du dollar en or. Il n’empêche que cette initiative a fait exploser l’ordre politique et juridique international d’après-guerre, qui reposait sur le contrôle des économies par l’encadrement des monnaies et de la finance. Cet ordre nécessitait l’intervention des États comme régulateurs économiques, sociaux et financiers, dans le cadre d’une coopération internationale destinée à préserver les équilibres mondiaux. Un monde remodelé Centres de pouvoirs déplacés Économie « illégale » et « criminelle » Le cas des places financières off shore en est l’illustration la mieux connue. États au service des marchés

LE RÉSEAU DE CONTRÔLE GLOBAL PAR LES GRANDES ENTREPRISES, par Stefania Vitali, James B. Glattfelder, et Stefano Battiston La traduction par timiota de l’article intitulé The network of global corporate control qui a fait l’objet du billet Les maîtres du monde. À propos de … Stefania Vitali, James B. Glattfelder, et Stefano Battiston arXiv:1107.5728v1 [q-fin.GN] 28 Jul 2011 Chair of Systems Design, ETH Zurich, Kreuzplatz 5, 8032 Zurich, Switzerland, Résumé : la structure du réseau de contrôle des multinationales affecte la concurrence sur le marché global et la stabilité financière. Introduction Une intuition courante parmi les universitaires et dans les médias fait se représenter l’économie globale comme dominée par une poignée de multinationales (TNC = Trans National Corp.) puissantes. Certes, il est intuitif que chaque grande entité multinationale a une pyramide de filiales sous elle et une palanquée d’actionnaire au-dessus d’elle. La vérification du degré auquel ces implications se vérifient dans l’économie globalisée est per se un domaine de recherche inexploré, et est au-delà du but de cet article.

Les géants de l’industrie champions de la fraude fiscale ? Géants de l’industrie et paradis fiscaux font apparemment bon ménage. Un rapport d’une ONG norvégienne révèle en effet que plus d’un tiers des filiales de dix des principaux groupes pétroliers et miniers au monde sont enregistrées dans des paradis fiscaux ou dans des juridictions permettant une certaine opacité financière. Passés au crible, la part des filiales placée en zone douteuse représente 34,5%, (plus de 2.000 établissements sur 6.000), indique l’étude à paraître mercredi 21 septembre. Dans les faits, ce sont autant de données sur les comptes et sur l’actionnariat qui ne sont pas publiquement disponibles, souligne la branche norvégienne du réseau Publiez ce que vous payez (PCQVP). Refus de Total Qu’en est-il du fleuron français Total ? D’autres majors ont été passés en revue : ExxonMobil, ConocoPhillips, Chevron, BP et Shell, et des géants miniers Glencore International, Rio Tinto, BHP Billiton, Anglo American et Baarick Gold Corporation. (Avec AFP)

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