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La déshumanisation des soldats

La déshumanisation des soldats

La mémoire des soldats coloniaux à l'honneur Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Antoine Flandrin Entre 1914 et 1918, la France, plongée dans la première guerre mondiale, n'a guère mesuré l'ampleur des efforts et des sacrifices des hommes qui peuplaient son empire colonial. Cent ans plus tard, ces efforts et ces sacrifices restent largement méconnus. Pour l’Etat, l'un des enjeux du centenaire est la revalorisation de leur mémoire. Il s'agit pour la France de consolider ses liens avec les anciennes colonies. Le ministère des affaires étrangères et la mission du centenaire ont ainsi organisé un colloque intitulé « Travailleurs et soldats, les hommes des colonies dans la Grande Guerre », le mercredi 21 mai dernier. Pour couper court au tapage stérile sur la prétendue repentance de la France à l'égard des anciennes colonies, l'historien Nicolas Offenstadt a immédiatement clarifié les intentions scientifiques de ce colloque : aujourd’hui, l’histoire n’est plus nationale, elle est devenue globale.

L’archéologie de la Grande Guerre LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Laurent Brasier Amiens Quelque part en périphérie d’Amiens, dans un préfabriqué, passent de main en main de vieux objets métalliques en forme de ballon de football, de pot d’échappement, de poire, de tortue, d’œuf, et… de « couilles de loup » Des objets en apparence anodins qui sont en réalité d’anciens engins de guerre, des munitions de la Grande Guerre, qui jaillissent chaque année par dizaines de tonnes des terres du nord et de l’est de la France et sont souvent encore actifs. Ce n’est pas le cas de celles-ci : les professionnels du Centre interdépartemental de déminage d'Amiens les utilisent pour sensibiliser les archéologues de l’Inrap (Institut de recherches archéologiques préventives) aux risques liés aux vestiges du premier conflit mondial. La donne a bien changé. Dans leurs témoignages, les combattants ont souvent fait l’impasse sur les inhumations — par pudeur ou parce que le geste était devenu atrocement banal.

Poilu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Poilu, est le surnom donné aux soldats français de la Première Guerre mondiale. Ce surnom est typique de cette guerre, et ne fut utilisé qu’en de rares et exceptionnels cas pendant la Seconde Guerre mondiale. Origine de cette dénomination[modifier | modifier le code] « Poilu » dans le désert d'Égypte durant la Seconde Guerre mondiale. Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dans le langage familier ou argotique quelqu’un de courageux, de viril (cf. par exemple l’expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l’on trouve chez Molière, de même les expressions « avoir du poil » et « avoir du poil aux yeux »[1] ) ou l’admiration portée à quelqu’un « qui a du poil au ventre ». Dans son ouvrage L’Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et soldats, Albert Dauzat donne la même explication : À l’armée, les soldats s’appellent officiellement « les hommes »[3]. Commémoration[modifier | modifier le code]

l'équipement des soldats français w w w . h o r i z o n 1 4 - 1 8 . e u © "sang pour sang 14-18" est une expression déposée Modèle du début de la guerre Généralement appelé "barda" ou "azor", le paquetage (équipement individuel) du fantassin français avoisine, en poids, les 30 à 35 kilos. En voici un descriptif succinct... 1 sac à dos de forme carrée Des sous-vêtements de rechange 1 trousse de couture 1 brosse à habit 1 bonnet de nuit 1 mouchoir de réserve 1 bonnet de police modèle 1891 1 seconde chemise 1 havresac contenant 1 paire de lacets 1 paire de bretelles de pantalon 1 nécessaire de toilette 1 peigne 1 savon Du produit à lessiver 1 sachet de pansements individuels 1 couverture pliée par-dessus 1 toile de tente, utilisable comme poncho (vêtement contre la pluie) 1 pistolet lance-fusée 1 torche électrique 1 compresse de protection contre les gaz 1 gamelle et des couverts 1 flacon d'une contenance de 2 litres (gourde) 1 paire de brodequins renforcés de réserve (rangés latéralement) 1 ouvre-boite 1 ceinturon avec plaques 1 masque à gaz

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