La RDA face au genocide juif ou la shoah sous silence - Génocides et politiques mémorielles Figure 1 : Le système concentrationnaire nazi par Laure Billon, centre d’histoire sociale du XXe siècle Tradition historique, mémoire officielle et relecture du passé Le nazisme a été l’un des thèmes de conflit entre les deux Allemagne, donnant lieu, aussi bien à l’est qu’à l’ouest, à des représentations historiques déformées. Dans les deux Etats, intérêts politiques, traditions historiques et principes idéologiques ont forgé un rapport au passé différent, à partir duquel s’est mise en place une politique mémorielle propre à chacun. Histoire et politique à l’Est En République Démocratique Allemande (RDA), l’histoire est intimement liée à la politique et donc fortement influencée par elle : les représentations historiques sont subordonnées aux volontés de l’Etat et du Parti, et le souvenir et la mémoire des événements passés sont organisés et contrôlés. Le Parti est le moteur de l’écriture de l’histoire. Dès sa création en octobre 1949, la RDA se présente comme un Etat « antifasciste ».
DDR Museum (musée de la RDA) Interaktive Trabi-Simulation – © DDR Museum, Berlin 2013 – © DDR Museum prevnext Le DDR Museum est l'un des plus nouveaux musées de Berlin les plus visités. Et pour cause : il s'agit du seul musée consacré à la vie en ex-RDA qui élargit la vision du traitement de thèmes tels que la Stasi ou le Mur en les plaçant dans le domaine de la vie quotidienne. L'exposition permanente prend au pied de la lettre le slogan "Appréhender l'histoire" : les visiteurs pénètrent dans un appartement de Plattenbau de 1:20 et doivent y utiliser tous leurs sens. Le musée ne tombe pas dans la tendance à "l'Ostalgie" mais constitue, outre les expositions sur le Mur et les lieux commémoratifs de la Stasi, la troisième pierre angulaire de la mise à jour scientifique de l'ex-RDA. Book online ">La liste des partenaires du mois sur toute l’année Order now Berlin WelcomeCard sur le tarif normal de 6€.
L’Allemagne de l’après-guerre, de 1945 à 1955 : Album de photos | Conflit parmi les vainqueurs : L’Allemagne de l’après-guerre en photos Manifestation à l'Est contre le plan Marshall. Photographe : Inconnu Photo : Musée Deutsches Historisches (musée de l'histoire de l'Allemagne) vers 1948 © 2009, RCIP-Réseau canadien d'information sur le patrimoine. Tous droits réservés. Visionner l'actif numérique en entier Ces démonstrateurs de la zone Est ne mâchent pas leurs mots à l’égard du plan Marshall. Ces démonstrateurs de la zone Est ne mâchent pas leurs mots à l’égard du plan Marshall. © 2009, RCIP-Réseau canadien d'information sur le patrimoine. Visionner l'actif numérique en entier Files d'attente à Berlin-Est à la suite de la réforme de la monnaie à Berlin-Ouest. Photographe : Schaaf Photo : Musée Deutsches Historisches (musée de l'histoire de l'Allemagne) © 2009, RCIP-Réseau canadien d'information sur le patrimoine. Visionner l'actif numérique en entier Une nouvelle devise allemande censée appuyer le plan Marshall est émise dans les zones occupées par les Alliés de l’Ouest. Visionner l'actif numérique en entier
Le mur vu du ciel «Où était le mur de Berlin?» Pour répondre à cette question que les visiteurs de la ville et les berlinois eux-mêmes se posent fréquemment, les vues aériennes en disent parfois plus long qu'une promenade à travers la ville. Le No Man’s Land, qui mesurait entre cinq et plusieurs centaines de mètres de largeur, a complètement disparu. Le dispositif frontalier qui séparait le mur d’arrière-plan, côté RDA, du mur extérieur, côté Berlin-Ouest, a été aménagé en rues, en espaces verts et comporte aujourd’hui des quartiers nouveaux. Les vues aériennes ci-après, prises en 2005, indiquent le tracé du mur extérieur (la frontière de Berlin-Ouest) en rouge et le parcours du mur d’arrière-plan en bleu. Le parc du mur L’ancien tracé du mur entre Bernauer / Eberswalder Straße et Kopenhagener Straße plus » Bernauer Straße L’ancien tracé du mur entre Wolgaster Straße et l’emplacement de la gare du nord plus » Invalidenstraße Potsdamer Platz Checkpoint Charlie Les berges de la Spree East Side Gallery Le parc du mur
La crise de Berlin | Musée des Alliés Khrouchtchev donne six mois aux puissances occidentales pour se retirer de Berlin et transformer leurs secteurs en une ville libre et démilitarisée. Il menace en outre de signer un traité de paix séparé avec la RDA et de lui transférer les droits de contrôle sur Berlin, y compris ceux sur les voies d’accès. Les puissances occidentales, qui ne reconnaissent pas l’État est-allemand, y aurait vu une violation du droit international. Le chef d’État soviétique garde pour lui ses véritables desseins. Il cherche non seulement à renforcer la RDA, mais aussi à ébranler la crédibilité du leader occidental, les États-Unis, et par ce biais à diviser l’alliance de défense atlantique, l’OTAN. Les réactions de l’Ouest et l’aggravation de la crise Les capitales occidentales sont toutes très divisées sur la réaction à apporter à l’ultimatum. L’opération est organisée sous la direction de l’Armée rouge. En octobre 1961, la situation s’exacerbe à Berlin.
L'effondrement de la RDA et la chute du mur de Berlin - La guerre froide (1945-1989) L’effondrement de la RDA et la chute du mur de Berlin Tandis que Mikhaïl Gorbatchev libéralise le régime soviétique et que les mouvements d’opposition au communisme se développent en Europe centrale et orientale, la République démocratique allemande (RDA) apparaît comme une forteresse inébranlable, solidement structurée par le Parti communiste appuyé par l’armée et la police secrète, dont les dirigeants se refusent à toute évolution et comptent sur l’appui des troupes soviétiques stationnées en RDA. Toutefois, un courant de contestation se développe, avec l’appui des églises protestantes qui réclament, à l’automne 1988, une «société à visage humain», puis en 1989 appellent le régime à se libéraliser. Des «prières du lundi» regroupent de nombreux contestataires qui protestent contre le régime policier et demandent la démocratisation. Le gouvernement est-allemand d’Erich Honecker compte sur l’appui soviétique pour sauver le régime.
Le Mur de Berlin Bien que le mur de Berlin ait disparu depuis longtemps, il reste présent dans les mémoires de la ville réunifiée. Nombre de visiteurs venus du monde entier s’étonnent de la quasi-disparition de l’ouvrage considéré autrefois comme le plus symbolique de la ville. Aujourd’hui, les restes du dispositif frontalier de la RDA, conservés pour la postérité, ont perdu leur terrifiante connotation. Les lieux commémoratifs consacrés aux victimes du mur de Berlin forcent au recueillement pour être mieux compris. Le présent site constitue une aide à l‘orientation. Bien que le mur de Berlin ait disparu depuis longtemps, il reste présent dans les mémoires de la ville réunifiée. Berlin 73 L'avis de Ricochet 1973. Jeune fille mal dans sa peau, Sylvie est envoyée par ses parents chez un ami à Berlin. Sophie PilaireVoir la chronique de Sophie Pilaire L'éditeur : Gulf Stream Editeur C’est en 1984 que les Éditions du Gulf Stream sont nées en publiant des images, affiches et cartes postales, principalement sur le thème de la mer. À partir de 2002, les éditions se lancent dans l’inventaire de notre patrimoine vivant...
De l´accord sur Berlin à la chute du Mur Tous les efforts tentés pour organiser en commun les festivités du 750ème anniversaire de Berlin échouent. Les deux parties de la ville célèbrent l´événement au cours de manifestations séparées. A Berlin-Est, les points forts architecturaux sont, entre autres, l´inauguration du quartier "Nikolaiviertel", reconstitué en style d´époque autour de la plus ancienne église de Berlin dans le centre-ville, et la rue Husemannstrasse reconstruite dans le style du XIXème siècle, dans l´arrondissement de Prenzlauer Berg. A Berlin-Ouest, l´Exposition Internationale d´Architecture se déroule sous la devise "Le centre-ville comme lieu de résidence". Le 12 juin, le président américain Ronald Reagan prononce son célèbre discours devant la Porte de Brandebourg : "Mr. Le 11 février, à Berlin-Est, au château de Niederschönhausen, Eberhard Diepgen (CDU), Bourgmestre régnant de Berlin-Ouest, et Erich Honecker (SED), président du Conseil d´Etat de la RDA, se rencontrent pour la première fois.
après 1945 Le 16 juin, les ouvriers du bâtiment qui travaillent sur la Stalinallee à Berlin-Est entrent en grève contre une augmentation des normes dictée par l´Etat. La grève se transforme le 17 juin en révolte populaire qui s´étend à de nombreuses autres villes de la RDA et culmine dans la revendication de l´abolition du régime du SED et d´élections libres dans toute l´Allemagne. La révolte est réprimée violemment par des troupes soviétiques. On dénombre plusieurs centaines de morts, plus de 1 000 blessés et de nombreuses arrestations. Le 4 août, le Bundestag allemand déclare le 17 juin „Journée de l´unité allemande“, jour de commémoration nationale. Le 22 août, le centre d´accueil de Marienfelde est ouvert à Berlin-Ouest pour les réfugiés de la RDA. Le „Berliner Ensemble“ sous la conduite de Bertolt Brecht s´installe en mars dans ses murs, au „Theater am Schiffbauerdamm“, dans l´arrondissement est-berlinois de Mitte. Début de la construction de l´autoroute urbaine à Berlin-Ouest.